Football – Division 1B (AFC Tubize – Westerlo, ce vendredi à 20h30)
Dire que la pression ne monte pas serait mentir. À quelques heures d’un affrontement, si pas décisif, au moins capital, l’AFC Tubize resserre ses rangs. Le coach français Christian Bracconi le sait d’ailleurs pertinemment bien : son équipe a besoin de victoires.
« On ne peut pas se contenter de ce qu’on a fait à Roulers
», souligne-t-il. « Cela reste insuffisant, surtout dans l’animation offensive », poursuit-il en toute franchise.
« Nous avons eu des occasions à Roulers », intervient pour sa part Emeric Dudouit. « Et moi le premier(ndlr. l’arrière latéral était esseulé au petit rectangle avant d’envoyer le cuir dans la tribune). Je suis persuadé que si je mettais cette balle au fond, nous l’aurions emporté. J’y ai forcément pensé mais il faut vite tourner la page et le plus important sera de la mettre au fond contre Westerlo. »
Le secteur offensif a d’ailleurs été le principal cheval de bataille de ces quelques jours de préparation entre la rencontre à Roulers et celle qui se profile face à Westerlo. Le staff a tapé sur le clou de la finition, histoire de réussir à faire la différence ce vendredi soir.
« Nous avons fait plusieurs exercices dans les trente derniers mètres », confie Emeric Dudouit.
« Sur la récupération aussi », ajoute le coach.
« Mais nous en avons également profité pour relâcher un peu la pression avec une séance ludique où les joueurs ont pu s’éclater. »
Tout a donc été mis en œuvre pour mettre le groupe dans de bonnes conditions.
« Plus on se rapproche de la fin, plus les rencontres sont importantes. On essaye de préparer les joueurs avec le moins de pression possible. L’objectif est de garder le sourire. On ne part pas sur le front pour se faire tuer. Il faut éliminer tout ce qui peut être parasite. Le groupe est conscient de la situation et concerné. »
Une chose est certaine, le visage du secteur offensif risque de changer par rapport à Roulers.
« Il y aura des changements », confirme le coach, soucieux de ne pas trop en dire.
S’il est fort attaché à son système actuel, qui, lui, ne devrait pas évoluer tant il apporte des garanties, surtout défensives, les pions offensifs pourraient changer. On songe évidemment au retour sur le banc de Stevance, passé à côté de son match dimanche dernier.
« Le système ou les joueurs c’est une chose mais ce qui compte, c’est l’animation et d’avoir du monde dans les seize mètres. Je demande aux latéraux de jouer haut mais les adversaires le savent et essayent de les bloquer. C’est à nous de trouver des alternatives. »
Tout en conservant la solidité défensive qui est bien en place depuis plusieurs semaines maintenant.
« Depuis mon arrivée à la tête de l’équipe, je peux constater les progrès que nous avons faits. Si nous étions en septembre aujourd’hui, nous pourrions être sereins. »
Ici, il ne reste que cinq rencontres aux Tubiziens pour assurer leur place en D1B.