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Comment Blessin a rebattu les cartes 
Comment Blessin a rebattu les cartes 

VINCENT MILLER

Alexander Blessin ne repart pas sur les mêmes bases que son prédécesseur.PhotoNews

Le coach allemand a remis les compteurs à zéro à Saint-Gilles, bousculant les certitudes établies   l’an dernier par son prédécesseur Karel Geraerts. next

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Certes, tirer de grandes conclusions après une seule rencontre de championnat est prématuré. D’autant que ce vendredi soir, Anderlecht paraissait encore en rodage lors du derby, dans l’attente de renfort notamment au niveau de sa ligne médiane. Il n’empêche, plusieurs tendances se dessinent déjà à l’Union, où Alexander Blessin a clairement décidé de rebattre les cartes par rapport à la saison dernière.

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Les titulaires de l’an

dernier ne sont plus

assurés de leur place

À la surprise générale, le coach allemand avait décidé de laisser Lazare Amani sur le banc au coup d’envoi. Peu importe les états de service du milieu de terrain la saison passée : 52 matches toutes compétitions confondues, pour 7 buts et 9 assists. Une campagne pleinement aboutie qui avait même permis au médian ivoirien d’être appelé pour la toute première fois en équipe nationale. Par ce choix fort, Alexander Blessin a clairement fait passer un message à son groupe : les compteurs seront remis à zéro pour tout le monde. Pas question pour les titulaires de l’an dernier de se reposer sur leurs lauriers.

À une autre échelle, Gustaf Nilsson, qui n’avait pas démérité l’an dernier, a également dû s’asseoir sur le banc lors du derby. Même si, à sa décharge, l’attaquant suédois s’était cassé le nez durant la semaine et devait porter un masque. Tandis que Casper Terho, qui avait montré des choses intéressantes en fin de saison dernière ainsi qu’en préparation à la présente campagne, n’était, lui, même pas sur la feuille de match.

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Les remplaçants sous Geraerts reçoivent une nouvelle chance

La roue pourrait tourner pour les remplaçants de l’année dernière. Ainsi, trois joueurs souvent snobés par Karel Geraerts étaient au coup d’envoi du derby bruxellois. Et ils ont assurément marqué des points. Ainsi, Dennis Eckert Ayensa, préféré à Gustaf Nilsson et Elton Kabangu en pointe de l’attaque, n’a pas déçu son coach, inscrivant le premier but des siens et touchant la transversale. Cameron Puertas a pour sa part parcouru un nombre incalculable de kilomètres, et a été récompensé de tous ses efforts par un goal sur penalty. Enfin, Koki Machida a livré une prestation impeccable, toute en élégance et en aisance. « Ce sont tous des gens qui étaient déjà avec nous la saison passée et qui attendaient leur chance. L’avantage, c’est qu’on connaît leurs qualités et qu’ils n’ont donc pas eu besoin de temps d’adaptation », note Anthony Moris, le nouveau capitaine saint-gillois.

3

Les nouveaux se voient confier des

responsabilités

Alexander Blessin l’avait déclaré avant l’ouverture du championnat : « Les anciens doivent prendre leurs responsabilités, mais j’attends la même chose des nouveaux. » L’entraîneur saint-gillois n’a dès lors pu être que satisfait par le comportement de trois de ses recrues estivales, alignées dès le coup d’envoi vendredi. Kevin Mac Allister, Charles Vanhoutte et Mathias Rasmussen ne se sont en effet pas cachés pour leur première sous le maillot saint-gillois. Le premier et le troisième découvrant en outre la Pro League. « On voit que la direction ne s’est pas trompée sur la personnalité et la qualité des nouveaux », se réjouit d’ores et déjà Moris.

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Le système de jeu

évolue, sans être totalement bouleversé

Alors que depuis trois ans, l’Union avait l’habitude d’évoluer en 3-5-2, avec deux attaquants de pointe placés côte à côte, Alexander Blessin a innové lors du derby, sans pour autant tout révolutionner. Il a décidé de placer ses troupes en 3-4-3, avec Eckert comme seul attaquant de pointe soutenu par Rasmussen et Puertas. Le triangle médian a donc fait place à une sorte de carré en milieu du jeu. « Cette façon d’évoluer était une bonne solution pour aller mettre un pressing haut », réagit le joueur suisse. « Personnellement, c’est quelque chose qui me plait d’être libre, de faire des courses dans les espaces, de presser et contre-presser. »

À voir désormais si ces premières tendances se confirmeront vendredi soir à Sclessin.

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