« Les matches se suivent et se ressemblent ». Le constat de Christian Bracconi, l’entraîneur de Tubize, après la rencontre contre les Anversois samedi soir était criant de vérité. Encore une fois, le club brabançon wallon n’a pas démérité mais, au final, s’incline d’un but. Comme lors des trois dernières rencontres…
Les Sang et Or rentraient bien dans la partie et parvenaient à se procurer quelques situations intéressantes, à défaut de véritables occasions franches de but. Ils rentraient à la mi-temps en ayant fait plus que jeu égal face au solide vainqueur de la première tranche. Le Beerschot ne s’était pas montré dangereux une seule fois. Mais le second
acte recommençait de la pire des manières. Huit minutes après la reprise, les Tubiziens laissaient trop d’espace au défenseur central des ‘Rats’, Arjan Swinkels, qui décochait une magnifique frappe enroulée en pleine lucarne.
Dans la dernière demi-heure, Tubize mettait la pression sur le Beerschot mais en vain. Les Brabançons se découvraient de plus en plus et auraient pu se faire punir en contre à plusieurs reprises si les attaquants anversois s’étaient montrés plus habiles devant le but. Le score ne bougeait plus et les joueurs revenaient aux vestiaires sachant qu’ils récupéraient la lanterne rouge puisque Westerlo s’est imposé contre Louvain vendredi soir.
« Je ressens beaucoup de déception et de frustration », s’exprimait encore Bracconi. « Car, sur les deux dernières confrontations avec le Beerschot (ndlr. Tubize s’était incliné à domicile 1-2 le 10 janvier), on se crée beaucoup d’occasions mais on n’est pas efficace. Je n’en veux pas aux joueurs mais on manque de lucidité dans le dernier geste. En tout cas, c’est triste pour les joueurs car ils ne sont pas récompensés. »
Il reste désormais quatre matches aux Tubiziens pour tenter de prendre le maximum de points afin de ne pas débuter les playdowns en dernière position. Et afin de stopper l’hémorragie. La prochaine rencontre aura lieu ce samedi face à Roulers.