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Burgess : « Nous n’avons peur de personne »  
Burgess : « Nous n’avons peur de personne »  

Il vit à Anvers depuis son arrivée à l’Union il y a deux ans mais il aimerait déménager à Bruxelles prochainement.

Confiance : voici le maître-mot du côté de l’Union à l’approche de la double confrontation avec Bruges. C’est ce qu’on a pu ressentir dans le chef de Christian Burgess (30 ans), le patron de la défense saint-gilloise. L’Anglais profite en outre de cette interview pour se dévoiler.  next

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Christian Brugess, quel est l’état d’esprit du groupe avant de rencontrer Bruges à deux reprises ?

Très positif. Nous avons pris beaucoup de confiance lors de notre match contre l’Antwerp. Nous croyons en nous. De plus, nous jouons à la maison. Nous sommes prêts à livrer une grosse prestation.

Vous paraissez sûrs de vous. D’où vous vient une telle confiance ?

Nous avons fini le championnat en première position avec cinq points d’avance sur Bruges. Nous n’avons peur de personne. Bien sûr, nous avons du respect pour nos adversaires mais nous avons largement mérité le droit d’être en Champions Playoffs.

D’après vous, qu’est-ce qui va faire la différence lors de ces deux matches ?

Les détails. Il faudra être impitoyable. D’autant que Bruges a d’excellents joueurs. Si tu regardes le noyau, il a énormément de valeur. De plus, les Brugeois ont joué la Ligue des champions.

Le grand public belge a appris à vous connaître cette saison. Mais comment vous décririez-vous, vous, en tant que défenseur ?

Je dirais que je suis un joueur intelligent qui utilise sa tête. Et que je suis agressif dans les duels.

Vous inspirez-vous de certains défenseurs à travers le monde ?

J’aime vraiment bien Virgil Van Dijck. Tout comme John Stones pour l’habilité qu’il a avec le ballon. Et j’apprécie également Aymeric Laporte.

Précédemment dans votre carrière, avez-vous toujours occupé cette place de défenseur central ?

Non. J’ai joué comme milieu de terrain de 12 à 17 ans. Mais je suis ensuite redescendu comme défenseur car c’était la position à laquelle j’avais le plus de chances de devenir professionnel.

Quelle est votre spécialité ? Quelle est la chose que vous préférez faire en tant que défenseur ?

Je ne vais pas parler de clean-sheets car c’est quelque chose qu’on réalise de manière collective. Moi, ce que j’aime, c’est plutôt faire un tackle salvateur lorsqu’un attaquant est prêt à marquer un but. Ou bien faire un « block » juste au bon moment. Ou encore arrêter une balle sur la ligne. C’est le genre de choses qu’on peut aussi célébrer, tout comme un but.

Vous parlez de goals. Vous en avez marqué quatre cette saison. Est-ce un total qui vous satisfait ?

J’aurais préféré en marquer un ou deux en plus car j’en ai eu les opportunités. Mais cela reste un bon bilan, oui.

Avant d’arriver à l’Union il y a deux ans, vous jouiez en Angleterre. Y a-t-il une différence entre défendre de l’autre côté de la Manche et défendre en Belgique ?

Ce n’est pas le même travail. Mais tout dépend dans quelle division tu joues. En Angleterre, au plus tu descends, au plus c’est physique et au plus il y a de ballons aériens. Cela va vite donc il faut prendre les bonnes décisions.

En parlant d’Angleterre, vous n’avez jamais joué en Premier League. Est-ce un rêve ?

Bien sûr, mais je pense que ma chance est passée. On ne peut jamais dire jamais mais je ne m’attends pas à ce qu’un club vienne me chercher. J’ai 30 ans maintenant et, en Premier League, ils veulent de jeunes joueurs. Et puis, tout le monde à travers le monde veut rejoindre ce championnat. Ce rêve est passé mais j’apprécie mon temps ici à l’Union. Et je me dis qu’il y aura peut-être la Ligue des champions l’année prochaine. Ce qui est quelque chose dont je n’aurais jamais osé rêver auparavant.

