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Tubize prend une leçon   de réalisme   au Cercle
Tubize prend une leçon de réalisme au Cercle

Tubize est lanterne rouge

OLIVIER EGGERMONT
Le départ de Thierry Goudet en milieu de semaine était censé servir d’életrochoc pour le groupe. Finalement, il n’en aura été rien puisque les Tubiziens se sont inclinés largement au Cercle de Bruges (4-1).
Secoués la semaine dernière par la débâcle à Lommel et ensuite par le changement de coach, les Tubiziens se devaient de bien commencer ce match au Cercle. Mais c’est tout le contraire qui se produisait finalement. Les Sang et Or subissaient le début de rencontre et ce sont les locaux qui se procuraient les premières occasions. Jusqu’à ce que les Brugeois ouvrent logiquement le score par Kis. Mais dans la foulée, les Tubiziens revenaient bien et égalisaient même via Lefaix. Cependant, quelques minutes plus tard seulement, les Brabançons wallons confirmaient leur mauvaise passe. Quentin Laurent concédait un penalty largement évitable et Yagan remettait ses couleurs devant juste avant la mi-temps.
Amorphe et incapable de se relever, Tubize subissait la seconde mi-temps. On passait d’ailleurs plus souvent près du 3-1 que du 2-2. Mais le Cercle manquait de réalisme devant le but. Si les Tubiziens se montraient dangereux via l’un ou l’autre sursaut, ce n’était pas suffisant pour prendre le meilleur sur des Brugeois qui tenaient bien le match. Finalement, c’est Yagan qui allait délivrer les siens en allant chercher la toile d’araignée du but de Beunardeau. Une réalisation qui libérait les Brugeois et condamnait les Tubiziens. Finalement, c’est Kis qui allait mettre un point finale à la victoire brugeoise en profitant d’une mauvaise relance de Beunardeau.
SCORE SÉVÈRE
Malgré le mieux constaté sur le terrain, Tubize repart donc bredouille et avec quatre buts dans sa valise. Après le match, William Salvadori, le coach ad interim, était logiquement déçu.
« Je trouve le score sévère », lançait-il. «Nous sommes menés en première période alors que les deux équipes ont eu des occasions mais eux les ont concrétisées. Finalement, on revient au score mais derrière, sur une perte de balle, on est mal pris et on commet un penalty. Après la première période, nous avons tenté de nous remobiliser et nous avons eu l’occasion de revenir. Mais je tiens à féliciter le Cercle pour son réalisme. C’est dur pour mes gars qui ont bossé cette semaine. Et le départ du coach n’est pas une excuse. Il faut s’adapter. »
Pour le coach, les Tubiziens ont retrouvé leur envie collective et leur volonté de gagner lors de cette rencontre à Bruges. Mais finalement, ce sont les déchets techniques qui ont condamné les Sang et Or à perdre ce match.
« Pourtant, la consigne était de rester compact au milieu de terrain et de défendre en bloc. Mais le Cercle a trouvé les décalages en première mi-temps et nous avons dû nous découvrir en seconde» grimace le technicien français. « On prend quatre buts, c’est dur, mais tout n’était pas à jeter. Il faut sortir des choses intéressantes comme la prestation de Babic qui a été intéressant même s’il était un peu court physiquement. »
Et il faudra se servir de ce positif pour repartir de l’avant. Dans le cas contraire, Tubize pourrait se retrouver dans une situation difficile.
BEUNARDEAU A VÉCU UN MAUVAIS APRÈS-MIDI

« C’est un début de saison pourri »

Un des plus déçus après la fin du match était sans conteste Quentin Beunardeau. Le portier tubizien a encaissé quatre buts ce dimanche après-midi, ce qui ne fait bien entendu jamais plaisir en tant que gardien de but.
« C’est un début de championnat pourri », pestait-il. « On n’a pas de réussite et derrière, les adversaires cadrent leurs ballons alors qu’on n’a pas de chance. Prendre dix buts en trois matches, cela fait beaucoup. Il va falloir qu’on s’accroche et qu’on ne lâche rien. Malgré cela, nous avons un bon groupe et des joueurs de qualité. Il faudra que l’on soit soudé et que personne ne lâche sinon ce sera une saison compliquée. Nous ne sommes qu’à trois journées de championnat et celui-ci est encore long. Mais il va falloir que l’on s’arrache. À un moment, la chance va tourner. Quand on donne ce qu’on a donné en première période, on aurait pu rentrer à 1-1 à la mi-temps. Le match aurait alors été différent. »
Le secteur qui offre le plus d’interrogations est bien entendu la défense. « Il y a aussi eu des changements dans la défense. Il faut qu’il y ait une confiance qui s’intègre et que les automatismes arrivent. Ce n’est pas simple et cela ne se fait pas du jour au lendemain. »

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