Les Sang et Or affichent des lacunes offensives
Football – Division 1B (Westerlo – AFC Tubize)
Depuis huit mois, et la dernière victoire en championnat, face à Westerlo (2-1, NDLR c’était le 7 janvier dernier), c’est toujours la même rengaine du côté de Tubize. Le jeu proposé n’est certainement pas le plus mauvais de la série, mais le réalisme et l’efficacité dans les deux rectangles font la différence. Samedi soir, sur la pelouse de Westerlo, le scénario habituel s’est une nouvelle fois répété. Les Sang et Or ont hérité des opportunités pour prendre l’avantage, via des tentatives de Vidémont et, surtout, Bueno qui, manquait un but tout fait à la demi-heure, mais ont oublié de pousser la gonfle au fond. À l’inverse, les Campinois profitaient de leur
premier coup-franc dangereux pour ouvrir la marque, grâce à Van Eenoo, avant de doubler la mise sur leur seconde frappe cadrée des œuvres de leur recrue estivale, Abrahams.
« Le match bascule sur un coup de pied arrêté fort bien tiré », regrettait Christian Bracconi, le mentor des Brabançons wallons. « Et dès que le second but est inscrit, cela devient très difficile de revenir dans la rencontre. Comme face à Malines, le jeu est alors devenu plus haché, plus difficile. Dans ces moments-là, nous voyons que nos adversaires gèrent mieux ces périodes de domination, sont plus matures pour conserver un résultat. »
Accrochant trois nuls qui laissaient présager un premier tour de bonne facture, les Tubiziens viennent donc d’essuyer un second revers de rang et affichent un bilan
mitigé de trois points sur quinze. Insuffisant pour espérer éviter le stress inhérent à la lutte pour le maintien. « Je suis frustré, déçu. Un peu en colère parce que cela fait un moment que cela dure. Certaines décisions arbitrales, le ballon qui ne tourne pas pour nous. Mais il faut aussi se rendre compte que nous en sommes aussi responsables. Quand nous avons l’occasion de prendre les commandes d’une rencontre, nous devons le faire. Et actuellement, c’est là que le bât blesse. »
Le cinquième but de Thomas Henry, l’éclaircie dans la grisaille offensive tubizienne, n’y changera rien : le matricule brabançon est en crise de confiance dans le rectangle adverse. Et seul le travail pourrait permettre à cette spirale négative de changer de sens de rotation. « Nous allons garder le cap et la tête sur les épaules », glissait encore le coach français. «
. »Le groupe, et ce compris le staff, doit continuer à être persévérant. Si nous livrions des rencontres sans saveur et dénuées de sens je parlerais de danger. Mais jusqu’à présent, il y a toujours du positif à ressortir de nos rencontres. Et c’est ce qui me fait croire à des jours meilleurs. Il ne manque, finalement, qu’un déclic.