S.HE.Claes a eu du boulot face à De Souza.BelgaLe revers essuyé à Lommel dimanche soir a remis au goût du jour les soucis mentaux connus au RWDM. Trop souvent, les Molenbeekois manquent de répondant lorsqu’ils sont menés au score. next
Le -long- retour entre Lommel et Molenbeek a paru encore plus long qu’à l’accoutumée pour les Molenbeekois dimanche soir. Étrillés par les Limbourgeois (NDLR : 4-0), les protégés du président Thierry Dailly, qui n’a pas pu cacher son immense déception, ont eu l’occasion de se poser les bonnes questions. « Lorsque tu perds un match avec ces chiffres, il est difficile d’avoir un sentiment positif », grinçait, à ce sujet, Glenn Claes, l’un des éléments qui aura tenté de surnager.Si les raisons de cette déroute sont multiples, il semble évident que le RWDM affiche un grand problème au niveau de la mentalité lorsqu’il est mené au score. « Certains joueurs ont baissé les bras à 2 ou 3-0. Cela ne doit jamais arriver, même si nous avions du mal à produire notre jeu en seconde période », disait à ce propos le coach Laurent Demol après la rencontre.Avec une certaine dose de réalisme et, probablement, de fatalité, tant les Molenbeekois ont déjoué au retour des vestiaires. « Nous avons essayé de réagir en seconde période, mais cela a échoué », assurait Glenn Claes. « À cause de nous, forcément, mais aussi à cause de Lommel qui est monté en puissance et a été bien plus compact durant la dernière heure de jeu. Nous, nous n’avons jamais trouvé les solutions pour contrer leur plan de jeu. »Ce défaut mental n’est pas la seule similitude avec les précédents revers essuyés par les Bruxellois : une nouvelle fois, deux cadeaux ont été offerts à Lommel. D’abord via Libert, ensuite via le malheureux Dante. « Et ce sont de véritables coups de bambou », pointait encore le médian. « Nous étions bien rentrés dans la rencontre, en héritant des plus belles opportunités. Mais lorsqu’on se retrouve à nouveau mené au score, suite à une erreur de notre part, qui se paie cash directement, c’est difficile. Il n’est pas nécessaire de pointer quelqu’un du doigt, nous devrions être capables de réagir en groupe, de redresser la barre. Ce que nous ne sommes pas parvenus à faire. »Un but d’ouverture qui venait conclure un temps fort de trente minutes du RWDM, rendant ce coup encore plus difficile à avaler. Pendant la première demi-heure, les Molenbeekois avaient en effet asphyxié Lommel avec un pressing haut. « Et cela a un prix au niveau physique, on l’a vu. Il est impossible de tenir cela pendant nonante minutes. Il fallait en profiter pour marquer. Car, par la suite, les Limbourgeois ont trop régulièrement trouvé l’homme libre, prenant confiance en eux. »Ce qui est certain, c’est qu’une réaction sera attendue lors de la réception de Deinze, dimanche. « Avec un 0/6, personne ne peut être content », concluait Glenn Claes. « Bien jouer et ne pas récolter de points, cela ne mène nulle part. Nous devrions peut-être essayer de jouer moins bien mais d’être plus réalistes. »