Vous évoquez déjà l’année prochaine. Est-ce à dire que vous allez rester à l’Union ?

Oui, j’en suis plutôt sûr. J’ai encore un an de contrat avec un an supplémentaire en option. Donc techniquement, j’ai peut-être encore deux ans à jouer ici. Mes plans sont donc bel et bien d’être toujours là l’année prochaine.

Quelle équipe rêveriez-vous d’affronter en Ligue des champions si vous vous qualifiez ?

Barcelone, ce serait bien. Mais le Bayern aussi. Si Lewandowski est toujours là, ce serait incroyable de pouvoir l’affronter. Sans oublier des équipes comme le Real Madrid ou la Juventus. Ce serait tellement spécial de pouvoir jouer dans ces stades.

Et si vous pouviez choisir un club dans lequel jouer un jour. Lequel serait-il ?

Barcelone. Car j’ai grandi en adorant voir jouer ce club avec des joueurs magiques en son sein comme Piqué, Iniesta, Xavi ou Busquets. Toutefois, cela ne me dérangerait pas de rejoindre le club dont je suis supporter, West Ham. C’est dans l’est de Londres et c’est là où ma famille vit.

Vous avez la nationalité anglaise mais vous avez également du sang écossais dans vos veines par votre grand-mère. Jouer un jour pour une de ces deux équipes nationales, y croyez-vous ?

Techniquement, je pourrais effectivement jouer pour l’Angleterre ou l’Écosse. Mais je préfère me concentrer uniquement sur mon club. Je ne m’attends pas à ce qu’on m’appelle. Même si on ne peut jamais dire jamais. Et que jouer une Coupe du monde serait incroyable (sourire).

Laissons le football un instant de côté. Où en êtes-vous dans l’apprentissage du français ? Vous suivez des cours assidûment depuis votre arrivée en Belgique…

Effectivement, toutes les semaines, j’ai des leçons de français à l’Université d’Anvers. Je m’améliore mais ce n’est pas facile car je ne connaissais vraiment pas un mot de la langue de Molière lorsque j’ai débarqué. En fait, je vis à Anvers depuis deux ans mais mon idée est de déménager à Bruxelles prochainement. Car d’une part, je veux améliorer mon français. Mais d’autre part, j’aimerais aussi être plus impliqué dans la vie de la ville.

Justement, connaissez-vous bien Bruxelles ?

Maintenant oui car ma copine est francophone de Bruxelles. C’est aussi pour cela que je veux venir y vivre (sourire).

En dehors de Bruxelles et Anvers, avez-vous visité d’autres lieux en Belgique ?

J’aime bien aller me promener dans les Ardennes, faire de longues balades dans la nature et la forêt. Cette partie de la Belgique est juste magnifique.

Pour conclure, avez-vous déjà pensé à ce que vous ferez si l’Union est championne ?

Alejandro Millan m’a dit qu’on me couperait mes cheveux. Mais je lui ai dit non car ils font partie de ma personnalité. Je célébrerai cela avec ma famille et mes amis autour de quelques bonnes bières (rire).

Des bières belges ?

Oui. J’aime la Vedette IPA. Et j’aime aussi beaucoup les bières de Brussels Beer Project (sourire).

