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Les clubs se lancent dans le marketing 4.0
Les clubs se lancent dans le marketing 4.0

À côté des ténors européens qui dépassent tous les sommets en termes de « likes » (« J’aime ») sur leur page respective, les clubs bruxellois en quête de professionnalisation souhaitent travailler leur image. Un passage obligé pour attirer de nouveaux supporters et sponsors.

La professionnalisation de certains clubs bruxellois passe par les réseaux sociaux 

Football 

Un petit coup d’œil sur les pages Facebook des plus grands clubs européens suffit à donner le tournis. 103 millions pour Barcelone, 106 pour le Real Madrid et 73 pour Manchester United,

on est évidemment très loin de la réalité des clubs bruxellois. Pourtant, ça ne les empêche pas de souhaiter soigner leur image en proposant une page de plus en plus dynamique, vivante et donc… populaire.

Les clubs ont bien compris que pour étoffer leur base de fidèles supporters, les réseaux sociaux offrent un outil incontournable. Ils permettent de faire parler du club au-delà de leur implantation régionale et ouvrent la perspective de voir de nouveaux supporters venir garnir les rangs des existants. À partir de là, un ensemble de stratégies marketing peut se mettre en place.

D’abord en termes d’image. Plus il y a de membres sur une page, plus le club a d’atouts pour séduire d’éventuels nouveaux sponsors qui auraient, dès lors, une visibilité renforcée. Ensuite, pour faire vivre encore davantage le club sur la toile et bien sûr fidéliser dans le temps ces nouveaux supporters.

On comprend donc toute l’importance de soigner sa présence sur les réseaux sociaux. Anderlecht, avec son million

d’abonnés sur Facebook, l’a évidemment déjà bien compris. L’Union Saint-Gilloise, depuis plusieurs mois, et le RWDM, en pleine réflexion, sont en train de se donner les moyens de grandir sur la toile aussi.

Si le développement des clubs passe bien sûr par ces canaux-là, il est un fait certain que le premier axe de développement et de visibilité reste les résultats sportifs.

Plus de 17.000 likes   pour l’Union Saint-Gilloise

4 e plus belle progression l’an dernier parmi les clubs pro belges  

À l’Union, cela fait déjà de longs mois que le club a pris conscience de la nécessité de travailler son image. Une tâche confiée depuis à Alexandre De Meeter, également responsable de la communication sur les réseaux sociaux pour le Basic-Fit Brussels Basket.

« À côté de l’aspect sportif, la direction avait souhaité faire vivre ses réseaux sociaux et attirer un nouveau public », explique-t-il. « J’ai donc appliqué une stratégie qui a fait ses preuves dans d’autres compétitions

» européennes : c’est-à-dire offrir quelque chose aux fans à travers des vidéos, des statistiques, etc. Ce qui est important, c’est de faire vivre la page.

Un choix payant puisque le nombre de « likes » sur la page est passé de 7.000 à plus de 17.000 aujourd’hui et ce en quelques mois.

Si la progression a été impressionnante, et même la 4 e plus belle progression pour les clubs professionnels belges ces derniers mois, elle ne permet pas encore au club de pouvoir s’en servir pour attirer significativement de nouveaux sponsors.

« Je dirais qu’en Belgique, il faudrait atteindre les 50.000 likes pour espérer monétiser ce chiffre et attirer des sponsors. Mais c’est clairement une donnée devenue importante. Je connais des sponsors qui demandent le nombre de likes, le public-cible, ce qui est populaire, ce qui l’est moins, la tranche d’âge, etc. Cette donnée, à terme, peut nous permettre de nous associer avec de nouveaux sponsors, même localement et qui pourraient toucher leur public. Prenons le cas de commerces locaux

» saint-gillois, ils pourraient profiter de la visibilité du club.

Dépendant du sportif

Mais Alexandre De Meeter n’est pas dupe. Il sait pertinemment bien que le premier ingrédient vient du succès sportif de l’équipe.

« Sur la page, ce sont d’ailleurs les posts d’une victoire qui fonctionnent le mieux. Et lors d’une défaite, c’est nettement moins bon. »

Tout l’intérêt réside justement à coupler les deux pour permettre au club de poursuivre son développement.

L’arrivée de nouveaux joueurs permet, aussi, et parfois, de faire un sacré bon. C’était le cas lorsque Héritier Luvumbu a posé ses bagages à Saint-Gilles.

« Il avait plus de likes que le club à ce moment-là (ndlr. il compte environ 14.000 likes) donc oui il y a eu une hausse importante. »

Mais depuis le club a poursuivi sa croissance avec la ferme intention de voir ce nombre encore grandir à l’avenir.

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