En 523 minutes de jeu depuis le début de la saison, Kevin Lefaix a trouvé l’ouverture du chemin des filets à 5 reprises. Autant dire qu’avec un tel ratio, d’un but toutes les 104 minutes, il est une arme précieuse pour les Tubiziens puisqu’il est seulement devancé par Dylan De Belder (un but toutes les 97 minutes).
« Cela me fait plaisir de l’entendre », sourit l’attaquant français de Tubize. « C’est toujours bon pour la confiance mais j’essayerai donc de le rattraper (rires). »
Encore auteur d’un but la semaine dernière face au Cercle, « j’avais parié avec des amis que je marquerais à 17h33, finalement j’étais deux minutes trop tard», plaisante-t-il au passage, Kevin Lefaix doit pourtant se contenter d’une place sur le banc des remplacements.
« Être un joker ? Je prends le temps de jeu qu’il y a à prendre. C’est toujours frustrant de ne pas commencer une rencontre mais j’ai acquis de l’expérience et je relativise beaucoup. Cela me permet de ne pas trop cogiter. J’ai eu une discussion claire avec le coach et je respecte son choix. »
L’avant tubizien sait aussi que la vérité d’un jour n’est certainement pas celle du lendemain. Ses montées remarquées montrent en tout cas qu’il est un point important à Tubize.
« Rien n’est figé et ce sera à moi de répondre présent quand j’en ai l’opportunité. Je n’ai pas le choix. »
Il aura peut-être l’occasion, ce soir face à Roulers, de s’ériger d’emblée comme arme fatale pour le deuxième tour de la compétition.
« Nous n’avons rien à envier à Roulers si ce n’est ce qu’ils ont réussi lors du premier tour. C’est une équipe très bonne collectivement et l’alchimie dans l’équipe a pris directement. C’est peut-être ce qu’il nous manque… Si on parvient à avoir le même collectif, nous pouvons les battre. »
À condition aussi de ne pas, à nouveau et comme trop souvent cette saison, courir après le score…
« C’est l’un de nos problèmes. Nous travaillons dessus et je ne sais pas vraiment à quoi cela est dû. Peut-être à un manque de concentration ou de rigueur défensive. »
Face au Cercle encore, les Tubiziens ont à nouveau dû courir derrière le score.
« Nous avons eu la bonne réaction mais c’est dommage de réagir alors que nous devrions plutôt agir. »
Comme ses coéquipiers, l’attaquant français est conscient que Tubize peut mieux prester et engranger davantage d’unités.
« Quand on voit Roulers finir premier de la première phase, on se dit pourquoi pas? Nous avons les joueurs et le staff pour et il nous manque un déclic pour être là-haut. »
C’est peut-être pour ce soir…
