Certaines recrues saint-gilloises peinent à convaincre
Le mercato a refermé ses
portes ce mercredi soir
sur le coup de minuit.
L’Union Saint-Gilloise se
sera montrée finalement assez
calme mais a tout de même
entériné trois recrues durant ce
mercato (Jonathan Kindermans,
Nathan Kabasele et Carlos
Uhia). La question sera désormais
de savoir s’ils feront mieux
que les recrues estivales, globalement
décevantes.
Si l’an dernier, le niveau était déjà
particulièrement relevé en Division
1B, il y a sans doute un cran
supplémentaire qui a été franchi
cette saison avec l’investissement
massif de certaines formations et
les arrivées supplémentaires de
plusieurs joueurs de haut niveau.
Dans ce contexte, l’Union avait bâ-
ti très tôt son ossature en espérant
réitérer son exploit de la saison
dernière. Alors qu’on s’approche
de la fin de la phase régulière,
force est de constater que ce n’est
pas le cas. Bien sûr, le matricule 10
a eu son lot de malchance avec
une pléthore de blessures, et non
des moindres mais ça n’excuse pas
tout. Plusieurs recrues, qui devaient
s’ériger en cadre de l’équipe
et capables de la porter dans les
moments difficiles, ne semblent
pas armer pour le faire.
Si Serge Tabekou et Julien Vercauteren
laissaient présager en début
de saison des qualités évidentes, le
souffle est, depuis, retombé. Le
premier cité traîne toujours sa
blessure et ses apparitions en ce
début d’année ne laisse pas présager
un retour en forme très rapidement.
Ses montées et débordements
semblent assez prévisibles
et il éprouve quelques difficultés à
effacer son opposant direct lorsqu’il
n’est pas lancé. En ce qui
concerne Julien Vercauteren, si les
chiffres parlaient en sa faveur au
cours du premier tour, il disparaît
de plus en plus de l’horizon, le
staff espérant le retrouver en
forme au plus tard pour le début
des playdowns. L’ex-Niçois ne se
montre plus aussi fringant et tente
trop souvent de faire la différence
seul, forçant les choses.
APPORTS LIMITÉS
Bertjens, lui, a passé plus de temps
à l’infirmerie que sur le terrain.
Son apport est donc, pour l’heure,
plus que limité. En attaque toujours,
Ferber a payé quelques absences
liées à son genou. Il est encore
sur le carreau et n’a pour
l’instant pas réussi à faire preuve
de régularité pour s’imposer
comme incontournable devant. La
pointe de l’attaque est d’ailleurs
un chantier qui ne date pas d’hier,
à se demander où le bât blesse…
Luvumbu semble pour sa part
monter progressivement en ré-
gime et si ses apparitions nous ont
laissés sur notre faim jusqu’à pré-
sent, on a le sentiment qu’il ne lui
faudrait pas grand-chose pour apporter
davantage.
Derrière, si Peyre et Mboko ont eu
l’occasion de démontrer leurs qualités,
Kevin Kis, à gauche, laisse
plus perplexe alors que beaucoup
d’espoirs étaient fondés en lui. Notamment
sur les phases arrêtées et
pour les centres, là où jusqu’à pré-
sent il n’a pas fait mouche.
Trop de cadres de l’équipe
prestent à un niveau insuffisant et
cela s’en ressent directement sur le
rendement de l’équipe. Il ne reste
plus qu’à espérer pour l’Union
que cela change rapidement.