Proximus League tubize
Si du côté de l’Union on a décidé d’octroyer quelques jours de congé aux joueurs pour reprendre par un stage à Spa, au stade Leburton, on applique une autre méthode.
Hormis quelques jours libres, pas question pour les joueurs de se la couler douce en vacances. Il faut dire qu’avec sa dernière place, l’AFC doit mettre toutes les chances de son côté et donc, poursuivre le travail de manière plus ou moins intensive.
“Les joueurs auront des jours libres mais il n’y a pas de vacances car on a besoin de travailler, de se préparer et puis il est hors de question de lâcher les joueurs. On a surtout besoin d’être entre nous, de travailler, d’améliorer ce qui peut l’être et de corriger nos lacunes parce qu’on en a”, prévient Christian Bracconi. “On doit profiter de cette trêve pour bien recharger les batteries et reposer les corps et les esprits dans un premier temps. Après, on devra débuter une nouvelle préparation puisque la prochaine échéance (NdlR : le match à Roulers aura lieu le 25 mars) est assez lointaine.”
L’entraîneur tubizien ne sombre pas dans le pessimisme. “On n’est pas dans le fatalisme ou le défaitisme puisqu’on se retrouve dans une situation que nous avions imaginée. On doit donc se remettre au travail.”
En se basant sur les raisons d’y croire.
“On connaît le classement, on sait qu’on partira dernier dans les playdowns. Mais ce qui me rassure, c’est que nous n’avons pas perdu une seule fois face à nos adversaires durant la seconde partie du championnat. Cela veut dire que nous sommes au moins au niveau de ces équipes et qu’avec plus de détermination dans certains moments du match, et plus de réalisme, nous pouvons passer au-dessus.”
Le point fort, ce sera la défense. Mais il faudra aussi trouver une solution pour mettre fin à la panne offensive des attaquants. “On a une stabilité défensive très intéressante, maintenant, il faudra fournir plus d’efforts sur le plan offensif. Notre deuxième partie de saison fut intéressante mais elle est insuffisante pour espérer mieux que cette dernière place. On doit arrêter de lâcher bêtement des points.”