Ruud Vormer, de leader indispensable à joker discutable  

Photo Newsprevnext

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D’indispensable leader qu’il était il y a quelques mois encore, Ruud Vormer est de toute évidence devenu à son corps défendant un joker discutable, presque encombrant au Club. Alors que les astres semblaient s’aligner pour que le Néerlandais de 33 ans puisse retrouver sa casquette de capitaine actif pour diriger le navire « blauw en zwart » en vue des quatre dernières échéances de Champion’s Playoffs encore au programme, il se pourrait bien, d’après certaines indiscrétions, que le fougueux Colombien Eder Balanta obtienne tout de même la préséance sur l’expérimenté Néerlandais sur la pelouse de l’Union, dimanche.Pourtant, Balanta présente un profil plus défensif que celui de Vormer, rôle que prend déjà en charge Denis Odoi juste devant la défense, et ne « matche » pas réellement avec les ambitions de jeu de possession d’Alfred Schreuder. Vendredi, l’entraîneur du Club a évidemment logiquement noyé le poisson à 48 heures du premier de ces deux affrontements entre les deux premiers de D1A « qui auront une saveur de Ligue des champions », selon le technicien néerlandais. « La blessure de Rits est embêtante bien sûr, parce qu’il a énormément progressé cette saison. Il n’a pas son pareil pour stabiliser l’équipe, pour lui apporter un certain équilibre. Cette semaine, on a testé différentes options pour le suppléer et il nous reste du temps avant de prendre la bonne décision. Une chose est sûre : hormis Mats, dont la force mentale est impressionnante, tout le monde est prêt pour ces deux matches. »Petit flash-back. Dimanche passé, lors du « Topper » à Anderlecht, Mats Rits se blesse au genou tout seul après avoir été feinté par un petit pont génial de Joshua Zirkzee.Verdict : une rupture des ligaments croisés antérieurs qui l’écartera des pelouses belges et européennes pendant six mois au moins, lui qui disputait certainement la meilleure saison de sa carrière. Appelé à suppléer l’Anversois sur le champ, avec Denis Odoi à ses côtés et derrière son complice de toujours, Hans Vanaken, Ruud Vormer apparut quelque peu brouillon, légèrement emprunté et pas toujours percutant comme il peut l’être. Mais Vormer, qui avait tout de même entamé la saison en qualité de titulaire sur la scène nationale – pas en Ligue des champions, où il n’a grappillé que des miettes du festin européen -, a toujours été un diesel qui a besoin de temps pour montrer son meilleur côté : celui du roquet parfois arrogant qui ne lâche rien, qui est animé d’une formidable rage de vaincre communicative et doté d’un coup de patte chirurgical sur phases arrêtés. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si quatre de ses cinq assists de la saison sont venus de coups de coin. Pourtant, avec le poids des ans, la montée en puissance de Rits et la concurrence grandissante des jeunes Cissé Sandra (18 ans) voire Noah Mbamba (17), Vormer a depuis lors dû revoir ses ambitions à la baisse, réapprendre à retourner dans l’ombre, lui qui ne vit que pour son métier. Dans son cercle intime, il se dit que Vormer a surtout pesté après le terrible camouflet que Philippe Clement lui avait infligé en le laissant sur le banc face au PSG mais qu’il a su passer au-delà grâce à l’appui indéfectible de Roos, sa femme depuis plus de quinze ans.Après avoir retrouvé des couleurs suite à l’arrivée de Schreuder, il a dû retourner à nouveau sur le banc ces derniers temps et ne laisse pas, ou plus, trop transparaître ce mal-être bel et bien présent, lui qui a tout gagné ou presque à Bruges (4 titres, 1 Coupe et 3 Supercoupes de Belgique, un Soulier d’or). A presque 34 ans – il les fêtera mercredi prochain, jour de la seconde confrontation avec l’Union… -, Vormer doit à présent accepter de ne plus jouer les premiers rôles malgré le maintien de son statut de capitaine réserviste. Sur les dix derniers matches de championnat, durant lesquels Bruges a enchaîné neuf succès et un partage sur la pelouse d’Anderlecht, le Batave n’a disputé que 175 minutes sur les 900 possibles.Le voir à nouveau présent sur le banc de l’Union, dimanche après-midi, pourrait lui asséner un nouveau coup au moral probablement fatidique à un peu plus d’un an de la fin de son contrat en Venise du Nord…

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