La saison de Vincent Vandiepenbeeck se résume actuellement en un mot : blessure. Le défenseur, et capitaine, saint-gillois ne jouera sans doute plus en 2016 alors qu’il est désormais opérationnel. L’occasion pour le Bruxellois, qui arrive au terme de son contrat, de revenir sur son début de saison compliqué mais aussi sur la suite de sa carrière.
Vincent, comment vous sentez-vous ?
Physiquement, je me sens bien même si je suis clairement en manque de rythme. Je suis opérationnel depuis deux semaines et j’ai disputé une joute avec la réserve lundi soir mais cela ne suffit pas pour revenir au-devant de la scène. En revanche, si le coach a besoin de moi, je répondrai présent.
Comment avez-vous vécu ce début de saison ?
Mal d’autant plus que mes blessures ne nécessitaient pas de grandes interventions mais plutôt du repos. Avant que le championnat en débute, j’ai été écarté 4 à 5 semaines à cause de mon petit oblique. Je suis ensuite revenu à la compétition et j’ai disputé cinq rencontres. Malheureusement, j’ai fait une rechute, une déchirure aux adducteurs, qui m’a à nouveau éloigné des terrains pendant 2-3 semaines. C’est vraiment frustrant car cela m’a empêché de retrouver ma vitesse de croisière et surtout de rester dans l’équipe.
Surtout que le football n’est pas votre seule source de revenu.
Exactement, j’ai adapté mon planning avec mon travail du mieux que je pouvais afin de manquer le moins de séances possible. Je me donne à fond à chaque fois mais je ne peux pas faire de miracle.
Que pensez-vous de votre remplaçant, Grégoire Neels ?
Greg fait très bien son boulot même si ce n’est pas sa place. Il gère avec son expérience et il s’en sort pas trop mal.
Comment jugez-vous l’arrivée d’Aoulad et de l’éclosion de Fixelles ?
Momo n’est pas encore à 100 % mais il apporte déjà énormément. Fixelles, lui, est encore plus jeune, et a un grand avenir devant lui. Pour cela, il doit faire preuve de constance et surtout bien gardé les pieds sur terre. Il peut être très important pour l’équipe, j’en suis sûr.
Envisagez-vous un autre challenge en sachant que votre contrat arrive à terme en 2017 ?
Pour le moment, je me concentre sur l’Union Saint-Gilloise. J’aspire à retrouver du temps de jeu et surtout une place de titulaire. Après c’est le coach qui décide. S’il estime que je suis prêt et qu’il me fait confiance, alors je me donnerai à fond pour le bien du club. Maintenant, je sais aussi que j’ai une vie de famille, un travail et que l’âge se fait ressentir. J’ai toutefois une année en option et la direction a encore le pouvoir de la lever. Mais si je suis libre en fin de saison, j’aimerais terminer ma carrière dans un club ambitieux et amateur.
Le RWDM ?
J’ai évolué au RWDM durant 17 ans. J’y ai vécu mes plus belles années. C’est mon club de cœur après l’Union Saint-Gilloise. C’est pourquoi, j’aimerais terminer ma carrière là-bas si toutes les parties sont sur la même longueur d’onde. J’ai toujours dit que je voulais terminer ma carrière dans le club où tout avait commencé. J’ai déjà eu des contacts amicaux avec les Molenbeekois par le passé mais je ne sais pas si nos chemins se recroiseront la saison prochaine ou dans deux ou trois ans. Encore une fois, cela ne dépend pas que de moi.
Qu’attendez-vous de cette rencontre face à Lommel ?
Ne tournons pas autour du pot : il nous faut les trois points. Vu la situation de l’Union, et les deux récentes défaites, la victoire est primordiale. Je ne m’attends pas à être titulaire mais ce n’est pas grave. Je soutiendrai le groupe et j’espère qu’il saura utiliser ses qualités pour prendre le dessus sur un concurrent direct.