custom-header
Francfort , pour le meilleur et pour le pire
Francfort , pour le meilleur et pour le pire

Sur papier, l’Eintracht était l’adversaire
de barrage de Conference League le plus
compliqué. Mais l’Union a aussi des raisons
d’y croire.

L’ Union n’a pas été
vernie au tirage au
sort des barrages de

Conference League, puis-
qu’elle est tout simplement

tombée sur l’adversaire au
plus haut coefficient :
Francfort. Voici ce qu’il faut
savoir de l’actuel huitième
de Bundesliga, que l’Union

recevra le 15 février, à An-
derlecht, avant de se rendre

en Allemagne une semaine
plus tard.
1 Le plus gros morceau
de Conference League
Habituée à réaliser des

coups sur la scène euro-
péenne la saison passée,

notamment contre Berlin,
l’Union va pouvoir ressortir
sa tenue de gala allemande.
Belle écurie de Bundesliga,
Francfort est un habitué
des Coupes d’Europe, qu’il
n’a loupés qu’une fois sur
les cinq dernières saisons.
L’équipe qui éliminait le
Standard de Preud’homme
en Europa League en 2019 a
également battu l’Antwerp
en phase de groupe 2021-22
de la même compétition
pour se hisser en finale et
s’imposer aux tirs au but
face au Celtic Glasgow. La

saison passée, l’Eintracht a

donc pu disputer la Cham-
pions League, qu’il n’a quit-
tée qu’en huitième de fi-
nale, sorti par Naples.

Tous ces bons résultats,
en plus d’une demi-finale
d’Europa League en 2019,
ont permis au coefficient

du club allemand de grim-
per à 77 points, soit le plus

gros total des clubs initiale-
ment engagés dans cette

Conference League, avant
que l’Ajax n’y soit reversé
pour ces barrages.

“C’était l’équipe la plus

connue des adversaires po-
tentiels et une des meilleures

oppositions possibles, ana-
lyse Philippe Bormans.

Sportivement ce sera difficile,
c’est sûr. Il y avait d’autres
équipes plus faciles. Mais
quand on joue l’Europe, on
veut affronter des équipes qui
font rêver. Ici, c’est comme
une belle affiche d’Europa

League et c’est ce qu’on sou-
haite. On sait que c’est un

match qui sera regardé et

que les joueurs auront l’occa-
sion de se montrer dans ce

genre de rencontre. C’est
aussi l’objectif.”

Difficile de fixer un objec-
tif, pour le CEO : “On veut al-
ler le plus loin possible, mais

on doit aussi regarder la réa-
lité du tirage : on sait qu’on

jouera contre une équipe

vraiment forte, mais on es-
saiera de faire notre max.”

2 Des résultats
en dents de scie
Ceci dit, la campagne

2023-24 de Conference Lea-
gue n’a pas du tout ressem-
blé à une promenade jus-
qu’ici, puisque l’actuel hui-
tième de Bundesliga n’a

gagné que trois de ses six
matchs, battu deux fois par
le PAOK Salonique, mais
aussi à Aberdeen. Déjà en

préliminaires, les Alle-
mands ont souffert face à

Levski Sofia (1-1, 2-0).
En championnat non
plus, les Aigles (”Die Adler”)

ne survolent pas. Seule-
ment cinq victoires en

quinze journées de Bundes-
liga, six nuls et quatre dé-
faites. Capable d’écraser le

Bayern Munich 5-1 il y a dix
jours, puis de perdre 2-0 à

Aberdeen et 3-0 à Leverku-
sen la semaine suivante,

l’Eintracht n’est pas dans

une bonne dynamique : de-
puis le 11 novembre, il n’a

remporté qu’un seul des
huit matchs disputés.

En Coupe d’Allemagne,

l’aventure est déjà termi-
née, après une sortie sans

gloire dès les huitièmes de
finale face à Saarbrücken,
dixième de D3 allemande.
3 Un effectif
à 200 millions €
Même si les résultats ne
sont pas ceux espérés,
Francfort reste un gros
morceau. Le site spécialisé
Transfermarkt évalue son
noyau à 210 millions €…
contre un peu moins de 50
pour l’Union, ce qui situe
l’écart de moyens entre les
deux équipes.

Quelques grands noms
attirent l’attention dans

l’effectif de Dino Top-
pmöller : celui de Mario

Götze, notamment. L’an-
cien international alle-
mand de 31 ans, unique bu-
teur de la finale de la

Coupe du monde 2014 face
à l’Argentine, est revenu en
Bundesliga à l’été 2022,
après un passage au PSV.

Le joueur le plus emblé-
matique de cette équipe est

Kevin Trapp. Le gardien et
capitaine, qui a explosé à
l’Eintracht avant d’être

transféré au PSG en 2015,
est revenu à Francfort,
d’abord sous forme de prêt
en 2018, avant que son club
ne l’achète définitivement
aux Franciliens en 2019.
Au milieu, le jeune Hugo
Larsson (19 ans), arrivé de
Suède l’été passé, est déjà
indispensable et perçu
comme le nouveau joyau

de Francfort alors qu’en dé-
fense, l’ex-Anversois Willian

Pacho s’est lui aussi directe-
ment imposé dans le onze.

4 Moris, François et
Lapoussin
retrouvent leur ex-T1
Ces deux rencontres de
février permettront à trois
Unionistes de croiser la

route de leur ancien entraî-
neur, aujourd’hui sur le

banc de l’Eintracht : Dino
Toppmöller, arrivé cet été
après avoir quitté son
poste d’assistant au Bayern
Munich en mars. Le fils de
l’ex-international Klaus

Toppmöller, qui vit sa pre-
mière expérience de T1 en

Bundesliga, a notamment
entraîné Virton avant cela,

entre juillet et décem-
bre 2019. C’est à cette épo-
que qu’Anthony Moris,

Loïc Lapoussin et

Guillaume François évo-
luaient sous ses ordres, en

D2 belge, avant de filer à
l’Union avec le succès que
l’on connaît.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

CLASSEMENT D1A

Prochaine journée - RUSG

Calendrier

Meilleur buteur