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Comment la défense de l’Union   lui permet de garder le sourire  
Comment la défense de l’Union   lui permet de garder le sourire  

VINCENT JOSÉPHY

Christian Burgess et Ismaël Kandouss, les deux rocs de la défense, avec Guillaume François, le joker.PhotoNews

N’ayant pris qu’un seul but lors de ses six derniers matches, l’Union en impose derrière. Analyse d’un phénomène avant tout collectif qui explique en grande partie pourquoi l’équipe bruxelloise n’a plus perdu en championnat depuis le 11 septembre. prev

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Pour continuer à sourire comme elle le fait depuis près de deux ans au nez et à la barbe des traditionnels « grands » de notre championnat, l’Union a parfaitement saisi qu’à défaut de marquer aussi facilement qu’elle le faisait la saison dernière (46 buts inscrits pour 56 au même moment), il était important pour elle de pouvoir s’appuyer sur un bloc défensif à la fois solide et fiable, où la concurrence fait rage et pousse chaque individualité à se surpasser pour le bien du collectif. Jusqu’ici, le club saint-gillois a été pris à défaut à 24 reprises, soit un tout petit peu plus qu’un but concédé par match (1,04) et que la saison dernière (21 buts concédés), ce qui le place à la troisième position de ce classement particulier derrière le leader genkois (20 bc) et l’Antwerp (23 bc) Et qui lui permet de garder un brevet d’invincibilité en championnat qui dure depuis le 11 septembre (15 matches) et cette défaite concédée face à Genk.

Mercredi, en demi-finale aller de Coupe contre l’Antwerp, cette assise défensive retrouvée, que l’on pourrait aisément qualifier d’aisance défensive, a une nouvelle fois sauté aux yeux face à une équipe qui était clairement venue pour fermer le jeu alors qu’elle compte en ses rangs des joueurs offensifs de qualité comme Janssen, Balikwisha ou Muja. Pour la cinquième fois en six rencontres, championnat et Coupe compris, l’Union a réussi à préserver ses filets inviolés alors que ses adversaires avaient pourtant certaines références à faire valoir : Gand (4-0), OHL (1-0), l’Antwerp à deux reprises (2-0, 1-0), Charleroi (0-1) et le Cercle (1-1), la seule équipe à avoir su trouver la faille au cours du plus mauvais match des Bruxellois depuis longtemps ! « Depuis quelque temps, on sent que la défense tient mieux le coup, parce qu’on est en confiance, qu’on joue beaucoup de matches et que tout le monde fait son boulot », explique Ismaël Kandouss.

S’il convient de souligner toute l’importance de Moris dans cette belle harmonie, le mérite est avant tout collectif. N’hésitant jamais à faire tourner son trio défensif, certainement depuis le retour aux affaires du solide Japonais Koki Machida, Karel Geraerts a toutes les raisons de se montrer satisfait. « Quand je vois qu’on parvient à réussir ce genre de prestations défensives alors que tout le monde a un rôle essentiel à jouer, cela me fait très plaisir », expliquait-il vendredi. « Quand on évoque la défense, on pense d’abord aux trois joueurs axiaux. Il y a Kandouss, Burgess et Van Der Heyden mais Sykes et Machida ont démontré, quand ils ont eu l’occasion de jouer, qu’ils étaient prêts à aider l’équipe. Parfois, je suis obligé de faire des choix cruels en laissant un joueur en tribune mais on sait qu’on aura bien besoin de tout le monde vu qu’on est encore actifs sur trois fronts. »

Chacun connaît son rôle

En début de saison, pourtant, l’équipe encaissait plus facilement. Doit-on dès lors déceler un choix délibéré de la part du coach de privilégier l’assise défensive au détriment du jeu offensif et donc du spectacle ? Pas vraiment, à en croire le principal intéressé. « Disons qu’en début de saison, la défense commettait encore trop de petites erreurs individuelles ou collectives qui nous ont coûté quelques buts », constate Geraerts. « Ici, par contre, on sent que toute l’équipe est plus impliquée, à commencer par Boniface et Nilsson, qui sont nos premiers défenseurs. Leur premier boulot, c’est de marquer des buts, d’être présents en zone de finition. Il est donc nécessaire, comme c’est également le cas pour nos milieux de terrain, de ne pas les brûler, de trouver le juste équilibre pour qu’ils ne perdent ni leur fraîcheur ni leurs qualités propres. Un Teuma, par exemple, doit être dangereux avec le ballon, qu’il doit toucher très souvent. Il peut donc courir différemment pour travailler et assurer sa part de boulot défensif. »

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