custom-header
Gustaf Nilsson :   « Je veux gagner un titre avec l’Union cette saison »  
Gustaf Nilsson :   « Je veux gagner un titre avec l’Union cette saison »  

Belga/John Thys

Le Suédois, qui fait face à une très forte concurrence   sur le front de l’attaque, a de grandes ambitions à l’aube d’affronter le Standard, lui qui est le meilleur buteur de l’Union en 2023. next

  •  
  •  
  •  

Cinq goals depuis la nouvelle année – quatre en championnat et un en Coupe de Belgique –, Gustaf Nilsson fait parler la poudre en 2023. Le Suédois est en grande forme avant d’affronter le Standard, lui qui a su saisir sa chance après le départ de Dante Vanzeir en janvier pour les New York Red Bulls. « J’ai pu plus jouer », reconnaît-il. « À partir du moment où tu reçois plus de minutes, cela devient plus facile de prendre le rythme. »

Car jusqu’alors, le longiligne avant-centre n’avait pu se montrer que sporadiquement. « Je m’étais blessé lors de mon premier entraînement à l’Union. Ensuite, j’ai dû beaucoup travailler et attendre ma chance. Et lorsque celle-ci est arrivée, j’ai voulu la saisir, afin de montrer que je suis un bon joueur. »

Ce qu’il est parvenu à faire le 6 octobre dernier. Et de quelle manière ! Le Suédois inscrivant deux buts peu après sa montée au jeu face à Braga. Un doublé qui permit à l’Union de ramener trois points précieux de son voyage dans le nord du Portugal. « Pour moi, c’était vraiment une soirée incroyable, d’autant qu’il s’agissait de mes premiers buts en Europa League. Mon téléphone a chauffé après la rencontre (sourire). Je peux dire qu’il y a eu un avant et un après Braga. Ce fut vraiment un tournant pour moi. »

Plus récemment, le Scandinave a vécu un autre grand moment, inscrivant l’unique goal de la rencontre face à Charleroi le 28 janvier dernier. Et ce, dans un style qu’on ne lui connaissait pas. Lancé en profondeur, il envoya une frappe magistrale du gauche depuis l’extérieur du grand rectangle. « Ma plus grande force, c’est de jouer dans le rectangle », confie-t-il. « Mais je ne suis pas uniquement un joueur qui reste immobile et attend dans les 16 mètres. J’aime aussi bouger et prendre la profondeur. »

Depuis lors, Gustaf Nilsson doit toutefois faire face à une nouvelle concurrence, avec la récente arrivée à l’Union de Yorbe Vertessen en prêt jusqu’à la fin de la saison. Le jeune Belge a d’ailleurs été titulaire à ses dépens lors des deux dernières rencontres (face à Zulte et Bruges). « Mais à ce niveau, c’est normal d’avoir de la concurrence. Je sais qu’il reste de nombreux matches, et qu’on va avoir besoin de tout le monde. Car il y aura peut-être des blessures, des suspensions, etc. Et puis, il est aussi important de pouvoir sortir du banc et de marquer si tu ne commences pas. Il faut de toute manière que tout le monde soit prêt. »

Car la suite du programme s’annonce chargée, avec un mois de mars dantesque en perspective. Les Saint-Gillois disputant la demi-finale retour de la Coupe de Belgique face à l’Antwerp, jouant les 8es de finale de l’Europa League et se déplaçant chez le leader du championnat, Genk. Et ce, avec une seule ambition. « Le but, c’est de remporter tous les matches. Car je veux gagner un trophée, ce que je n’ai jamais réussi à faire dans ma carrière. J’ai échoué deux fois en finale de la Coupe du Danemark (NDLR : en 2017 avec Brondby et l’année suivante avec Silkeborg). Et puis, de manière générale, on est peu dans le noyau à avoir déjà remporté un titre majeur. C’est aussi pour cela que le groupe a faim. »

« La Suède ? Un rêve »

Au passage, Gustaf Nilsson espérera attirer l’attention dans son pays. Une nation dont il a représenté les couleurs chez les jeunes, mais jamais encore chez les A. « La presse suédoise parle parfois de moi, mais je n’ai pas spécialement de contact avec le sélectionneur (NDLR : Janne Andersson). En tout cas, ce serait un rêve de jouer pour la Suède, la sélection de Zlatan Ibrahimovic -qui est une idole chez nous –, même si, quand j’étais petit, j’appréciais aussi beaucoup Thierry Henry. Mais pour le moment, je ne pense pas trop à cela. Je sais que, pour y parvenir, je dois travailler dur et performer en club. »

Nul doute dès lors qu’il aura une nouvelle fois à cœur de prouver sa valeur face au Standard ce samedi soir. Reste à voir s’il débutera la rencontre sur la pelouse ou sur le banc.

