Rien ne va plus ! Des quinze équipes de l’élite qui participent actuellement aux Playoffs, 1 ou 2, le Standard présente, depuis le début de l’année 2017, le pire bilan.
Un bilan catastrophique: 10 points sur 42, c’est 23,8 % de moyenne !
Playoffs 2 – standard – union saint-gilloise (ce soir, 20h30)
Mal en point comme il ne l’a jamais été, le Standard parviendra-t-il à encore gagner un seul match d’ici la fin des Playoffs 2, programmée le 19 mai à Sclessin face au Lierse ?
Rien n’est moins sûr, tant cette équipe-là, qui manque d’envie, de mentalité et finalement de tout, semble bien trop légère, physiquement et psychologiquement, pour pouvoir inverser le cours des choses. Et mettre fin à une situation qui, désormais, dépasse le ridicule.
Si Cedomir Janevski a insisté, mardi dans la foulée de la victoire obtenue par son équipe de Waasland/Beveren à Sclessin sur le fait qu’il s’agissait d’une première dans l’histoire du club waeslandien, le Standard n’en finit plus d’enchaîner tous les records négatifs. Qui feront référence et marqueront, eux aussi, l’histoire du club principautaire, mais pas dans le sens espéré. Ainsi, s’il ne dispose pas ce vendredi soir de l’Union Saint-Gilloise, le Standard alignera un neuvième match consécutif sans succès à Sclessin et ne sera plus qu’à une longueur du triste record établi lors de la saison 1986-1987 (10). Un échec, le quatrième dans ces Playoffs 2 qui se traînent, ferait
aussi tomber à 38 % sa moyenne de points, son pire bilan depuis l’avènement du football professionnel en Belgique (1974-1975) et même mieux depuis 1953.
Pire encore, s’il a longtemps bataillé contre le format du championnat et ce système de playoffs qui lui avait été fatal en 2013-2014, lorsque Guy Luzon et ses joueurs avaient terminé à la deuxième place du classement derrière Anderlecht après avoir dominé de la tête et des épaules la phase classique de la compétition, le Standard peut aujourd’hui s’en réjouir. Parce que son équipe, catastrophique, jouerait de toute évidence… la relégation.
Les statistiques l’attestent : depuis le début d’une année 2017 « pourrie », pour reprendre le terme utilisé par le président Bruno Venanzi, soit sur l’ensemble de la deuxième moitié de saison, les Rouches figurent à la 15 e place du classement de Division 1A, juste devant Westerlo, mais à la nuance près, et elle est
essentielle, que les 8 points glanés par la formation campinoise l’ont été sur 9 matches, les 9 derniers d’une phase classique qui l’a fait basculer en D1B.
Le Standard, lui, en est à 14 rencontres. Ce qui signifie que sur les 15 clubs de l’élite qui disputent aujourd’hui les Playoffs, 1 ou 2, le Standard présente le pire bulletin, avec 10 points pris sur 42 (8 points sur 27 en phase classique + 2 en Playoffs 2), soit une moyenne de 23,8 % des points mis en jeu. Et cela un an et demi après avoir occupé, à l’issue d’une dramatique défaite subie à Sclessin contre Westerlo (1-2) le 17 octobre 2015, la dernière position de la Jupiler League. Autant dire, et c’est inquiétant, que l’histoire a tendance à se répéter pour un club qui a donc totalisé, depuis le début de l’année, 3 points de moins que Lokeren (13 points, 30,9 %), 5 que Courtrai (15 points, 35,7 %), et 6 que Waasland/Beveren et Mouscron (16 points, 38 %). Et 15 unités de moins que Malines…
S’il va être difficile de tomber plus bas, il va être tout aussi compliqué pour ce Standard-là, sans aucune ressource, de sortir de ce marasme, au grand dam de supporters complètement désabusés et incrédules. Qui, officiellement, étaient 9.171 pour la visite de Saint-Trond et 5.490 pour celle de Waasland/Beveren. Et qui, eux aussi, à leur manière, risquent d’écrire ce soir l’histoire en proposant une assistance que Sclessin n’a plus connue, en match officiel, depuis plus de deux décennies.