C’est un palmarès long comme le bras qui s’est assis, ce week-end, sur le banc de l’Union. Vincent Vanasch, le portier international belge, multiple champion de Belgique et médaillé d’argent à Rio, suit en effet un stage de kiné auprès du staff unioniste.
Une nouvelle tête s’est assise ce week-end sur le banc de l’Union Saint-Gilloise aux côtés de Marc Grosjean et de son staff : Vincent Vanasch. Le portier des Red Lions, l’équipe nationale de hockey, a en effet débarqué la semaine dernière à l’Union. Non pas pour venir concurrencer Adrien Saussez et Anthony Sadin, mais bien pour parfaire sa formation de kiné.
« Je suis en dernière année et je suis amené à suivre des stages pendant six mois », nous précisait-il. « Le cabinet où j’effectue mon stage s’occupe de l’Union et, de fil en aiguille, je me suis retrouvé au bord du terrain. »
Que ce soit lors des matches ou lors des entraînements, le Bruxellois d’origine, multiple champion de Belgique avec le Watducks, est aux petits soins pour le noyau saint-gillois.
« Je suis amené à suivre le kiné tout au long de la journée. Quand nous sommes au stade, nous procurons certains soins avant l’entraînement. Ensuite, nous nous occupons des blessés pour tenter de les retaper le plus rapidement possible. Et enfin, après l’entraînement, nous regardons s’il n’y a pas de nouvelles blessures avant que certains joueurs nous demandent des massages. »
Et en une petite semaine, l’international belge a déjà compris que c’était bel et bien dans le milieu du sport qu’il voudrait exercer. Tout du moins, c’est avec cette optique-là qu’il avait entamé ses études.
« C’est dès lors très intéressant de découvrir le métier sur le terrain », souriait Vincent Vanasch. « J’apprends comment cela se déroule sur et en dehors du terrain, la manière de travailler avec les joueurs et le fait de côtoyer une équipe dynamique. Autant d’atouts qui me poussent dans mon choix de percer dans un club de sport. »
S’il devait être diplômé à l’issue de l’année scolaire, au terme de six mois de stage, Vincent Vanasch ne se plongera pas directement dans ce milieu professionnel à plein-temps.
« Je souhaite encore défendre les couleurs de la Belgique sur la scène internationale pendant quatre ou huit ans », avançait-il. « Je souhaiterais dès lors trouver une activité à mi-temps pour exercer en tant que kiné. L’idéal serait de pouvoir combiner ma vie de hockeyeur avec ma future vie professionnelle. »
Entraîneur et joueur de hockey, le portier du Watducks découvre d’ailleurs un tout autre monde : celui du football… professionnel.
« Je désirais découvrir un autre monde. Le monde du hockey, je le connais fort bien. Je trouvais cela important d’aller voir ailleurs pour me faire la main. Pour faire ses armes, il ne faut pas se contenter d’un milieu qu’on connaît déjà. »
Sa passion pour le sport fera donc partie de sa vie professionnelle dans les années à venir. Et, en tant que sportif de haut niveau, il sait mieux que quiconque l’importance que peut avoir un kinésithérapeute. « Avoir un pied dans le monde sportif professionnel est un avantage. On sait ce que ressentent les joueurs sur un terrain. C’est donc une qualité, à mon sens. »