Vanzeir aurait pu donner l’avance aux Unionistes.
La déception est grande chez les Saint-Gillois. Mais pas question pour autant d’incriminer Dante Vanzeir. Au contraire, ses coéquipiers lui apportent leur soutien après son penalty manqué. next
Ce sont des Saint-Gillois remplis d’amertume qui s’exprimaient après la rencontre. Des joueurs qui savaient qu’ils avaient laissé s’échapper une magnifique chance. « J’étais déjà déçu après le match face à l’Antwerp. Mais là, la déception est encore plus grande », lâchait Casper Nielsen. « Nous aurions dû gagner ! »Un son de cloche qui était le même chez Deniz Undav. « Ils ont une ou deux occasions et ils marquent. On doit vraiment apprendre de ce genre de rencontre. »L’un comme l’autre pointaient là où le bât avait blessé : la finition. Mais hors de question de pointer du doigt Dante Vanzeir, le malheureux tireur de penalty. « C’est dur pour lui. Il est probablement le gars le plus malheureux du stade », réagissait son coéquipier et ami Undav. « Mais je lui ai dit de continuer. Et que s’il marquait mercredi à Bruges, il oublierait alors bien vite son penalty… Ce sont des choses qui arrivent. Il doit relever la tête et rester positif. »« Il n’y a personne à blâmer », enchérissait le milieu danois. « On perd ensemble et on gagne ensemble. Ce n’est pas le fait d’une ou deux personnes mais de tout le monde. Après, c’est vrai que mon sentiment était très bon au moment du penalty. Je me suis dit : « Ok, on marque et puis on peut clôturer le match ». C’était vraiment le moment parfait pour scorer. Mais Dante a le bon groupe autour de lui et on va prendre soin de lui. »« Vanzeir était le premier sur la liste des tireurs »Quant à savoir si d’autres joueurs auraient pu prendre leurs responsabilités sur le coup de réparation, la réponse d’Undav est claire. « Nous avons une liste de tireurs qui change chaque semaine. Et Vanzeir était le premier. Nous étions sûrs qu’il allait marquer. Mais tu ne peux pas toujours mettre tous tes penaltys au fond. Il s’agit maintenant de relever la tête. D’autant que le championnat n’est pas fini. »En effet, les Saint-Gillois conservent encore toutes leurs chances de remporter le douzième titre de leur histoire. « En fait, cela ne change pas grand-chose pour nous. C’est juste que cela devient un peu plus difficile », confiait encore Nielsen. « On a toujours tout à jouer. Dans cette optique, les trois prochains matches seront très importants. » « Etre champion ne dépend que de nous », complétait Undav.Mais pour cela, il va falloir -enfin- battre Bruges cette saison. Et ce, pas plus tard que ce mercredi lors d’un déplacement en Venise du Nord qui pourrait s’avérer décisif pour la fin des Champions Playoffs. « Gagner à Bruges ? Oui c’est possible », s’exclame le milieu de terrain danois. « Avec cette équipe, tout est possible ! Certes, je suis déçu. Mais lorsque je me réveillerai demain matin (NDLR : ce lundi), je me projetterai vers l’avenir. »L’Union a trois jours pour se remobiliser.