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“Ce travail au RWDM,c’était avant tout une passion”
“Ce travail au RWDM,c’était avant tout une passion”

Après 23 années passées
au RWDM, Michel Vossaert
a été remercié par le club.

C’ est via un post sur son

compte Facebook que Mi-
chel Vossaert a expliqué

qu’il avait été remercié

par la direction du RWDM il y a quel-
ques jours. Véritable cheville

ouvrière du club molenbeekois, im-
pliqué dans la vie quotidienne de

l’école des jeunes du club, son départ

en a surpris plus d’un, comme en té-
moignent les nombreuses marques

d’affection reçues. Il faut dire que Mi-
chel Vossaert, c’est 23 ans d’engage-
ment au service des pensionnaires

du stade Machtens. “Durant ces 23 an-
nées, mon épouse et moi-même nous

nous sommes investis sans relâche pour

le club et sommes fiers du parcours réa-
lisé à vos côtés. Le RWDM était devenu

notre deuxième famille. De la première
faillite du RWDM à la renaissance du
club en 2015, beaucoup de choses ont
évolué dans le club mais notre passion

et notre engagement sont restés in-
tacts”, a-t-il indiqué sur les réseaux so-
ciaux.

Malgré l’amertume légitime, Mi-
chel Vossaert souhaite ne garder que

les bons moments de cet important
chapitre de sa vie, comme il nous l’a

confié lorsque nous l’avons rencon-
tré ce jeudi. “Je ne pensais pas que mon

aventure au RWDM allait se terminer

comme ça, j’aurais préféré une autre fin
que celle que je viens de vivre. Mais je

ne veux pas avoir de rancœur ou m’api-
toyer sur mon sort. Je préfère garder en

tête les très nombreux moments que j’ai
vécus dans ce club.”
Le RWDM, Michel Vossaert l’a
d’abord connu gamin, lorsque son
père l’a emmené voir un match du

Daring à l’époque. La passion s’est ra-
pidement installée et en 1996, celui

qui jouait au basket plutôt qu’au

football, prenait ses premières fonc-
tions au sein du club molenbeekois.

“Je suis arrivé au club car mon fils y
jouait. J’ai été délégué, arbitre lorsqu’il
fallait dépanner, et puis j’ai rejoint le
bureau. J’ai connu pas mal de monde,
pas mal de présidents, je n’ai jamais

compté mes heures et, le plus impor-
tant, il y avait une confiance mutuelle

avec les parents. Ce travail a toujours

pris beaucoup de mon temps mais pour
moi, c’était avant tout une passion.”
Une passion toujours bien présente
et qu’il souhaite continuer à vivre.
“Mon aventure à Molenbeek s’arrête ici
mais un nouveau chapitre peut s’ouvrir
dans un autre club. Je vais regarder vers
l’avenir, tout en ayant toujours un œil
sur le RWDM, à qui je souhaite le
meilleur.”

“Malgré les faillites, on s’est toujours relevé”

Durant toute son aventure à Molenbeek,
Michel Vossaert a la particularité d’avoir
connu plusieurs faillites. “La première, la
plus marquante, c’est celle du RWDM

en 2002. Dès l’année suivante, Strom-
beek devient le Football Club Molen-
beek Brussels Strombeek et prend le

relais au stade Machtens pour devenir
par la suite le FC Brussels. Le nom
‘RWDM’ n’existait plus mais malgré tout,
pas mal de supporters avaient suivi.

Une aventure qui se terminera égale-
ment en faillite en 2014, même si Marc

Roosens nous a permis d’évoluer en-
core une saison avec les jeunes.”

Michel Vossaert reste alors un an sans
club, jusqu’à la résurrection du RWDM

en 2015. “Pas mal d’anciens sont reve-
nus au bercail et un an après la création

de l’équipe première, nous relancions
l’école des jeunes au stade Machtens.”
Pouvoir reconstruire après chaque
faillite, c’est l’une des fiertés de Michel
Vossaert. “Une faillite fait toujours mal,
du jour au lendemain on ferme boutique
et tout le travail est anéanti. Mais on
s’est à chaque fois relevés grâce à la
volonté de toutes ces personnes qui ont
bataillé pour que les jeunes puissent

continuer à grandir et que le club re-
trouve la réputation qui lui a permis de

faire partie des meilleures écoles de for-
mation du pays.”

Ses trois meilleurs souvenirs

“La remontée en D1 de l’équipe première avec Patrick
Thairet, Butera, Salievski. Je me souviens de cette victoire 1-4 à
Mons et puis du retour des joueurs au stade, où les trois quarts
d’entre eux sont arrivés avec le crâne rasé.”
2 “Une victoire avec nos minimes lors d’un tournoi de jeunes
organisé à Bierbeek. Jean-Paul Pira était le coach de cette
équipe à l’époque, j’étais le délégué. Nous avions une très

belle équipe, qui avait notamment battu Anderlecht et le Stan-
dard en championnat.”

3 “Les deux titres vécus depuis la renaissance du RWDM.
Celui de D3 en D2 amateurs et l’année suivante de D2 en D1
amateurs. Recommencer à zéro avec une bande de jeunes, et
puis attirer quelques anciens professionnels de la maison
comme Cabeke et arriver au top, c’est quelque chose que je

n’oublie pas. Un souvenir que beaucoup de supporters parta-
geront certainement avec moi.”

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