« Attention aux phases arrêtées »
prevnext

Si le remplaçant de Van der Heyden, suspendu, est tout trouvé (Machida), celui de Lazare, également suspendu, est moins évident à avancer. « Plusieurs solutions s’offrent à moi », a expliqué le T1 saint-gillois Karel Geraerts. « Il y a Puertas et El Azzouzi. Mais je pourrais également placer Lapoussin dans le milieu, afin de donner du temps de jeu à Adingra sur le flanc gauche. »
Et devant ? Pourrait-il y avoir du changement sur la ligne d’attaque par rapport au dernier match ? « Oui c’est possible. Je suis en train d’y réfléchir. C’est en tout cas bien d’avoir trois attaquants (NDLR : Nilsson, Vertessen et Boniface). Sans oublier Eckert Ayensa qui est dans la dernière ligne droite de sa revalidation », ajoute encore Geraerts, un coach qui se méfie de son adversaire du jour. « Le Standard a des joueurs capables d’actions individuelles, notamment du côté gauche. Et il y a également du gabarit dans cette équipe, les phases arrêtées seront donc très importantes. »

Voici comment les Rouches   peuvent enfin battre l’Union  

JONAS BERNARD

Au match aller, l’Union l’avait emportéPhotoNews

Depuis leur retour en première division, les Saint-Gillois ont toujours dominé les Liégeois.   Ce samedi, Ronny Deila et ses joueurs vont devoir faire preuve d’imagination au parc Duden. prevnext

  •  
  •  
  •  

Il n’y a pas qu’Anderlecht qui a trouvé, dans le retour au premier plan de l’Union Saint-Gilloise, une bête noire qu’il aurait aimé laisser au fond de sa tanière. Trois matches, trois défaites et… dix buts encaissés, le Standard n’a toujours pas réussi à s’imposer contre les Unionistes depuis l’été 2021. Dans le contexte actuel, il est difficile d’assumer un pari, celui de voir les hommes de Ronny Deila ramener ne fût-ce qu’un point de leur déplacement au parc Duden samedi soir. Pour y parvenir, le club liégeois devra forcément réunir les bons ingrédients au bon moment.

1

Réaliser ce qui n’a presque jamais été réalisé : 

le match parfait

Si sa progression est réelle cette saison, encourageante même sous la houlette de son entraîneur norvégien, le Standard connaît tout de même une saison avec trop de hauts et de bas. Capable de faire tomber Bruges et l’Antwerp, défaillant face à Seraing ou, pas plus tard que dimanche dernier, Courtrai : les points perdus en chemin ont désormais presque condamné le club liégeois dans la course au Top 4, pourtant souvent à portée de main. « Nous avons des problèmes quand il faut gérer la pression », reconnaît Ronny Deila. « Cela nous est arrivé contre Seraing, Louvain, Ostende… Nous en parlons ensemble, nous devons être plus dominants. »

Le succès référence face à Bruges, plus que celui face à l’Antwerp qui avait été construit dans le premier quart d’heure, semble déjà loin. Depuis, le Standard a rarement été en mesure de rassurer complètement son public, si ce n’est légèrement pas des victoires en guise de bouffée d’air frais, comme à Zulte Waregem ou face à Malines. À l’Union, le club principautaire ne pourra pas commettre d’erreurs. « Le Standard lui-même doit être au niveau de ce rendez-vous. Il va devoir réaliser le match parfait, ce qui n’est pas souvent arrivé ces dernières semaines », souligne, lui aussi, Johan Walem (ex-Standard et aujourd’hui consultant pour la télévision). En est-il seulement capable ?

2

Profiter des failles 

de l’Union est une chose, les identifier en est une autre

Lorsque vous ne partez pas favori avant une rencontre, la première chose à faire est d’établir un plan. Une tactique ou plus globalement une stratégie, pour surprendre un adversaire qui, conforté par les résultats récents, capitalisera forcément sur ce qu’il a proposé dans le passé. L’Union gagne, ou en tout cas ne perd plus, pourquoi devrait-elle donc changer sa façon de jouer ? Un caractère prédictible qui ne rendra pas forcément la tâche plus facile à Ronny Deila et son staff, tant les Saint-Gillois semblent armés dans toutes les lignes. « Le problème, c’est que l’Union n’a selon moi pas vraiment de failles », ose Johan Walem. « C’est une équipe qui allie physique, technique et haute intensité. Et puis, surtout, ce sont des gens qui ont faim ! Cette envie perpétuelle de gagner, c’est très important. »

Pour Ronny Deila, là est certainement la clé : si ses joueurs ne sont pas déterminés, qu’ils ne croient pas en eux, comme face à Courtrai, alors ils ne pourront rien espérer samedi soir. « L’Union propose un jeu direct et nous devrons jouer rapidement et faire attention à leur pressing », analyse-t-il. « Nous devons bien gérer notre possession du ballon. Si nous y allons avec la même mentalité et la même intensité que contre Courtrai, alors mon cœur va s’arrêter. »

3

Croire en ses qualités individuelles et aligner 

les planètes

Parce que parfois, le football prend tout le monde à contre-pied, le Standard doit forcément croire en ses chances de faire tomber l’Union Saint-Gilloise pour la première fois depuis le 11 septembre dernier (défaite face à Genk, 1-2). « Je crois qu’un exploit est possible car le Standard a des qualités un niveau individuel, à des postes clés », estime Jean-François Remy lors du Talk de Sufindo. « Mais il y a trop d’irrégularités, pour le moment, de l’un et puis l’autre. » Cette inconstance qui a poussé le Standard hors de la bataille pour le Top 4, pourtant si proche sur le plan mathématique, et aux limites d’un Top 8 qui se resserre désormais. Avec quatre matches très compliqués à venir (Union, Anderlecht, Westerlo et Bruges), c’est l’Europe toute entière qui pourrait s’éloigner de Sclessin.

« Je ne suis pas d’accord quand j’entends que le Standard n’a pas les armes pour le Top 4 », estime, lui, Johan Walem. « Il y a beaucoup de qualités dans ce groupe et au final, les Playoffs sont toujours là, au bout du bras. Cinquième, sixième ou septième, ça ne sert à rien pour moi, tant que vous pouvez atteindre des objectifs plus élevés, il faut vous battre pour. »

Tant qu’il y a de l’espoir…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

CLASSEMENT D1A

Prochaine journée - RUSG

Calendrier

Meilleur buteur