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« Avec Ancelotti, j’ai perdu la confiance que Mourinho m’avait donnée »  
« Avec Ancelotti, j’ai perdu la confiance que Mourinho m’avait donnée »  

Formé au Real Madrid, José Rodriguez veut apporter toute son expérience à l’USG.

C’est avec de belles ambitions que l’Union SG débute ce jeudi sa campagne en Europa League. D’autant que, dans le bouillant stade de l’Union Berlin, les Saint-Gillois pourront compter sur un homme d’expérience : José Rodriguez et ses 21 matches européens.  next

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L’excitation est grande à l’Union SG qui retrouve la coupe d’Europe, un peu plus de quatre semaines après sa cruelle élimination en tours préliminaires de la Ligue des champions face aux Rangers. Durant les deux prochains mois, les Jaune et Bleu auront certes fort à faire puisqu’ils affronteront également Malmö, le champion de Suède, ainsi que le Sporting Braga, quatrième club portugais la saison dernière. Mais c’est en confiance et déterminés qu’ils abordent cette campagne. À l’image de José Rodriguez, le médian espagnol de 27 ans arrivé à la Butte le 12 août dernier, et qui est devenu le joueur saint-gillois le plus expérimenté du noyau au niveau européen, dépassant Bart Nieuwkoop et ses quatorze matches sur le Vieux Continent. Reste à voir si Karel Geraerts, qui devra se passer des services de Jean-Thierry Lazare au milieu du jeu, décidera de le titulariser d’emblée.

José Rodriguez, vous avez débarqué à l’Union avec un sacré pedigree. C’est au Real Madrid que vous avez fait vos débuts en équipe première en 2012…

Cela remonte (sourire). C’est en tout cas là-bas que j’ai passé les plus beaux moments de ma carrière. C’est là que j’ai tout appris.

Avec notamment un certain José Mourinho comme professeur. Comment était-il avec vous ?

En fait, il dégage une image vers l’extérieur de quelqu’un de dur, de pas très sympa. Mais avec ses joueurs, il est très humain et amical. J’ai d’ailleurs une anecdote assez révélatrice. J’étais proche de lui au Real mais on ne s’était plus vu depuis huit ans. Il y a deux saisons, lorsque j’évoluais au Maccabi Haifa, on a affronté Tottenham qu’il entraînait à l’époque. Je me demandais s’il allait se rappeler de moi. Et en fait, c’est lui-même qui est venu me sortir de mon échauffement avant le match pour me faire une accolade.

Durant votre période madrilène, vous avez aussi évolué avec de grandes stars.

Quand on est jeune, c’est un rêve de pouvoir jouer avec des gars comme Benzema, Ronaldo, etc. Mais au final, quand on les côtoie à l’entraînement, on se rend compte que ce sont des gens normaux, comme vous et moi.

Et vous avez aussi joué un match en Ligue des champions. Vous étiez monté au jeu contre l’Ajax d’Amsterdam à la place de Kaká en 2012.

C’était la semaine la plus magique de ma vie. Car en quelques jours de temps, j’ai joué en championnat d’Espagne, en Ligue des champions et en coupe. C’était très intense et cela reste un incroyable souvenir.

En 2015, après avoir été prêté dans différents clubs, vous avez définitivement quitté la Maison Blanche. Pour quelle raison n’avez-vous pas réussi à vous y imposer ?

Beaucoup de gens m’ont déjà posé cette question. Je m’entendais vraiment très bien avec Mourinho. J’étais en grande confiance. Mais quand il est parti, j’ai perdu cette confiance avec le nouveau coach (NDLR : Carlo Ancelotti).

Vous avez ensuite pas mal bourlingué et joué dans des clubs comme Galatasaray, le Fortuna Sittard, Mayence, etc. Comment pensez-vous pouvoir apporter votre expérience à l’Union ? Et plus spécifiquement ce jeudi dans la toute grosse ambiance de Berlin ?

Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. Je m’exprime plutôt sur le terrain. Je n’étais pas à 100 % lors des trois derniers matches mais on a déjà pu voir comment je pouvais aider le groupe. En ce qui concerne Berlin, je prends le match d’Anvers comme exemple. On était sur papier une équipe plutôt similaire. Mais on a commis des erreurs. On a perdu sur des petits détails. Ce sera vraiment à cela qu’il faudra faire attention. Il faudra être très concentrés.

Avez-vous pu tuyauter Karel Geraerts sur l’Union Berlin ? Car la saison dernière avec le Maccabi Haïfa, vous aviez déjà affronté cette équipe en Conference League.

J’ai dit au coach que c’était une formation très physique et très agressive. Dès qu’on aura le ballon, elle nous pressera très fort. Si on n’essaye pas de se mettre à son niveau, elle va nous écraser.

Plus globalement, comment voyez-vous les chances de l’Union dans cette poule ?

Mon objectif est clair, il faut terminer premier ou deuxième, sans aucun doute. J’ai joué dans un groupe similaire l’an passé avec le Maccabi. Du coup, je sens qu’on a les possibilités pour terminer à une des deux premières places.

Parlons de votre arrivée à l’Union il y a trois semaines. Comment y avez-vous débarqué ?

Quand mon agent m’a parlé de l’offre de l’Union, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais économiquement parlant. Je lui ai dit que je ne voulais plus le voir et que j’allais arrêter de travailler avec lui (sourire). Mais Chris (NDLR : O’Loughlin, le directeur sportif) a insisté pour qu’on vienne voir le match contre Charleroi. Et cela a tout changé. J’ai pu prendre la mesure de cette atmosphère et de cette énergie qui se dégageaient de cette équipe. Cela m’a motivé à venir et à laisser de côté l’aspect économique.

