Le feuilleton Faïz Selemani a pris une autre dimension ce lundi soir. Le joueur comorien s’est en effet engagé pour une durée de trois ans avec Courtrai. Alors qu’il n’avait jamais caché ses envies de départ,
la relation entre l’USG et son joueur s’était dégradée ces derniers jours. Avec comme récent événement, la présence de gardes de sécurité autour du terrain d’entraînement mercredi dernier pour empêcher Selemani de s’entraîner suivie d’une relégation dans le noyau B.
Un contrat rompu et l’Union réagit
Le divorce entre les deux parties semblait dès lors inévitable. Vendredi dernier, Selemani a rencontré son avocat pour décider de la suite des événements et la possibilité de notifier la résiliation du contrat pour faute grave à l’Union. Le club saint-gillois aurait alors pu introduire un recours pour contester la faute grave et une
instance aurait alors dû trancher sur la décision.
Visiblement, le joueur est passé à l’action avant de s’engager avec Courtrai. Selemani aurait utilisé la Loi de 78, qui permet à un sportif professionnel de rompre son contrat s’il paie une indemnité calculée sur son salaire. Seulement, les clubs belges sont liés par un accord afin de ne pas recourir à cette loi. Un accord que Selemani et Courtrai n’ont donc pas respecté dans le cadre de ce transfert. Une mauvaise nouvelle pour l’Union qui ne percevrait donc pas la moindre indemnité de transfert.
L’USG ne compte cependant pas en rester là et a immédiatement
réagi via un communiqué. « Lors des derniers jours, nous avions de sérieuses indications de contacts provenant du management du KV Kortrijk envers le joueur Faïz Selemani, sans l’accord de la RUSG, malgré l’interdiction formelle par la FIFA de ce genre de pratiques. L’Union a dû apprendre la nouvelle sur le site web du club courtraisien. Notre club ne compte évidemment pas en rester là et étudie les suites à donner auprès de la Pro League, l’URBSFA et la FIFA. Sans entrer dans les détails du dossier, il est inconcevable et inquiétant qu’une personne dirigeant un club professionnel, et faisant également partie de la Pro League et de l’URBSFA, se livre à ce genre
de pratiques plus que douteuses. L’image et la crédibilité du football belge prennent à nouveau un gros coup. »
La saga ne semble donc pas être encore à sa fin.