Ce vendredi soir, sur le coup de 20h30, l’Union va retrouver Tubize. Pour ce match qui fait presque office de derby, Charles Morren espère bien être de la partie, lui qui se remet d’une blessure aux ischios.
Toute la semaine, Charles Morren s’est demandé s’il allait être en mesure de tenir sa place pour la venue de Tubize au Heysel. Depuis la fin du match de la semaine dernière à Roulers, le médian saint-gillois souffre d’une élongation aux ischios. Mercredi encore, cela paraissait très peu probable de le voir participer à la rencontre. Pourtant, il s’est entraîné hier durant toute la séance et sa participation n’apparaît plus aussi hypothétique. Que du contraire.
« Avant-hier (lisez mercredi), ça n’allait vraiment pas. Aujourd’hui (jeudi), je vais miraculeusement mieux », sourit-il. « Je dois encore discuter avec le coach pour voir ce que l’on va décider pour ce vendredi mais je peux espérer que ça aille encore mieux. »
Résultat, Charles Morren est resté aux soins une bonne partie de la semaine pour se retaper, lui qui tente toujours de se remettre totalement de son opération au genou en fin de saison passée.
« Je suis ravi de mon début de saison dans le sens où je reçois la confiance du coach et que je prends part aux rencontres. Sur le fond, je sens que je traîne encore quelques séquelles de ma blessure de l’an dernier. Je ne suis donc pas encore à 100% mais je compense par d’autres muscles qui sont alors un peu plus sollicités. »
Cela n’empêche pas le numéro 16 de l’Union de faire preuve lors de chaque sortie de la même combativité.
« C’est l’une de mes caractéristiques », confirme-t-il. « Cela compense aussi le manque de formation technique que j’ai pu avoir. Cela permet aussi de soulager l’équipe à certaines périodes du match. Le coach apprécie cette facette de mon jeu mais maintenant, c’est à moi à continuer de progresser. »
Charles Morren a l’occasion de le faire en s’habituant à une position axiale, ce qui n’était pas forcément le cas l’an dernier où il était amené à jouer les dépanneurs de service. Plus offensivement dans l’axe ou même sur le flanc droit.
« Ce n’est plus le cas et cela me permet de me focaliser sur mon rôle et la tactique à ce poste. J’essaye donc de m’appliquer mais je sais aussi que je dois travailler ma frappe et le jeu long. »
L’Union devrait donc être en mesure de compter sur son médian pour tenter de contrecarrer les plans tubiziens.
« L’affrontement contre Tubize fait office de derby pour certains joueurs du noyau. Nous connaissons leurs atouts et nous avons vu leur match. Nous avons eu l’occasion de voir leurs qualités mais aussi d’identifier quelques lacunes. »
Les Saint-Gillois devront surtout veiller à réagir après le gâchis concédé à Roulers une semaine plus tôt.
« Comme le dit mon ami Greg (Neels), ‘une grande équipe ne perd pas deux fois’ (sourire) », conclut Charles Morren.