Il n’aura que 24 ans le 29 mai prochain et garde tout l’avenir devant lui à… l’Union. Du haut de son mètre nonante-deux, Roman Ferber entend accompagner notre club dans des ambitions convergentes durant les deux prochaines saisons, avec même une troisième en option.
Tout a démarré – si on peut dire – voici quatre ans. Jeune prestataire dans le bâtiment, Roman défend les couleurs de l’Olympic où il est repéré par le RAEC Mons lors d’un match amical. Fini le bâtiment. Place à un premier contrat « pro »…
« A l’Albert, j’ai côtoyé tous vos Montois ! C’est donc une sorte de retour en famille… » lance avec une pointe d’humour naturel le grand gaillard d’ailleurs tout sourire au moment d’apposer sa signature au bas du contrat unioniste, vendredi à quelques heures du match contre le Standard.
Au lendemain de la triste faillite au Tondreau, il retrouve les couleurs du Pays Noir. « Je suis arrivé au Sporting de Charleroi où j’ai marqué deux buts en 250 minutes de jeu ce qui n’était pas une mauvaise moyenne. Mais quand on se trouve avec un joueur de la classe de Jérémy Perbet devant soi, il n’est pas facile de se mettre en valeur. Sans assurance d’avoir le temps de jeu que j’espérais, je suis parti en prêt à Mouscron. Je dirais que tout s’est bien passé jusqu’au moment où j’ai dû être opéré du ménisque… » Un mauvais souvenir. Roman affirme haut et fort avoir tout récupéré.
« Mon jeu de tête, ma force de frappe et une bonne course pour un joueur de ma taille… » Pourquoi l’Union ? Une question de feeling… « Je suis venu vous voir contre le Cercle de Bruges où évoluent quelques copains. J’ai été immédiatement séduit par vos supporters, qui mettent une ambiance de dingue alors qu’ils ne sont pas dans leur stade. Je me suis alors renseigné davantage sur l’histoire du club, qui est prodigieuse. Tout ça me plaît beaucoup. C’est tout ce que j’aime. Mes ambitions rejoignent celles du club que tout le monde aujourd’hui connaît… »