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C’est reparti pour trois semaines infernales  
C’est reparti pour trois semaines infernales  

Derniers jours calmes pour les Unionistes.L. Dieffembacq/Belga

L’USG a pu reprendre son souffle ce week-end avant la poursuite de son programme infernal. Car les Saint-Gillois vont enchaîner  7 rencontres en 3 semaines. Pas de quoi, pour autant, effrayer  le nouveau préparateur physique du club, Balder Berckmans. prevnext

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Sevrée de football ce week-end (son match face à l’Antwerp ayant été remis au mercredi 31 août), l’Union a pu recharger ses batteries entamées depuis le 23 juillet et le début du championnat. Une mini-pause bienvenue pour les hommes de Karel Geraerts qui avaient disputé six rencontres en trois semaines, dont ce fameux double affrontement avec les Rangers. Un court break qui offre l’occasion de réaliser un premier état des lieux de la forme physique des Saint-Gillois après ces premières semaines de compétition. « Ils sont bien. Mais en football, il n’y a pas que le physique qui entre en ligne de compte », fait remarquer Balder Berckmans, le nouveau préparateur physique de l’USG. « Il y a plein d’autres aspects qui peuvent expliquer les performances. Comme le mental bien évidemment. On peut par exemple affirmer qu’on était très bien physiquement à l’aller contre les Rangers. Mais que cela s’est moins bien passé contre Malines (NDLR : avec une défaite 3-0) sans qu’on en connaisse la raison exacte. Était-ce physique ? Était-ce psychologique ? C’était très compliqué à savoir. »

L’Europa League va arriver

Cette première partie de championnat derrière eux, les Unionistes se concentrent désormais sur les prochaines semaines qui s’annoncent, elles aussi, très intenses. Car en une vingtaine de jours à dater de ce dimanche 28 août, ils disputeront sept rencontres. Et non des moindres. Après la réception du Sporting d’Anderlecht ce week-end, ils se rendront à l’Antwerp et à Zulte. Et enchaîneront ensuite par leur premier match de groupe de l’Europa League (dont le tirage au sort aura lieu ce vendredi 26 août). S’en suivront la réception de Genk, un second match en coupe d’Europe et un déplacement à Eupen le week-end des 17 et 18 septembre. Seulement alors, les Saint-Gillois pourront enfin souffler. Les Diables rouges, engagés en Ligue des Nations, leur offriront en effet un court répit. Avant qu’ils ne repartent de plus belle jusqu’à la Coupe du monde en novembre.

Durant les prochaines semaines, l’Union sera donc en représentation tous les trois ou quatre jours. Et naturellement, la récupération entre chaque match devrait jouer un rôle capital. « En général, le lendemain d’une rencontre, on réunit les joueurs par groupes de trois ou quatre. Ils se font masser. Ils vont en salle de gym. Ils font de la cryothérapie. Et ils vont à la piscine. Ce dernier point est très important à mes yeux car cela leur permet de faire des exercices sans contacts et sans impacts. La veille du match, elle, est dédiée à la réactivation physique. Mais aussi à des exercices techniques et tactiques, ce dont les joueurs ont naturellement besoin. »

Intensité

Durant cette période, les Saint-Gillois le savent : ils n’auront pas, ou que très peu, de jours de congé. Et ils y sont préparés. « En fait, on ne donne pas beaucoup de jours de libre. Sauf si on estime que c’est nécessaire au niveau mental. Après le match à Ibrox par exemple, on a dit aux joueurs qu’ils pouvaient rester chez eux, même si le centre d’entraînement restait ouvert à ceux qui le voulaient. Et ce, afin qu’ils puissent se ressourcer en famille. Car la déception était énorme sur le chemin du retour de Glasgow. »

Les Jaune et Bleu ont toutefois évacué leur déception quelques jours plus tard en battant Courtrai, ne semblant pas le moins du monde touchés physiquement. « En fait, ceux qui étaient déjà là l’année dernière sont en bonne forme physique. Ils ont beaucoup joué, jusqu’en toute fin de saison puisque l’Union était arrivée en playoffs. Ils avaient dès lors déjà l’habitude d’enchaîner. Il faut par contre rester prudent avec les nouveaux qui doivent s’adapter à une nouvelle compétition et à son intensité. »

En parlant d’intensité, celle-ci devrait être à son paroxysme ce dimanche lors du derby bruxellois. Une rencontre que les Saint-Gillois devraient naturellement aborder avec plus de fraîcheur physique que leur adversaire, encore engagé en barrage de la Conference League cette semaine.

BALDER BERCKMANS 

Angleterre, Russie, Arabie saoudite, Singapour, Australie :   un globe-trotter à l’Union  

V.M.

D. Waem/Belgaprevnext

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Thibaut Meyer parti accompagner Felice Mazzù à Anderlecht durant l’entre-saison, l’Union Saint-Gilloise avait dû se mettre à la recherche d’un nouveau préparateur physique. Son choix s’est finalement porté sur Balder Berckmans, ce Malinois de 34 ans qui dispose déjà d’une belle petite expérience dans le monde du football. Mais pas que.

« 

C’est à Malines que j’ai débuté chez les jeunes 

», explique-t-il. « 

Durant mes études, j’ai pu être envoyé à Manchester City car les deux clubs avaient des accords de coopération. J’avais demandé de pouvoir y faire un stage au sein de l’Elite Development Squad, l’école des jeunes du club mancunien. J’ai notamment eu l’occasion d’y rencontrer Kolo Touré, Micah Richards ou encore Vincent Kompany. Mais pas Roberto Mancini qui était le coach de l’équipe première à l’époque. 

»

Fort de cette expérience, Balder Berckmans intègre ensuite le staff d’Al-Ahli en Arabie Saoudite, avant de rejoindre Franky Vercauteren à Samara en Russie. « 

J’y ai passé une très bonne saison, dans des conditions très professionnelles. Mais la vie en Russie, par contre, c’était différent 

», sourit-il.

Tennis

Après une collaboration de cinq mois avec… Janko Tipsarevic, le joueur de tennis serbe ancien numéro 8 mondial, Balder Berckmans s’engage avec… la fédération de football de Singapour. « 

À l’époque, Michel Sablon en était le directeur technique 

», précise le préparateur physique qui prendra ensuite la direction de l’Australie et du Central Coast Mariners FC. « 

Pour des raisons familiales, après cette expérience, j’ai décidé de me rapprocher de la Belgique et me suis engagé avec le FC Twente aux Pays-Bas. 

»

C’est finalement en 2020 qu’il fait son retour dans le Plat Pays, et à Waasland-Beveren plus précisément (aujourd’hui SK Beveren). Deux ans plus tard, le voilà donc à l’Union Saint-Gilloise. « 

Je connaissais Karel Geraerts que j’avais rencontré lors d’un stage au FC Bruges durant mes études. Mais c’est Chris O’Loughlin (NDLR 

: le directeur sportif de l’USG) qui m’a contacté. J’ai accepté et Beveren ne m’a pas mis de bâtons dans les roues pour que je parte. Il s’agit en tout cas pour moi d’une très belle opportunité dans un club familial et suivi par des passionnés. Il n’y avait qu’à voir le feu que les fans ont mis à Louvain face aux Rangers… 

»

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