«Ce sera du 50-50» avance prudemment, mais avec ambition, l’ailier droit de l’Union.Belga
Après le 1-1 de l’aller, l’Union doit battre Leverkusen (ce soir 21h) pour retrouver le dernier carré d’une Coupe d’Europe 64 ans après sa demi-finale de Coupe des Villes de Foires. Le team bruxellois est ambitieux à l’instar de son ailier néerlandais. next
Près de 64 ans après sa demi-finale de Coupe des Villes des Foires face à Birminghan City, l’Union rêve de retrouver le dernier carré d’une compétition européenne. Il lui faudra pour cela battre le Bayer Leverkusen avec qui elle a partagé l’enjeu 1-1 à l’aller la semaine dernière. Les Saint-Gillois, en pleine confiance, croient en leur chance. À l’instar de Bart Nieuwkoop, l’ailier droit néerlandais qui en profite pour revenir sur sa toute grosse saison, et pour évoquer son avenir.
Bart Nieuwkoop, comment estimez-vous les possibilités de voir l’Union passer au prochain tour ?
Ce sera du 50-50. Nous avons un petit avantage de jouer à domicile devant nos fans. Mais ce sera un match compliqué.
Le fait d’avoir partagé l’enjeu à l’aller vous convient-il mieux ? Cela avait été le cas face à l’Union Berlin. Et on connaît la suite…
Je pense que le résultat de l’aller est logique car ils ont aussi eu des grosses possibilités en seconde mi-temps. Ils méritaient de marquer un goal. Mais de notre côté, on a déjà montré qu’on savait jouer pour gagner les matches retours.
Personnellement parlant, vous êtes l’Unioniste le plus expérimenté en Europe. Donnez-vous des conseils à vos coéquipiers ?
Non pas vraiment car je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. En plus, chacun a désormais de l’expérience car il s’agira tout de même de notre onzième match européen cette saison. Et nous apprenons énormément de toutes ces rencontres.
Justement, quel genre de joueur êtes-vous dans le vestiaire ?
Je parle quand il le faut mais je suis plutôt du genre à montrer les choses sur le terrain. Il y a des gars comme Teuma, Moris ou Burgess qui prennent plus facilement la parole que moi.
Si l’Union se qualifie pour les demi-finales, elle pourrait rencontrer Feyenoord, votre ancien club…
Ce serait totalement fou ! Mais nous avons encore un gros match à jouer avant cela. Toutefois, c’est vrai que Feyenoord est actuellement très fort, aussi bien en championnat qu’en Europa League.
Pensez-vous que Feyenoord nourrit aujourd’hui des regrets de vous avoir laissé partir gratuitement il y a deux ans ?
Non, je ne le pense pas. Car il a ramené de très bons joueurs et est en tête du classement en Eredivisie.
Comment les gens aux Pays-Bas analysent-ils votre parcours ?
Je sais qu’ils suivent mon actualité. Et qu’ils sont contents de la façon dont ça se passe pour moi. Au début, les gens ne savaient pas où j’allais. Mais aujourd’hui, tout le monde aux Pays-Bas connaît l’Union. Et voient que les choses se passent admirablement pour moi.
Vous avez désormais joué plus de matches pour l’Union (83) que pour Feyenoord (81). Quel sentiment cela vous procure-t-il ?
Je savais que si mon corps était prêt à enchaîner les matches, j’allais rapidement atteindre un grand nombre de rencontres disputées. Je ne peux dès lors être que satisfait.
Cette saison, vous avez marqué 4 buts et distribué 8 assists. Êtes-vous satisfait de vos statistiques ?
Je suis plutôt content oui. J’aurais même pu les améliorer si ce but annulé face à Saint-Trond -qui avait peut-être passé la ligne- m’avait été accordé. Mais je n’ai pas non plus l’impression d’être un joueur trop offensif. Le flanc gauche, avec Lapoussin et Adingra, est certainement plus offensif que le mien.
Vous n’avez marqué que contre des grandes équipes cette saison : le Standard, Bruges, Anderlecht, l’Antwerp. Peut-on dire que vous êtes l’homme des grandes rencontres ?
Je ne sais pas. Mais en tout cas, ce sont des matches où vous voulez vous montrer. Je pense toutefois que c’est plutôt une coïncidence car je veux prester également face à des adversaires plus modestes.
Il vous manque toutefois encore un but en Europa League cette saison…
Effectivement. J’avais scoré contre Braga à l’extérieur mais malheureusement, ce but avait été refusé par le VAR. J’espère que cela va venir. Mais si quelqu’un d’autre marque, je n’aurai aucun problème avec ça.
Vous pensez à Boniface ?
On voit dans les grands matches, comme à Leverkusen, la façon dont il se démène et travaille pour l’équipe. Et en fin de compte, ses qualités se révèlent aussi dans les actions individuelles. Lorsque nous sommes sous pression, nous pouvons lui laisser le ballon. Et il marque très facilement. Ce qui est très bien pour l’équipe.
Votre contrat avec l’Union prendra fin en juin 2024. Des discussions pour le renouveler ont-elles déjà eu lieu ?
Non, il n’y a pas de discussion. Et je ne sais pas ce qu’il va se passer. Mais en ce moment, je suis concentré sur la fin de la saison. Les grands moments arrivent et je veux jouer tous les matches.
On verra ensuite ce qui est le mieux. Je pense qu’on discutera de cela après les playoffs.
Donc pour l’heure, vous ne pouvez pas garantir que vous serez toujours bien à l’Union la saison prochaine ?
