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Diawara : « Le mariage a tout pour réussir »

Fraîchement nommé T3 des Zèbres et coach de l’équipe Espoirs, Samba Diawara, ex-membre du staff à l’Union, se réjouit d’entamer sa nouvelle mission, lui qui accompagnera bien le groupe en stage dès samedi.

Le nouveau T3 et coach des Espoirs zébrés a signé son contrat ce mercredi au Mambourg 

Football – Sporting 

Alors qu’il avait adressé sa démission à l’Union en novembre dernier, Samba Diawara avait terminé le premier tour avec les Saint-Gillois avant d’analyser les options qui s’offraient à lui. Finalement, c’est donc à Charleroi que l’ancien Tubizien ira poursuivre sa carrière.

« Charleroi était une opportunité à ne pas louper », explique-t-il. « C’est un club stable tout en étant en progression constante. Depuis quelques années, l’effectif n’a pas bougé et la ligne directrice est claire, tout comme le discours qui m’a été présenté. Désormais, l’ambition est de passer une étape supplémentaire au niveau de la post-formation et d’amener des jeunes du cru dans le noyau A. C’est la raison de l’engagement d’une personne supplémentaire, même si le travail qui a été fait jusqu’ici au niveau de l’école des jeunes est déjà extraordinaire. J’ai eu l’occasion de venir plusieurs fois avec Tubize, puis Saint-Trond, et les conditions ont réellement changé, tant au niveau des infrastructures que de l’organisation. Beaucoup d’efforts ont déjà été faits. »

Si le secret avait été bien gardé jusqu’ici, les contacts entre les deux parties remontent à quelque temps déjà. Le temps de bien définir le projet et les rôles de chacun.

« Et puis, le staff et la direction étaient pris par les occupations du quotidien

», souligne-t-il. « La trêve a permis de finaliser tout ça et il est prévu que j’accompagne le groupe au stage pour voir le mode de fonctionnement du club. Je le connais un peu mais uniquement de ce que je vois de l’extérieur. Je suis un spectateur attentif du Sporting, qui est le club de ma région. Je suis établi à Charleroi depuis onze ans, c’est un peu ma ville d’adoption en Belgique, moi qui suis parisien à la base. Ça a aussi joué dans mon choix, même si j’étais prêt à faire 200 kilomètres pour ne pas louper une telle opportunité. »

« Flatté, forcément »

Un tel intérêt est évidemment valorisant. D’autant plus quand on voit la progression constante des Carolos en D1A.

« J’ai été flatté de l’intérêt, forcément. Je cherchais un club ambitieux et stable et, en Belgique, il n’y a pas mieux que Charleroi à ce niveau. J’avais qui plus est l’opportunité de travailler avec un staff qui a déjà fait ses preuves. Mon arrivée ne changera d’ailleurs rien à leur travail. Moi, je vais essayer de m’intégrer petit

. » à petit et de soulager les coaches, que ce soit Felice Mazzù ou Mario Notaro, notamment au niveau de la vidéo. Au niveau du coaching, ils font un travail impressionnant et je ne veux en rien changer quoi que ce soit à ce niveau

C’est désormais avec beaucoup d’enthousiasme et d’excitation que Samba Diawara va se greffer dans un nouveau staff, qu’il connaît pourtant déjà assez bien.

« Felice Mazzù est passé par Tubize, j’ai joué avec Mario Fasano, le beau-fils de Mario Notaro, et je connaissais Michel Iannacone. J’ai eu l’occasion de rencontrer Philippe Simonin, le préparateur physique, lors des premiers contacts avec le club. Le milieu du football est petit. »

« Il y a du potentiel »

Le nouveau T3 carolo va donc désormais s’attacher à remplir au mieux ses nouvelles missions. Et donc forcément l’équipe espoir.

« Il y a clairement du potentiel. Le plus difficile, c’est de passer du football des jeunes à celui des adultes. La structure actuelle ne permet pas aux joueurs de se confronter à des adultes. Ils restent dans le « foot des enfants », comme j’appelle ça. La réforme qui permettra aux équipes U21 de jouer dans les divisions amateurs devrait faciliter l’épanouissement des jeunes talents. Je tiens par ailleurs à dire que le but de mon arrivée est aussi de créer un staff aussi soudé chez les Espoirs que chez les pros puisque tous les membres du staff actuels resteront.

Au vu des obstacles organisationnels qu’il a pu rencontrer à l’Union, son départ du matricule 10 n’était vraisemblablement pas une surprise.

« Pour faire simple, je n’étais pas satisfait de ce qui se passait en interne. C’est dommage car il s’agit d’un club de la capitale qui a la chance d’être en D1B, ils devraient exploiter cette chance. J’ai fait le max de mon côté mais c’était pratiquement mission impossible. Je tiens toutefois à dire que ma collaboration avec le staff pro, dirigé par Marc Grosjean, était très enrichissante. »

« Une opportunité ! »

Un départ du club saint-gillois qui n’était donc pas lié à l’intérêt carolo.

« Non puisque, à la base, il était question d’une aventure aux USA. Je suis même allé visiter les installations du club et j’ai vu des choses extraordinaires, avec des moyens impressionnants. Les USA veulent accueillir la Coupe du monde 2026 et ils mettent les moyens pour y parvenir, notamment en engageant des formateurs européens. Mais je n’ai pas hésité quand l’offre de Charleroi est arrivée, il n’y avait pas photo. L’opportunité de travailler en Belgique, dans un club aussi ambitieux était intéressante. Mehdi m’a présenté son projet 3-6-9 et je pense que c’est à Charleroi qu’il faut être aujourd’hui. J’ai envie d’être reconnu en tant que formateur et Charleroi a envie de faire progresser ses jeunes. Le mariage a tout pour fonctionner. »

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