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Ancien : “Mon rêve ? L’académie du PSG”
Ancien : “Mon rêve ? L’académie du PSG”

Hormis une année en Allemagne, David Rimbold n’a jamais quitté Bruxelles. Acteur important des montées du RWDM en D1 en 2001 et de l’Union-Saint-Gilloise, de D3 à D2, en 2004, il ambitionne à présent de diriger l’une de ces deux équipes. Mais pas tout de suite, il ne veut pas brûler les étapes…

Alors cette reconversion, comment se passe-t-elle, David ?

“Plutôt bien. Je travaille chez Generali Belgium, dans le centre de Bruxelles. Je m’occupe des voitures et des

GSM de société, ainsi que des archives. Je touche un peu à tout.”

Et cela vous plaît-il ?

“C’est mon travail, il faut bien payer les factures. Mais mes collègues sont jeunes et l’ambiance est bonne, donc les journées passent assez vite. Je n’ai pas à me plaindre.”

Vous êtes aussi toujours actif dans le monde du football, à Molenbeek.

“Le RWDM m’a proposé de reprendre l’équipe réserve et j’ai accepté. Mon objectif est d’assurer la transition avec l’équipe première. Trois jeunes sont en passe d’intégrer le noyau A, donc c’est une satisfaction.”

Votre carrière professionnelle, vous l’avez terminée à l’Union Saint-Gilloise. Vous n’avez pas reçu de proposition pour entraîner là-bas ?

“J’ai proposé mes services et on m’a dit: ‘Oui, mais il faut faire ceci, puis cela.’ Puis le RWDM est venu et l’offre était plus concrète. Aujourd’hui, je ne regrette pas ma décision. Surtout que l’école des jeunes de l’Union n’a pas très bonne presse…”

À moyen terme, quels sont vos objectifs ?

“J’aimerais faire partie du staff de l’équipe première du RWDM. J’ai deux diplômes d’entraîneur, mais je pense avoir surtout besoin d’expérience. En côtoyant des personnes expérimentées, je vais progresser énormément. Et qui de mieux que Drazen Brncic pour cela ?”

Ensuite, vous voudrez certainement coacher une équipe première…

“Mon rêve, ce serait d’intégrer l’académie du Paris-Saint-Germain, dont je suis un grand fan. Mais mon objectif, plus réaliste on va dire, ce serait de diriger l’Union ou le RWDM. Ce serait fantastique.”

En raccrochant les crampons, vous vous attendiez à une reconversion pareille ?

“À vrai dire, quand j’ai arrêté ma carrière, j’en avais marre du monde du football. Marre de cette mentalité. Tout ne tourne plus qu’autour de l’argent. Ce n’était pas le cas avant.”

Du coup, entraîner des jeunes permet justement d’éviter ça…

“Un peu, mais les parents pensent qu’ils vont devenir riches grâce à leur fils. Ils pensent qu’il est le meilleur de l’équipe et qu’il fera une grande carrière. Alors qu’il y a encore du chemin… et que le but n’est pas de se faire de l’argent.”

David Rimbold aimerait,un jour, entraîner le RWDM ou l’Union Saint-Gilloise.

Des débuts difficiles

Sa carrière d’entraîneur

Sur le banc de touche, on ne peut pas dire que David Rimbold ait eu des débuts rêvés. Après avoir assuré le rôle joueur-entraîneur à l’Entente Mosane, dans la province de Namur, où il accompagnait un ami, le Bruxellois s’occupe du RWDM 2003, en 3e provinciale, puis du FC Forest en 4e et 3e provinciales. Au mois de décembre 2014, il reprend l’équipe de Wezembeek, active en 2e provinciale, mais lanterne rouge de la série. À la fin de l’exercice, l’équipe compte seize points et est reléguée. “J’ai quitté Wezembeek parce que le club était presque abandonné…”

David Rimbold est ensuite retourné à Molenbeek. “Et j’y suis très heureux. Surtout que l’équipe première sera championne cette semaine ou la semaine prochaine. C’est une excellente chose pour le club et pour les jeunes.”

Ses regrets ? Avoir quitté l’Allemagne et l’Union

Ses meilleurs moments en tant que footballeur sont évidemment ses promotions avec le RWDM et l’Union Saint-Gilloise. Mais David Rimbold a également des regrets. “Quand je suis arrivé en Allemagne, à Wuppertal, c’était compliqué. Il y avait 35 joueurs dans le noyau, je ne parlais pas la langue et l’entraîneur a changé. Ce n’était plus celui avec qui j’avais passé le test. J’allais tous les lundis à l’école, pour apprendre la langue. En fin de

saison, ils ont voulu me garder, mais je voulais à tout prix repartir en Belgique. Je pensais que j’aurais des offres. Ce ne fut pas le cas. Et heureusement que Jacques Urbain a fait le forcing, parce que j’avais un contrat pro là-bas, donc ce n’était pas évident. Après coup, je me dis que je n’aurais pas dû quitter l’Allemagne si vite.”

En plus d’avoir découvert une mentalité et un contexte nettement plus professionnels avec Wuppertal, il a accroché un nouveau titre et une promotion pour la division 3 allemande.

Deux saisons plus tard, il quitte le matricule 10 pour le White Star. “C’est ma deuxième erreur. Le président en attendait trop de moi au début et puis nous avons eu des divergences d’opinions. Après notre montée à l’Union, nous avons réussi à nous maintenir en D2, sans réaliser de transferts. C’était fantastique. Je n’aurais pas dû partir…”, reconnaît David Rimbold.

Auteur d’une belle carrière, le Bruxellois a évolué sous les ordres de prestigieux entraîneurs comme René Vandereycken, Emilio Ferrera, Ariël Jacobs ou Alex Czerniatynski. Pourtant, c’est Daniel Renders qui aura surtout influencé son parcours. “Lorsqu’il est arrivé au RWDM, en tant que coach de l’équipe réserve, je jouais en juniors A, ceux qui sont moins importants, et il m’a emmené avec lui… sans passer par l’équipe juniors UEFA. Et puis, j’ai eu la chance qu’il prenne en main l’équipe première du RWDM. C’est là qu’il m’a lancé”, se souvient le milieu de terrain.

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