Le rapport de la CBAS porte un coup fatal aux vaines tentatives de Mme La Bourgmestre de Molenbeek Saint-Jean de noyer le poisson.
Il est dit :
En toute hypothèse, la décision dont recours était justifiée par le fait qu’au moment où la commission des licences a examiné la demande du WHITE STAR, les conditions générales (article 407 du Règlement de l’URBSFA) n’étaient pas remplies en raison, d’une part, de l’existence d’une dette d’un montant de 613,61 euros à l’égard du YR KV MECHELEN dont la preuve de paiement n’avait pas été fournie, et , d’autre part, de l’absence d’accord formel avec la commune de Molenbeek de pouvoir disposer du stade Machtens pour la saison 2016-2017.
Précisons déjà que le RWS Bruxelles a déposé en avril 2015 une caution de 5000 euros sur le compte de la Pro League afin de couvrir toute éventuelle somme non payée ou insuffisante.
Les 613,61 euros étaient donc largement couverts, ce qui rend caduque la remarque de la commission des licences à ce sujet.
En d’autres termes, si Mme Schepmans n’avait pas, pour les raisons que tout le monde connait, résilié la convention d’occupation au moment précis où le club passait devant la commission des licences, les conditions générales auraient été remplies.
L’aspect continuité aurait donc été traité et les corrections apportées devant le CBAS.
Le club a donc perdu un degré de juridiction, comme un étudiant devant aller directement au rattrapage sans passer par l’examen principal…
Cet infâme acte de sabotage contre le club, contre les intérêts de la jeunesse molenbeekoise et contre le secteur économique de la commune qui aurait bénéficié de l’attractivité d’un club de Division 1, sera jugé par les tribunaux de Bruxelles.
L’histoire et la vox populi retiendront qu’au moment sombre que traversent la population de Molenbeek, les Bruxellois et le royaume entier, Mme Schepmans a initié la destruction d’un formidable outil de cohésion sociale, d’espoir pour la jeunesse et d’essor économique pour une commune qui en a fortement besoin. Mettant sa vendetta personnelle au-dessus de l’intérêt des Molenbeekois et des Belges.
Le RWS Bruxelles en D1 après trois saisons de labeur dans la difficulté et la polémique était un message, un symbole pour la jeunesse molenbeekoise et pour tous les amoureux du sport.
Nous avons prouvé à 11 millions de personnes en Belgique et au monde entier que la compétence, l’unité, le travail, le silence dans la calomnie, l’humilité et la solidarité peuvent triompher contre les adversaires nettement plus riches ou nettement mieux soutenus.
Concernant les remarques du CBAS :
Force est de constater que nombreuses d’entre elles sont frappées du sceau de l’irrecevabilité car ne tenant compte ni de la jurisprudence spécifique, ni du règlement de l’URBSFA, ni des documents fournis par le club.
Un exemple parmi tant d’autres :
Il est reproché au club d’avoir sciemment oublié de budgétiser :
1/ Le chauffage du terrain pour un montant de 500 000 euros. (d’après l’URBSFA dixit…le CBAS)
2/ Une bâche pour le terrain pour un montant de 180 000 euros. (d’après l’URBSFA dixit…le CBAS)
3/ Les frais de police.
Le CBAS précisant même que : « cette triple omission, pour des éléments importants, constitue un élément négatif supplémentaire dans l’examen de la viabilité du club pour la saison prochaine »
SAUF QUE…
1/ NI LE REGLEMENT DE L’URBSFA NI CELUI DE LA PRO LEAGUE N’OBLIGENT LES CLUBS PROFESSIONNELS A INSTALLER DE SYSTÈME DE CHAUFFAGE POUR LE TERRAIN…
Il est dommage que ni les avocats de l’URBSFA ni le Manager des Licences, Mr Nils Van Brantegem, ne connaissent les règlements alors qu’ils se présentent comme juges de l’avenir des clubs…
2/ 180 000 euros pour une bâche ? Une bâche Louis Vuitton certainement…
Contrairement à ce qui est affirmé, l’achat de la bâche a bien été budgété.
De plus, nous avons reçu de la part d‘un club la facture payée pour sa bâche : 80 000 euros.
Le prix moyen tournant autour de 110 000 euros. Et rien n’interdit la location puisque, normalement, il ne gèle pas 12 mois sur 12…
3/ les frais de police
Les documents fournis par le club attestent pourtant que les frais de police ne sont pas à sa charge en vertu des nouveaux accords intervenus en Mai 2016.
