MICKAËL FABRI
Lou Wallaert veut bien finir la saison.
JPL
Partagé entre la satisfaction de ne pas rentrer bredouille du long déplacement à Virton (0-0) et déçu de ne pas avoir empoché la totalité de l’enjeu, Lou Wallaert est revenu sans détour sur la prestation de son équipe. Le médian saint-gillois profite, quant à lui, actuellement de ses prestations pour retrouver de la confiance alors qu’il a connu un creux en plein milieu de la saison.
Une saison est souvent faite de haut et de bas. C’est le cas pour l’Union après des débuts fracassants en D2 et puis un creux particulièrement douloureux en début d’année 2016. C’est aussi le cas pour Lou Wallaert. L’ancien joueur de Tubize a démarré la saison comme titulaire avant de retrouver plus souvent le banc en fin d’année 2015 et début d’année 2016. Depuis quelques rencontres, Lou refait son retour sur le terrain et profite de cette confiance pour sortir la tête hors de l’eau.
« Je me sens bien en ce moment. Même très bien », confie Lou Wallaert. « Quand on joue, ça fait évidemment toujours plaisir. J’ai eu effectivement un petit creux mais j’ai bien travaillé pour revenir. Je vais maintenant essayer de faire en sorte d’y rester jusqu’à la fin de saison. »
Relégué sur le banc des remplaçants en milieu de saison, Lou ne pense pas ne pas avoir su « appliquer les consignes du coach ». « La concurrence est assez grande dans le groupe, j’ai eu un passage à vide et l’équipe tournait bien. Il n’y avait plus de raison de changer. »
En attendant, la présence de Lou Wallaert dans l’équipe n’a pas permis à l’Union de l’emporter sur la pelouse de Virton.
« C’est clair qu’il y avait de la place pour l’emporter mais il y a encore ce manque de réalisme qui nous fait défaut et qui nous empêche de mettre la balle au fond », explique-t-il avant d’évoquer l’opposition, particulièrement tenace. « Virton est une équipe qui joue bien au foot. Ils ont des individualités assez fortes qui savent faire la différence. »
Il n’empêche que si l’Union a dirigé les débats, l’équipe a buté pendant nonante minutes sur un bon gardien adverse et les avants n’ont, à nouveau, pas fait preuve de réalisme au moment du dernier geste.
« Pourquoi ? C’est la question que l’on se pose aussi. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer. Au début, nous parlions de manque de chance pour expliquer la différence entre notre premier et notre second tour. Maintenant, il faut bien reconnaître que ça n’explique pas tout. Nous manquons sans doute de concentration. »
Mais le médian saint-gillois refuse de croire que ça cogite dans les esprits au moment de se retrouver en bonne position.
« Je ne pense pas que ce soit le cas. En tout cas, ça ne l’est pas pour moi. Les qualités sont présentes dans l’équipe et on l’a prouvé pendant six mois. Elles n’ont pas pu disparaître. Il reste quatre matches, il est temps que ça revienne », lance-t-il ensuite.
Face à Heist dimanche, les Unionistes ne pourront en tout cas pas se permettre de voir leur marquoir rester figé à zéro.
De retour de suspension, Charles Morren a immédiatement retrouvé sa place au milieu de terrain. Par contre, Jordan Massengo, qui était aussi de retour de suspension, a, quant à lui, pris place sur le banc. « On a attendu samedi pour trancher mais il m’a dit qu’il ne se sentait pas en très grande forme après les deux matches internationaux qu’il a joué avec le Congo », a expliqué Marc Grosjean après la rencontre.
Morren a donc été associé à Gertjan Martens, soit une nouvelle paire inédite devant la défense. « C’est une nouveauté », reconnaissait Morren. « Mais on s’entend très bien, que ce soit sur ou en dehors du terrain. On a eu un peu de mal en 1 ère période mais la seconde était beaucoup mieux. On trouvera rapidement nos automatismes si ce scénario devait se répéter », ajoute-t-il avant de conclure avec le sourire : « j’ai l’habitude de jouer avec différents joueurs et à différentes positions. »
C.S.
Dieffembacq
Hier soir, sur le coup de 19h30, l’Union Saint-Gilloise devait se présenter devant la commission des licences afin de défendre son dossier. Olivier Dumonchaux, qui a finalisé le dossier dimanche, et Jean-Marie Philips tenteront donc de répondre aux possibles interrogations des différents membres de la commission afin d’obtenir le précieux sésame.
« Dans notre esprit, notre dossier ne devrait pas poser de problème. Nous avons réglé toutes les demandes effectuées auparavant par la commission afin de mettre en ordre le dossier (ndlr. notamment les 175.000 euros d’ONSS à payer pour la saison 2011-2012) », expliquait Jean-Marie Philips.
Comme le RWS Bruxelles ou l’Antwerp, l’Union SG espère que cette réunion aura porté ses fruits. Au pire des cas, elle pourra faire appel devant le CBAS.
Le comité de licence a écouté hier soir les arguments de l’Union et rendra sa décision dans le courant de la semaine prochaine.