Dans quelques jours, l’AFC Tubize et l’Union Saint-Gilloise ont rendez-vous avec leur destin. En cas de victoire au stade Roi Baudouin, les Sang et Or écarteraient définitivement les Bruxellois de la course au top 4 et valideraient leur participation aux playoffs 2. En cas de match nul ou d’une défaite, il faudra attendre la dernière journée de la phase classique du championnat pour faire les comptes.
Pourtant, à trois jours de ce choc tant attendu, les hommes de Régis Brouard partent avec un sérieux avantage. D’abord au niveau comptable, puisqu’ils comptent deux points d’avance sur leur adversaire, et enfin parce qu’ils n’ont jamais connu la défaite en cinq confrontations.
La première a eu lieu le 3 octobre 2015. L’Union Saint-Gilloise venait d’intégrer la Division 2 mais était déjà mise sous pression à cause de la réforme qui demandait de figurer dans le top 8 pour être assuré d’évoluer en D.1B la saison suivante. Lors de cette première joute, au stade Leburton, Tubize, alors entraîné par Colbert Marlot, avait pris le dessus sur les Saint-Gillois (2-1) malgré deux buts annulés pour le matricule 10. Les Jaune et Bleu allaient même terminer la rencontre à 10 après l’exclusion de Jordan Massengo à dix minutes du terme.
Massengo, deux fois exclu
Le 14 février 2016, Cupidon avait, là aussi, choisi son camp. Après sept minutes de jeu, Jordan Massengo, encore lui, voyait rouge et facilitait la tâche des Brabançons wallons. Aidés par le poteau (ndlr. sur une frappe de Wallaert alors que le score était de 0-0), les Tubiziens ont à nouveau pris les trois points, cette fois sur la pelouse du stade Marien (1-2).
Au terme de cette saison, les deux clubs ont réussi à valider leur ticket pour la D.1B, ce qui annonçait d’autres confrontations intéressantes.
Le 6 août 2016, ils ouvraient d’ailleurs le bal avec un match nul (2-2). Alors que Nicolas Rajsel avait ouvert la marque, Tubize se voyait offrir un penalty, après une main inexistante de Tracy Mpati, pour égaliser.
Le 30 septembre, l’Union pensait prendre sa revanche après l’exclusion de Sabaouni à la 19 e mais les hommes de Régis Brouard ont été plus réalistes (0-1).
Enfin, le 17 décembre 2016, Tubize donnait une leçon aux Saint-Gillois juste avant la trêve (3-0).
Depuis, les choses ont bien changé. L’Union n’a plus perdu le moindre match et n’a concédé qu’un but tandis que Tubize a manqué de régularité.
Ceci étant dit, Tubize continuera-t-il d’être la bête noire de l’Union Saint-Gilloise ou mettra-t-il un genou à terre au pire des moments ? Rendez-vous ce dimanche, 16h, au stade Roi Baudouin.