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Il faudra être moins frileux en PO3
Il faudra être moins frileux en PO3

Tubize a laissé passer sa dernière chance de réduire l’écart avec ses concurrents avant le début des playoffs 3.

Alors que l’équipe avait mis fin à 546 minutes de mutisme offensif en ouvrant la marque via Kané, les Tubiziens ont tout simplement refusé de jouer en seconde période. Certes, évoluer sur une patinoire relevait presque de l’exploit, mais cela n’explique pas tout. Acculés, les Sang et Or ne sont pratiquement jamais parvenus à sortir de leur camp. Et quand ils y sont arrivés, Naah a lamentablement manqué la balle du KO.

Résultat des courses, l’Union a égalisé dans les derniers instants, privant Tubize d’une belle opération. De quoi provoquer la colère de Christian Bracconi. “Tout d’abord, je suis très en colère quant à l’état du terrain. C’est honteux et lamentable de jouer sur un terrain pareil”, lance le coach. “On a toujours tendance à taper sur les

joueurs mais les responsabilités doivent être partagées. Lors de mon premier match face au Cercle, on avait de la boue jusqu’aux genoux, ici, c’était une patinoire. Ce n’est pas normal de devoir jouer sur une telle surface en D1B.”

Et cela a porté préjudice à Tubize, complètement acculé dans sa surface, incapable de poser le jeu de derrière tant les appuis étaient incertains. “J’avais prévenu mes joueurs que l’on serait acculé en raison du terrain glissant. Il fallait être solide défensivement et efficace sur nos contres, dernier point qui a de nouveau fait défaut. À cela, on ajoute du laxime et une certaine crainte et vous obtenez de la colère et de la frustration au moment de rentrer au vestiaire.”

Du coup, Tubize entamera les playdowns avec six points de retard sur Roulers, quatre sur l’Union et deux sur Westerlo. “On connaissait cette situation, mais ce qui est rassurant, c’est que nous n’avons pas perdu face à ces équipes lors de la seconde partie de championnat. Nous sommes au moins au niveau de ces formations et avec plus de détermination et de réalisme, nous serions à leur hauteur. Il faut désormais créer l’exploit dans ces playdowns.”

Sébastien Sterpigny

tubize : Defourny, Nirisarike, Touré,

Kané, Dudouit, Weymans, Ba, Naah, Schuster (71e Köse), Achahbar, Traore (71e Zenke).

union sg : Saussez, El Banouhi, Neels, Perdichizzi, Kis, Massengo, Morren, Houdret, Da Silva, Vercauteren, Kabasele (32e Luvumbu).

arbitre : M. Vergoote.

avertissements : Neels, Touré, Traore, Houdret.

les buts : 15e Kané (1-0), 90e Perdichizzi (1-1).

Le scénario idéal avant la trêve

L’Union clôture la phase classique et donc le mois de février avec un bilan satisfaisant de 8 points sur 12. Ce dimanche, les Saint-Gillois ne pouvaient pas rêver meilleur scénario que cette égalisation arrachée dans les derniers instants du temps réglementaire. Pour débuter son analyse du match, Marc Grosjean ne pouvait masquer un coup de colère concernant l’état du terrain. “Nous avons été en difficulté parce que le terrain était dans un état catastrophique et je trouve scandaleux que l’on puisse tolérer une telle surface de jeu dans un championnat professionnel. C’est un critère qui devrait entrer en ligne de compte dans l’obtention d’une licence. Ceci étant dit, on a vu deux mi-temps en fonction de ce que ce terrain permettait de faire. En première mi-temps, on était du côté Paris-Roubaix et mes joueurs ont fait ce qu’ils ont pu. Face à une équipe qui faisait bien circuler le ballon, nous avons été en danger. Et sur une surface normale,

avec de meilleurs appuis, je pense que notre gardien aurait pu intervenir. Bref, à la pause, j’ai demandé à mes joueurs d’exercer un pressing très haut, grâce au fait que nous allions avoir une meilleure moitié de terrain pour empêcher cette équipe de Tubize de construire son jeu. Ce que nous avons très bien fait.”

Les Unionistes se sont en effet montrés plus entreprenants et ont multiplié les actions devant Defourny. “Si bien que l’égalisation, même si elle tombe tard dans le match, ne souffre aucune discussion. Cela aurait même pu être le 2e si la très belle action de Luvumbu dont le geste technique lui permet de lober Defourny sorti de son domaine ne finit pas sa course au-dessus du but (NdlR : sur une surface de jeu normale, c’est, à coup sûr, dans le goal, mais ici, la surface de jeu a permis un rebond plus important…). Nous avons limité la casse et terminé cette phase classique en accumulant de la confiance pour aborder les playdowns dans les meilleures conditions. On espère que la trêve permettra de retaper nos blessés. On n’en a pas fini avec la poisse.”

Absents à Tubize, Fixelles et Peyre souffrent d’une déchirure et Kabasele, sorti avant la demi-heure, connaîtra ce lundi la gravité de sa blessure : élongation ou déchirure ?

À Tubize

Infirmerie Touchés en semaine, Carlier et Vidémont n’étaient pas repris.

546 En inscrivant son 1er but pour l’AFC, Kané a mis fin à 546 minutes de mutisme offensif de la part de Tubize.

programme Pas de vacances pour les Tubiziens qui poursuivront le travail. Seuls les deux prochains week-ends seront libres.

S. St.

À l’Union

Centenaire Marc Grosjean a été fleuri par le président Baatzsch avant le match à l’occasion de son 100e match de championnat sous les couleurs unionistes.

Cadeau Après le match, Marc Grosjean a informé ses joueurs qu’il leur accordait deux jours de congé supplémentaires. Au lieu de revenir pour le 3 mars, ils pourront prolonger jusqu’au 5. “Pour deux séances, au lieu d’une, avant notre départ pour Spa”

, précisait le Sprimontois. Ce qui provoqua, dans les vestiaires, une liesse digne d’un titre fêté.

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