Arrivé le 9 août à l’Union Saint-Gilloise, l’attaquant norvégien de 22 ans, Sigurd Haugen, pourrait bien être le choix numéro un de Thomas Christiansen cette saison au poste de numéro 9. À peine débarqué, il a en tout cas directement reçu sa chance. Et, s’il n’a pas (encore) marqué, il a déjà montré de belles choses. Rencontre avec ce « Viking » rempli de talent, et d’ambition.
Vous êtes arrivé à l’Union il y a trois semaines. Comment se passent vos débuts ?
J’ai découvert beaucoup de nouvelles choses, et notamment une nouvelle langue. C’est un peu difficile car je ne parle pas un mot de français ! J’ai également découvert une autre façon de jouer au football. En Norvège, ce sont beaucoup de longs ballons après lesquels on court. Tandis qu’ici, on mise plus sur la possession du ballon. On essaye beaucoup plus de garder la balle dans l’équipe. Par contre, il y a des similitudes. En Norvège, on presse haut aussi et on insiste sur la bonne structure à conserver tout au long de la rencontre.
Où le niveau est-il le plus élevé ?
Incontestablement en Belgique ! Ici, il y a vraiment beaucoup de très bons joueurs. C’est aussi pour cela que mon objectif a toujours été de quitter la Norvège. Et je suis très content de ce qui m’arrive actuellement.
À quel âge avez-vous commencé le football et comment êtes-vous devenu professionnel ?
J’ai débuté tout petit avec mes amis à l’école. Mon rêve avait toujours été de devenir footballeur professionnel. J’ai commencé dans le club local de Haugesund, ma ville natale (ndlr. située à plus de 400 kilomètres à l’ouest d’Oslo, sur la côte). J’ai ensuite eu plusieurs offres et j’ai rejoint Sandnes Ulf. Peu de temps après, j’ai été vendu à Odds BK, un club de première division norvégienne, où j’ai signé mon premier contrat professionnel. On a joué les qualifications de l’Europa League. Mais je n’avais que 18 ou 19 ans à l’époque et je pense que la marche était peut-être un peu trop haute en un coup pour moi. Je suis alors redescendu à Sogndal en D2 et là, j’ai joué tous les week-ends. Avant donc d’arriver ici à l’Union.
Quel est le club qui vous fait rêver ?
Tottenham, sans hésiter. C’est le club que toute ma famille supporte. Mais plus raisonnablement, je serais très content de jouer un jour en Bundesliga, voire dans un club du top en Belgique. Mais je vais surtout faire de mon mieux et voir où cela me mènera.
L’équipe nationale norvégienne, vous y pensez ?
Pas pour le moment. Je me dis que, si je joue bien, je serai peut-être un jour appelé. Mais il y a actuellement beaucoup de très bons attaquants en Norvège, comme par exemple Joshua King (ndlr. qui joue à Bournemouth).
Pour en revenir à la Belgique, comment vous-êtes vous senti lors de vos deux premières apparitions sous le maillot de l’Union ?
J’ai signé le 9 août et le lendemain je jouais déjà mes premières minutes (ndlr. contre Virton). C’était bien car je voulais débuter le plus vite possible. J’ai ensuite commencé le match contre Lokeren. J’avais de bonnes sensations, même si j’aurais dû marquer un but. Mais le plus important, c’est qu’on ait gagné.
Vous êtes-vous fixé un objectif en termes de but ?
Si cela se passe bien, je devrais scorer entre 12 à 15 goals. En tout cas, je veux marquer le plus possible et délivrer de nombreux assists. Je veux rendre mes coéquipiers meilleurs.
Ce vendredi, c’est le Beerschot. Comment sentez-vous cette rencontre ?
Le Beerschot est une des équipes les plus compétitives de la série. Si nous gagnons, nous pouvons les laisser déjà loin derrière nous. Je suis très excité et j’attends avec impatience cette rencontre. J’aime ce genre de matches très importants, c’est pour cela qu’on est footballeur. En plus, il va y avoir beaucoup de monde. Et espérons-le, beaucoup de fans de notre côté aussi.