De telles erreurs d’appréciation des faits sont regrettables quand il s’agit de l’avenir de 50 employés, de 60 éducateurs et de 654 jeunes…
La situation du club :
Le RWS Bruxelles est en ordre de :
-PRECOMPTE.
-ONSS.
-TVA.
-DETTES FEDERALES DIVERSES.
La continuité :
A ce jour, le club n’a que 200 000 euros de dettes fournisseurs. Soit trente fois moins que l’Antwerp qui fait, de plus, l’objet de saisies judiciaires sur tous les revenus à percevoir de l’URBSFA, DE LA PRO LEAGUE…
2 poids. 2mesures ?
Nous avons présenté une lettre d’engagement ferme de Century 21, une entreprise mondialement connue. Un document signe par le PDG lui-même.
Pas suffisant …
Pourquoi ? Pas suffisamment explicite… Ce que le PDG appréciera…
Nous avons présenté un accord de transfert avec Chelsea.
Pas suffisant d’après le CBAS…
Pourquoi ? Car le joueur n’a pas encore passé sa visite médicale… ( 
)
Nous avons vendu un joueur au KAA Gent pour payer les salaires et les dettes. Ce qui prouve nos difficultés financières d’après le CBAS.
D’après nous cela prouve surtout la qualité de nos joueurs, de nos réseaux et notre capacité à trouver des solutions en cas de problèmes.
La presse française précise que l’Olympique Lyonnais doit vendre au moins 2 joueurs avant le 30 juin pour ne pas avoir de problèmes budgétaires.
Est-ce diffèrent ? NON.
D’autant plus que mêmes les plus grands clubs belges budgétisent la vente de leur meilleurs joueurs…
Autant d’éléments qui laissent à penser que notre dossier a été analysé sans la bienveillance dont ont bénéficié d’autres.
Qui peut intellectuellement penser que la Division 1, avec ses droits TV, ses sponsors, ses rentrées ticketing,… est plus difficile que trois saisons en D2 sans droits TV, sans sponsors, sans rentrées ticketing ?
De plus, le club possède un réseau mondial lui garantissant des collaborations et des accès au plus haut niveau.
Le titre de Champion et la situation géographique du club sont des atouts incontestables pour le développement du club.
Des atouts indéniables pour le budget et garantissant donc la continuité.
Mais quand on veut noyer son chien…
Nous ne développerons pas ici l’ensemble des approximations et erreurs juridiques, règlementaires et factuelles que nous avons constatées dans les conclusions du CBAS.
Nous réservons nos objections et remarques aux magistrats qui auront la charge de traiter l’ensemble des procédures que nos avocats vont diligenter en début de semaine. De plus, le club peut désormais compter sur le soutien de poids d’une personnalité économique de rang mondial de telle sorte que ne se pose plus la question de la continuité. Un concept à géométrie variable selon les clubs…
Enfin, pour finir, aux dirigeants (actuels) d’Eupen, prêts a toutes les calomnies et les bassesses pour bénéficier d’une place qu’ils n’ont jamais réussi à obtenir malgré 50 millions d’euros dépensés en 4 ans, nous annonçons qu’aura bientôt lieu à Paris, une entrevue avec les plus hautes autorités du Qatar pour leur expliquer que personne ne peut être assez incompétent pour rester en D2 belge en dépensant 10 millions d’euros par saison.
Les raisons sont donc à chercher ailleurs…
Aux dirigeants de Roulers, si déterminés à mettre en place la réforme du championnat de Division 2, mais incapables de figurer sportivement dans le top 8, nous rappelons que la route qui mène de Roulers à Virton passe également par Bruxelles…
Tous les acteurs de la Division 2 connaissent et parlent des agissements ayant précédés la rencontre Virton-Lierse.
Que les personnes impliquées sachent que viendra très prochainement le temps de rendre des comptes…
Qu’ils n’aient aucun doute à ce sujet…
Le 1er match du top 8 2016-2017 est encore très loin pour le club de Roulers…
De manière plus générale, nous remercions toutes les personnalités civiles et politiques, tous les amoureux du sport qui nous ont témoignés leur soutien.
Nous avons été fortement secoués mais les encouragements nous ont convaincus de mener le combat.
Pour nos joueurs professionnels, pour nos salariés, pour nos 654 jeunes, pour les Molenbeekois, pour l’image de Molenbeek et de Bruxelles, pour le rayonnement et l’impact social de notre club.
Le RWS Bruxelles ne sera pas un oiseau pour le chat.
Le combat ne fait que commencer…
Merci a tous.
Sportivement,
La Direction du RWS Bruxelles