Marc, comment sont nés les contacts avec Virton ?
C’est arrivé un peu par hasard. Je m’étais rendu au Luxembourg pour visionner un joueur. J’ai croisé Flavio Becca que je connais depuis plus de 20 ans et on a discuté. Un peu plus tard, il m’a téléphoné pour me demander de l’accompagner dans cette aventure virtonaise.
Et vous avez été partant tout de suite ?
Le challenge était intéressant. Après, j’étais en discussion avec l’Union Saint-Gilloise pour continuer l’aventure
ensemble et j’avais d’autres pistes. Au final, j’ai fait le choix de ce projet virtonais.
Pourquoi ne pas avoir continué l’aventure à l’Union ?
J’ai discuté avec les nouveaux investisseurs du club qui souhaitaient poursuivre avec moi. Après, j’ai déjà connu quelques intronisations d’étrangers dans des clubs et ce que j’entendais ne correspondait pas à ma manière de travailler. C’est pour ça que j’ai préféré en rester là.
Virton est ambitieux, cela vous plaît ?
Bien sûr. Mais pour concrétiser les ambitions, il y a pas mal de boulot à faire. Il y a déjà 15 nouveaux joueurs, c’est énorme. Tous ces joueurs vont découvrir la D1 amateurs, il faudra donc créer une osmose dans ce groupe pour être à la hauteur de nos ambitions. Je vais avoir 60 ans et Virton sera peut-être mon dernier challenge en tant qu’entraîneur. Je suis en tout cas confiant.
Vous avez conservé 11 joueurs de la saison passée, comment avez-vous fait votre sélection ?
J’ai visionné une dizaine de rencontres de Virton du défunt exercice et j’ai vu ce que les joueurs ont montré ou pas. C’est sûr ça que je me suis basé pour faire ma sélection.
Et êtes-vous satisfait ?
On a gardé à peu près tous ceux qu’on voulait. Vaccaro et Angiulli auraient pu être de la partie aussi mais nous n’avons pas su les convaincre de rester. Le fait qu’aucune information ne filtrait dans la presse n’a pas aidé. Nous n’avons pas pu utiliser notre crédibilité pour les garder. Maintenant, la porte n’est pas totalement fermée concernant Angiulli. On verra bien.