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120 bougies pour l’Union Saint-Gilloise
120 bougies pour l’Union Saint-Gilloise
L’Union Saint-Gilloise, c’est 11 titres de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique. Un record de 60 matches sans défaite lui valant le surnom d’Union 60. Ce 1 er novembre, le matricule 10 fêtera son 120 e anniversaire. Comme l’illustre Vieille Dame de la Juventus.

Le 3 e club le plus titré en Belgique, derrière Anderlecht et Bruges, célèbre son anniversaire ce mercredi  

Anniversaire 

Sur ses 120 ans d’existence, l’Union Saint-Gilloise a progressivement bâti sa légende. Dans la durée, bien sûr, puisque depuis sa création en 1897 et son acquisition du matricule 10,

l’Union est, aujourd’hui, l’un des rares clubs à être toujours en activité (seuls les clubs de l’Antwerp, Bruges et Gand, qui ont un matricule plus ancien, existent toujours et n’ont pas eu recours à des fusions). Mais aussi, et surtout, en termes de palmarès. Le club saint-gillois reste le troisième club le plus titré en Belgique avec ses onze titres de champion, derrière Anderlecht (34) et Bruges (14).

Un record qui perdure

Ses lettres de noblesse ont toutes été écrites dans la première partie du siècle dernier.

Dès 1904, l’Union grave son nom dans l’histoire du football belge en décrochant son premier titre. S’ensuit directement une domination quasiment sans partage puisque les Saint-Gillois ajouteront 6 nouveaux titres, sur les 9 saisons suivantes.

Et puis, il faudra quasiment attendre le début des années ‘30 pour revoir l’Union briller sur la planète du football belge, si ce n’est un intermède et un nouveau titre empoché en 1923.

Entre 1933 et 1935, l’Union Saint-Gilloise va donner une autre dimension à sa légende avec une série exceptionnelle de 60 matches sans défaite, record toujours en cours. Le rouleau compresseur jaune et bleu ira, dans cette période folle, chercher trois nouveaux, et à ce jour derniers, titres de champion.

La suite est moins glorieuse, avec un recul dans la hiérarchie du football belge, mais le club reste attractif et certains joueurs s’y révèlent. C’était le cas de Paul Van den Berg, véritable légende de l’Union, avec laquelle il a enfilé à 250 reprises sa vareuse saint-gilloise (entre 1954 et 1965). L’attaquant belge, pur produit du club, s’est à ce point illustré qu’il a été aligné à 38 reprises avec l’équipe nationale belge. Il profitera de cette notoriété pour connaître des défis au Standard, avec qui il ira chercher deux Coupes de Belgique, et au Sporting d’Anderlecht, où il goûtera au titre de champion.

L’attaquant était très régulièrement comparé à Paul Van Himst à cette époque.

« Il évoluait dans une formation qui jouait le titre, moi le maintien »

, sourit-il. « Nous avons souvent évolué ensemble en équipe nationale et nous ne nous marchions pas sur les pieds ».

L’union avant tout

Fidèle à ses couleurs, Paul Van den Berg a longtemps tenu à rester au Parc Duden, quitte à sacrifier un parcours qui l’aurait emmené plus tôt vers les sommets belges.

« Oui, cette décision m’a porté préjudice», admet-il aujourd’hui, à l’âge de 81 ans.

En 1963, il tient ainsi à rester à l’Union malgré la descente en Division 2.

« C’était une erreur. J’étais un Unioniste et je n’ai pas pensé à ma carrière. Je n’ai pas exploré autre chose et c’est quand même un regret ».

Le déclin du club saint-gillois semble alors irrémédiable et la chute est amorcée.

« L’Union avait un nom et si les dirigeants avaient été un peu plus adroits, c’était possible de ramener un peu d’argent de maintenir le club. Ce qui avait marché avant devait forcément marcher encore à ce moment-là pour la direction.

» Mais ils n’ont pas vu que les choses avaient changé, ils n’avaient pas l’évolution des autres clubs…

Sans vision sportive et extra-sportive, Paul Van den Berg s’est décidé à quitter l’Union en 1965 pour tenter l’aventure au Standard, avant de revenir dans la capitale, à Anderlecht.

« Le style de jeu me convenait », explique-t-il. « Je me suis intégré facilement et je connaissais quasiment toute l’équipe pour jouer avec les joueurs en équipe nationale mais l’ambiance n’était pas terrible… Il y avait trop de jalousie ».

Son départ de l’Union a coïncidé avec une longue traversée du désert, au cours de laquelle le club a longtemps végété dans les séries nationales inférieures. Jusqu’au mois d’avril 2015, où le cercle bruxellois a gagné sa promotion en Division 2.

Depuis, la success story est lancée et la professionnalisation du club, un an plus tard, réussie. Aujourd’hui, l’Union n’est plus qu’à une marche de l’élite, objectif ciblé par le staff et la direction à court terme.

 

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