Avec quel objectif ?

Celui d’aider cette équipe à remporter le titre en Belgique, ou en tout cas à se battre pour cela. Et également de jouer des matches en coupe d’Europe.

Peut-être sera-ce le cas ce jeudi. Lazare suspendu, une place se libérera à la pointe du triangle médian. Mais vous, quelle est votre position préférée ?

Quand je suis arrivé à l’Union, on a parlé avec Chris et le coach. Et la discussion a été très claire : la position dans laquelle j’allais jouer était en « 6 ». Car c’est vraiment mon poste. Et je me sens d’autant plus fort à ma position lorsque je bénéficie de la confiance et de l’amour de mes coéquipiers. Comme c’était le cas avec Teddy Teuma. Il m’a d’ailleurs dit que, quand il jouait à côté de moi, il se sentait plus calme, plus serein. Et moi, cela me renforce dans mon jeu.

KAREL GERAERTS 

« Ne pas oublier qu’on était dans le pot 4 »  

V.M.

Un coach impatient.

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L’USG est arrivée à Berlin ce mercredi en fin de journée avec un groupe au grand complet, ou presque. Machida, toujours blessé et non repris sur la liste que l’USG a remise à l’UEFA, n’était pas présent. Au contraire de Nilsson qui a bien pris part à l’entraînement de reconnaissance à l’Alten Försterei. « 

On a fait bon voyage. Pour nous, c’est une bonne découverte de venir ici en Allemagne et d’affronter une équipe d’une telle qualité. On est vraiment très heureux et fier d’être ici 

», s’est exprimé Karel Geraerts qui s’attend toutefois à une très forte opposition. « 

C’est une équipe complète qui joue le top en Allemagne. J’ai vraiment beaucoup de respect pour elle. Il s’agira de son premier match dans son stade (NDLR 

: elle jouait la Conference League à l’Olympiastadion du Hertha Berlin la saison dernière), ce qui lui donnera une énergie supplémentaire. 

»

Le coach saint-gillois n’a toutefois pas voulu trop s’avancer au moment d’évoquer les ambitions de son équipe dans cette phase de groupes. « 

Le but, c’est de regarder match par match. Car il ne faut pas oublier qu’on était versé dans le pot 4. Il faut donc rester réaliste. On a une bonne équipe. On nous connaît en Belgique. Mais cela ne veut rien dire. On a encore beaucoup à prouver. 

»

LE MATCH 

L’Union SG  face au joueur le plus rapide de Bundesliga 

V.M.

Sheraldo Becker.

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Invaincu depuis le début de la saison, vainqueur de Schalke 04 1-6 il y a dix jours, auteur d’un partage 1-1 face au Bayern Munich ce week-end, quatrième à un point du leader Fribourg 

: les références du club berlinois en ce début de saison ont de quoi faire blêmir l’Union Saint-Gilloise. Mais à quoi les Bruxellois doivent-ils s’attendre exactement 

? Quelles sont les grandes forces de l’Union Berlin 

?

Le meilleur buteur

de la Bundesliga en ses rangs

Son nom n’a pas – encore 

?- une consonance très connue dans nos contrées. Mais en Allemagne bien. Sheraldo Becker, puisqu’il s’agit de lui, marche sur l’eau en ce début de saison. Le Surinamien a déjà inscrit cinq buts et délivré deux assists. « 

C’est vraiment LE joueur en forme de cette équipe. S’il joue bien, c’est toute l’Union Berlin qui joue bien 

», fait remarquer Sebastian Karkos, journaliste pour le Bild. « 

Il est actuellement le joueur le plus rapide de Bundesliga, en compagnie d’Alphonso Davies du Bayern. Il a d’ailleurs été récemment flashé à 36 km/h. Il est vraiment très difficile à stopper. 

»

Un joueur qui, à 27 ans, explose littéralement aux yeux de la Bundesliga. « 

Il est arrivé à l’Union Berlin il y a trois ans en provenance d’ADO La Haye. Sa première année n’était pas terrible. Mais il a réalisé une superbe deuxième partie de saison l’an dernier. 

»

Un système en 3-5-2

très difficile à bouger

Comme l’Union SG, l’Union Berlin évolue aussi en 3-5-2. « 

Cela fait un an et demi qu’elle joue dans ce système. Et elle a conservé les mêmes joueurs que l’an dernier. Ce qui signifie que tout le monde au club connaît son rôle, sait comment jouer. Un blessé ou une carte rouge n’impactera pas trop l’organisation. Cette équipe joue en bloc et de manière virile, mais tout en restant fair-play. Ce n’est en tout cas pas agréable du tout de jouer contre elle. 

»

Un coach adulé par les fans

Pour les journalistes, Urs Fischer, plutôt réservé, n’est pas ce qu’on peut appeler un bon client. Mais pour les fans de l’Union Berlin, l’entraîneur suisse est une véritable idole. Arrivé en 2018 du FC Bâle avec qui il avait remporté deux championnats et une coupe, il est parvenu à extirper l’Union Berlin de D2 et à la hisser jusqu’en Europe. « 

Pour les supporters, c’est un héros. Et pourtant, il était un parfait inconnu lorsqu’il est arrivé car les Allemands ne regardent pas trop le championnat suisse. Aujourd’hui, il jouit également d’une très belle cote dans son pays. Je suis persuadé que, s’il postule pour la sélection suisse, il sera pris directement. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. Car il a encore de grandes choses à accomplir à Berlin 

», sourit, en guise de conclusion, Sebastian Karkos.

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