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White Star , Eupen ou Antwerp ???
White Star , Eupen ou Antwerp ???

Le White Star en tête… en attendant la suite

La Commission des Litiges a rendu deux points à Woluwé, mais Eupen et Seraing contestent

CHRISTOPHER STELLA
Coup de théâtre en Division 2 ! Hier, en fin d’après-midi, la Commission des litiges a rendu son verdict concernant l’affaire de Seraing et son interdiction de transfert non respectée. Résultat des courses : le White Star (qui avait partagé avec Seraing) récupère deux points, vire en tête à l’aube de la dernière journée de championnat et peut s’adjuger le titre qui ouvre les portes de la D1. Toutefois, l’appel de Seraing et Eupen pourrait tout chambouler… encore une fois.
Décidément, la fin de saison en Division 2 ne cesse de nous surprendre. Alors que l’Antwerp et Eupen se préparaient à se disputer le titre de champion samedi soir, la décision de la Commission des litiges, punissant Seraing pour avoir aligné une nouvelle recrue, Jeffrey Rentmeister, alors qu’il était en interdiction de transfert, est venue redistribuer toutes les cartes (un score de forfait a été décidé pour toutes les rencontres auxquelles le défenseur sérésien a pris part, soit une perte de 5 points).
Un vrai scénario à la Hitchcock qui décrédibilise à nouveau l’Union belge, qui avait donné son accord au club sérésien d’aligner le défenseur liégeois, mais qui fait le plus grand bonheur du White Star. En récupérant les deux points perdus le 31 octobre 2015, il vire en tête du classement général à une journée de la remise des prix.
En partant du postulat que le White Star terminera champion, il serait le deuxième club bruxellois parmi l’élite avec le Sporting d’Anderlecht. Toutefois, nous n’y sommes pas encore car il doit encore valider son ticket au niveau sportif et administratif mais aussi attendre la décision de la CBAS suite à l’appel de Seraing et Eupen.
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Pas de stade ni de

licence : défense devant
la CBAS ce lundi
Même si le club étoilé est soulagé et content de la décision, il ne veut pas crier victoire trop vite.
« Trois grosses étapes nous attendent dans les prochains jours afin de valider notre ticket pour la D1. La première étant la rencontre de samedi soir face à Patro Eisden. Ensuite, nous attendrons la décision de la CBAS vendredi suite à l’appel de Seraing. Et enfin, et le plus important, nous défendrons lundi prochain notre dossier licence devant la CBAS », précisait Julien Carpentier, attaché de presse du White Star.
Si le club bruxellois est amené à évoluer parmi l’élite, il devra d’abord s’assurer d’obtenir la licence adéquate. Et actuellement, ce n’est pas le cas. En plus de petits détails facilement gérables, l’absence de stade pose problème. « Notre priorité est de poursuivre à Molenbeek mais si nous ne parvenons pas à trouver un accord et que nos conditions ne sont pas prises en compte, alors nous nous rabattrons sur notre plan B », confiait Charles Simar, l’ancien président du White Star toujours aussi proche du club. « Nous travaillons d’arrache-pied pour que le dossier soit le plus complet possible et nous verrons bien lundi prochain. »
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Le club du White Star ne possède pas les supporters les plus fervents

Ce n’est un secret pour personne : le White Star n’attire pas vraiment les foules à domicile. Souvent critiqués à ce sujet, les Molenbeekois s’identifient davantage au RWDM qu’au club étoilé. Et pour preuve, près de 3000 supporters envahissent chaque week-end la tribune l’Ecluse pour assister aux matches du RWDM… en Promotion alors que la tribune Raymond Goethals, censée accueillir les fans étoilés, est quasi vide. Quand on sait que la recette de la vente des tickets est primordiale pour la survie d’un club en D1, on peut se demander comment le White Star pourrait solutionner cet aspect-là. On ne fidélise pas des supporters en quelques mois et on remplit difficilement un stade de plus de dix mille places avec des courageux, des curieux et des supporters visiteurs.
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Au niveau du budget,

il fera figure de petit
Poucet en Division 1
Cette année, John Bico a souvent répété que son budget ne valait pas ceux de l’Antwerp, d’Eupen ou encore du Lierse et du Cercle de Bruges. Mais s’il veut se maintenir et s’installer dans la durée en Jupiler Pro League, il n’aura pas d’autre choix que de revoir son budget à la hausse. « On ne va évidemment pas divulguer les chiffres mais je peux vous assurer que le budget sera revu à la hausse afin que l’équipe soit la plus compétitive possible », nous certifiait Charles Simar.
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Seraing et Eupen interjettent appel de la décision : l’incertitude règne

