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Cocchiere voit les Belges aller en demi-finale
Cocchiere voit les Belges aller en demi-finale

« Si la Belgique gagne, je ne sors pas du boulot ce lundi ! »

M.FA.
Qui mieux qu’Ignazio Cocchiere pour parler du choc tellement attendu entre la Belgique et l’Italie ce lundi ? L’Italien, qui a gagné le cœur des supporters à l’Union, a trouvé, en Belgique, une terre d’accueil pour s’épanouir. Du stade Marien au Parlement européen pour son activité professionnelle, il a trouvé tous les ingrédients pour s’y plaire. Avec sa bonne humeur habituelle, il a accepté d’être notre invité pour préfacer les matches de ce lundi à l’Euro.
Les rencontres entre la Belgique et l’Italie déchaînent toujours les passions. D’un côté, il y a les Belges qui rêvent d’une entame parfaite dans cet Euro où ils nourrissent une ambition légitime. De l’autre, les Italiens qui rêvent de faire taire les critiques sur la qualité de leur sélection. Et entre les deux, on retrouve des Belges d’origine italienne ou des Italiens installés en Belgique. C’est le cas d’Ignazio Cocchiere. Le chouchou des supporters de l’Union était notre invité pour préfacer ce choc si particulier à ces yeux.
« Concernant l’Italie, je ne sais pas trop à quoi m’attendre… », explique-t-il.
« Il faut déjà chercher loin pour trouver un joueur qui peut influencer un match. C’est aussi dommage que des joueurs comme Verratti ou Marchisio soient blessés. »
Doit-on y voir un signe qu’Ignazio voit la Belgique l’emporter ? Oui à en croire son pronostique (cf. ci-dessous). Mais l’attaquant italien sait qu’il risque d’être particulièrement charrié si ça venait à être le cas.
« Nous regarderons le match avec la délégation italienne au Parlement. Si on venait à perdre le match, nous ne sortirons pas de là ! (rires) »
Sur la compétition en tant que telle, Ignazio Cocchiere voit une lutte acharnée pour le titre tant convoité.
« Selon moi, une dizaine d’équipes peuvent gagner la Coupe. Et ce sera la plus en forme, pas forcément la plus forte. Je ne serais même pas surpris de voir une grande équipe sortie au premier tour. On parle beaucoup des matches amicaux de la Belgique mais si j’étais Belge, je serais content ! Être en forme maintenant, ce n’est pas une bonne chose… Je vois bien les Diables atteindre les demi-finales. Et là, tout se jouera sur des détails. »
Pour l’anecdote, Ignazio Cocchiere, qui n’est pas forcément un grand amateur de jeux vidéo, n’a gagné aucune de ces rencontres :
Belgique 4 – 0 Italie ; Irlande 2 – 0 Suède et République tchèque 2 – 1 Espagne.
« C’est plus facile de mettre un but à Anthony (Sadin, le gardien de l’Union) que de gagner à ce jeu (rires). Et ce n’est pas parce que je suis mauvais avec une manette en mains (rires) ! »
COCCHIERE AURAIT AIMÉ JOUER DAVANTAGE LA SAISON PASSÉE ET IL SOUHAITERAIT ENCORE ÊTRE UNIONISTE L’AN PROCHAIN

« Je n’ai rien eu   à me reprocher »

La venue d’Ignazio Cocchiere dans nos locaux était aussi l’occasion de revenir sur sa saison. Un exercice forcément marqué par un temps de jeu plus réduit au sein de son club de cœur.
« Mon contrat s’achève et l’an prochain, si je ne suis plus un joueur du club, j’irai les voir. Je suis devenu un Unioniste », explique-t-il.
Et lorsqu’on lui évoque l’intérêt du RWDM, l’attaquant italien réplique dans la foulée «ça pourrait me tenter mais honnêtement, je n’y pense pas. Je souhaite ne plus me focaliser sur le foot pendant quelques jours et semaines. J’ai besoin du temps de la réflexion », souligne-t-il.
Forcément, sa saison à l’Union lui laisse un petit goût amer, lui qui aurait tant aimé jouer davantage devant les supporters qui n’ont jamais cessé de lui chanter « sa » chanson.
« Je ne dis pas que je suis content de ma saison mais s’il y a bien une chose qui ne trompe pas dans le foot, ce sont les stats. J’ai fini avec le meilleur ratio de but(s) par minutes jouées (un but et deux transversales pour une nonantaine de minutes). Je ne peux donc pas avoir de regret et je ne peux rien me reprocher. »
Forcément, Ignazio Cocchiere a développé beaucoup d’attachement pour l’Union.
« J’ai bien sûr envie de faire une saison supplémentaire même si je sais que ce ne sera pas simple », explique-t-il avant de poursuivre « s’il fallait refaire une saison supplémentaire sans jouer, je pense que je le ferais. Si ce n’est pas possible, je trouverai d’autres défis. J’ai encore envie de démontrer mes qualités et de marquer des buts. Je ne suis toujours qu’au milieu de ma carrière. »
Quoi qu’il arrive et où qu’il soit la saison prochaine, Ignazio Cocchiere aura un regard plus qu’attentif sur l’Union. Y compris au Stade Roi Baudouin, enceinte d’accueil pour la prochaine saison en attendant que le stade Marien soit mis en conformité aux exigences de la licence.
« Mais l’Union sans le Parc Duden, ce n’est pas l’Union », conclut-il.
UNE VICTOIRE BELGE

Ses pronos

Comme chaque invité, en plus de jouer l’ensemble des matches du jour, Ignazio Cocchiere s’est prêté au jeu des toujours très difficiles pronostics. Le futur-ex attaquant de l’Union voit la Belgique s’imposer 2-0 face à l’Italie. Il voit également la Suède s’imposer dans sa rencontre face à l’Islande. Enfin, il ne voit pas l’Espagne connaître un faux-pas contre la République tchèque puisqu’il voit les Espagnols s’imposer largement avec un score de 1-4.

Prochain invité : Dani Morais (USG)

Pour préfacer Autriche – Hongrie et Portugal – Islande, c’est, cette fois, Dani Morais, l’attaquant portugais de l’Union qui va se prêter au jeu du défi sur une franchise bien connue de jeux vidéo. Retrouvez notre reportage complet dans votre quotidien ce mardi 14 juin.

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