J’ai 27 ans et je suis ambitieux. Peut-être que je voudrai essayer quelque chose de différent. Mais d’un autre côté, sportivement parlant, c’est pratiquement impossible de faire un meilleur pas en avant. Nous devrons voir à la fin de la saison quelle est la meilleure option pour moi et pour le club.
Y a-t-il un championnat qui vous fait rêver ?
Pas spécialement, mais le championnat italien est intéressant car on y joue souvent en 3-5-2, comme à l’Union. Ce qui est un bon dispositif pour les ailiers.
Rencontrer l’AS Rome au prochain tour ne serait donc pas pour vous déplaire ?
Il faut d’abord l’atteindre ce prochain tour (sourire).
Pour conclure, espérez-vous être appelé un jour en équipe nationale ? Avez-vous déjà eu des contacts avec Ronald Koeman ?
Non, mais il faut dire qu’il y a beaucoup de concurrence à ce poste. Avec Koeman, les Pays-Bas ont recommencé à jouer en 4-3-3. Et au poste de latéral, il y a beaucoup d’options différentes.
Pourriez-vous être un bon concurrent à Denzel Dumfries ?
Je pense que je fais une très bonne saison, et que je reste même sur deux bonnes saisons. Mais il y a tellement d’arrières néerlandais qui réussissent bien… En tout cas, je ne regarde pas trop à cela. Je ne me concentre que sur mon jeu.
Clap 50 pour Karel Geraerts sur le banc de l’Union : « Je me sens très bien ici »
V.M.
Les premiers pas de Geraerts comme T1 sont amplement réussis.Belga
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Ce jeudi soir, Karel Geraerts sera sur le petit banc de l’Union pour la cinquantième fois (!) de la saison, lui qui a commencé sa carrière de T1 en juillet 2022. « Je suis content de la façon dont les choses se passent. Mais il reste encore un mois et demi de compétition à bien gérer. Et personnellement, je me sens très bien ici », déclarait-il en conférence de presse ce mercredi. Un coach que la direction saint-gilloise aimerait voir rester la saison prochaine.
« Ne pas donner d’espace et penser à aller de l’avant »
« Si cela me flatte ? Je reste surtout concentré jour après jour sur ma tâche. Évidemment, lorsque les choses vont bien, il y a toujours de l’intérêt. Et ce, pour tout le monde au sein du club. Mais ma priorité reste le sportif. Au cours du mois et demi à venir, je veux créer quelque chose de beau avec l’équipe et on verra ensuite pour l’avenir. »
Le T1 unioniste est donc pleinement concentré sur Leverkusen, un adversaire qu’il sait redoutable. « Il ne faudra pas lui donner trop d’espace. Car c’est une équipe qui allie vitesse et technique. Mais dans l’autre sens, il faudra aussi penser à aller vers l’avant. »
S’il ne devrait pas y avoir de surprise dans la composition de base, Koki Machida devrait toutefois prendre la place de Siebe Van der Heyden, suspendu pour abus de cartons jaunes. Il s’agirait des toutes premières minutes européennes dans la carrière du joueur japonais. « Pour cette raison, il était important pour lui de jouer dimanche dernier contre Seraing. Il a pu prendre du temps de jeu et du rythme de match. Je suis très satisfait de sa prestation. Mais j’ai deux options pour remplacer Siebe. » L’Anglais Ross Sykes, également titulaire ce week-end, étant une autre possibilité.
Lynen a pu recharger les batteries
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Lynen a pu recharger les batteries
Senne Lynen était bel et bien à l’entraînement ce mercredi matin, lui qui n’était pas monté au jeu face à Seraing ce week-end. « Après l’aller à Leverkusen jeudi dernier, je sentais que le match de dimanche venait un peu vite, car j’avais beaucoup joué dernièrement. Mais je suis de nouveau bien », glisse le milieu de terrain, très ambitieux avant cette manche retour. « On a fait un très bon match et forgé un excellent résultat à l’aller. Ce qui nous donne une belle chance de nous qualifier. Comment l’abordera-t-on ? Il sera important de bien gérer, de bien défendre et donc de ne pas tout mettre vers l’avant. Mais aussi de jouer pour gagner. »
devant 400 collaborateurs de leverkusen !
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Pirard.
Lucas Pirard est le seul absent de marque de la sélection de Karel Geraerts. Le deuxième gardien saint-gillois souffre toujours du dos. « On attend encore des nouvelles du médecin », glisse le coach. Cela signifie que, si Anthony Moris venait à avoir un problème, c’est le jeune Joachim Imbrechts, 21 ans, qui serait amené à le remplacer. Le portier, qui possède des origines suédoises, disputerait alors ses toutes premières minutes avec l’équipe A de l’Union.
Entraînement.
Contrairement à l’Union qui s’était entraînée la veille du match aller à la BayArena, le Bayer Leverkusen, lui, n’a pas foulé la pelouse du Lotto Park ce mercredi. Les Allemands se sont entraînés au matin dans leurs installations, avant de prendre la route de Bruxelles.
Stade.
Le Lotto Park est sold-out depuis belle lurette pour cette rencontre. Les 17.000 tickets mis en vente avaient en effet tous rapidement trouvé preneurs. Comme au tour précédent, les places réservées à la Mauves Army et aux South Leaders n’ont pas été ouvertes à la vente. Du côté allemand, ils seront près de 1.200 à faire le déplacement. À noter que le club du Bayer se déplacera avec… 400 collaborateurs (personnel administratif, membres de l’école des jeunes, etc.) !