Hier soir, un communiqué de presse du club germanophone (voir ci-dessous) venait semer le doute et l’incertitude quant à l’issue de la saison. Eupen a décidé de combattre aux côtés de Seraing et d’interjeter appel de la décision de la Commission des litiges. Qu’implique cette démarche ? Selon le directeur financier d’Eupen, Thomas Herbert, par ce recours, la décision de l’Union belge deviendrait caduque et la situation au classement resterait inchangée.
Le White Star va-t-il devenir champion ce week-end ? Eupen et Seraing peuvent-ils à nouveau faire bouger les choses ? Quoi qu’il en soit, l’issue de cette D2 est un véritable casse-tête chinois.
POUR LE PRÉSIDENT SÉRÉSIEN, JEFFREY RENTMEISTER ÉTAIT BIEN AFFILIÉ POUR DÉFIER LE WHITE STAR

Eupen et Seraing réclament justice

J.V. ET O.D.
Certains peuvent se demander pourquoi Seraing va au bout de la procédure, pourquoi il ne laisse pas tomber vu qu’il n’a plus rien à gagner ni à perdre dans ce championnat… Mario Franchi, le président du club qui terminera 11 e de la D2 avec ou sans ces fameux 5 points retirés (contre le White Star, Geel et Patro Eisden), ne tourne pas autour du pot lorsqu’on lui pose la question : « D’abord par respect par rapport aux deux clubs. Ceux-ci étant bien sûr l’Antwerp et Eupen. Et puis quand on a raison, on a raison ! Nous voulons une justice. C’est l’Union belge qui a affilié le joueur. Jeffrey Rentmeister était en ordre de tous les papiers donc nous l’avons aligné. Une fois que l’Union belge a décidé de lui retirer cette affiliation, il n’a plus joué. Si notre défenseur n’avait pas bénéficié de cette affiliation, nous ne l’aurions simplement pas aligné. Si nous avions fauté, je comprendrais, mais là ce n’est pas le cas. Enfin, le plus incroyable est que cela fait quasiment 4 mois que l’Union belge est sur le dossier. Il y a d’abord eu des reports pour enfin être entendu le 12 avril dernier, et là encore il faut deux semaines avant de connaître une décision. Tout cela juste avant la dernière journée de championnat qui est capitale. Non, il serait inadmissible que nous n’ayons pas raison. »
De son côté, l’AS Eupen, directement concerné par cette affaire dans le cadre de la lutte pour le titre, a tenu à réagir aussi et « entamera les démarches juridiques qui s’imposent pour s’opposer à ce jugement ».
Thomas Herbert, le directeur financier de l’AS Eupen, détaille la position de son club: « Nous interjetterons appel contre le jugement rendu par la Commission des Litiges auprès de la CBAS. Nous avons suivi le cas avec attention par le passé et nous avons soigneusement analysé le libellé de la décision. Selon nous, le RFC Seraing n’a pas transgressé les directives de la FIFA. Nous sommes en plus persuadés que le club de Seraing doit pouvoir faire confiance à l’Union belge quand celle-ci lui accorde une licence. Nous estimons aussi que le moment de la décision est particulièrement inopportun à une journée de la fin du championnat. Par notre recours, la décision de l’Union belge deviendra caduque et la situation au classement restera inchangée. Nous ferons tout ce qui est en nos moyens pour que la décision finale tombe sur le terrain et non sur tapis vert. »
LE WHITE STAR DÉFIE LE PATRO EISDEN

Il doit faire aussi bien qu’Eupen ou l’Antwerp

CH.ST.
Samedi soir, le White Star a rendez-vous avec son destin. Au stade Edmond Machtens, peut-être pour la dernière fois, les hommes de John Bico ont l’opportunité, si le jugement de mardi est maintenu, de confirmer leur sacre face à Patro Eisden Maasmechelen. Pour cela, ils doivent réaliser, au minimum, le même résultat que leurs deux principaux concurrents, à savoir l’Antwerp et Eupen, qui s’affronteront lors de l’ultime journée.
En clair, si le White Star remporte son match de samedi soir, il est assuré de terminer champion peu importe le résultat de l’autre côté. Par contre, s’il concède le nul ou s’incline, il devra espérer un partage au Great Old.
Les Étoilés, impériaux à domicile (42 sur 45), ont donc leur sort entre leurs mains. Maintenant, le tout est de savoir comment le groupe va réagir à la pression, lui qui n’a jamais goûté à la plus haute marche du podium depuis l’entame de la saison.

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