Les Bruxellois se déplacent à nouveau à Seraing
pour terminer leur rencontre.
Trois jours plus tard, l’Union SG se
rend à nouveau à Seraing pour y
disputer ce mardi soir la
deuxième mi-temps du match
arrêté après 45 minutes en raison du
brouillard. “L’état d’esprit des joueurs était
bon dans le bus sur le chemin du retour, ex-
plique Felice Mazzù. Le groupe devient de
plus en plus mature et a rapidement ac-
cepté la décision. Bien sûr, tout le monde se
posait des questions sur le règlement car
rien n’était vraiment clair. Le plus embar-
rassant reste de devoir avoir un nouveau
trajet en bus.”
Ce report a bouleversé tout le pro-
gramme de l’Union. Les joueurs, qui de-
vaient être mis au repos dimanche avant
d’attaquer la préparation de la réception
de Genk, se sont retrouvés pour une
séance dominicale à Lier. “Nous avons fait
une séance normale avec des joueurs posi-
tifs même s’ils devaient normalement avoir
congé, avance Mazzù. Ils comprennent la
situation. J’ai un groupe très impliqué qui a
envie de réussir et qui a compris qu’il fallait
faire cet entraînement supplémentaire.
Nous avons fait une séance commune avant
de faire deux groupes avec les titulaires de
samedi et ceux qui n’ont pas joué. Nous
avons organisé une nouvelle séance ce
lundi en matinée.”
D’ici la rencontre de ce mardi soir, et
comme c’est le cas depuis plusieurs se-
maines, les joueurs ont été appelés à ré-
duire leurs contacts afin d’éviter une
contamination au Covid-19. “Faire atten-
tion est le mot d’ordre mais pas seulement
pour le match de ce mardi. Nous essayons
de conscientiser les joueurs au maximum.
Plus globalement, le staff médical a été im-
portant dans la prise de certaines décisions
tout comme l’a aussi été notre préparateur
physique Thibaut Meyer, dans cette situa-
tion inhabituelle.”
Une chose est sûre : le staff ne pourra
pas compter sur l’analyse vidéo de la pre-
mière mi-temps pour tirer de grandes
conclusions. “Il n’y a pas grand-chose d’ex-
ploitable… Seules quelques situations sont
visibles avec une caméra de côté.”
Reste à voir quel plan de bataille le
staff de l’Union a préparé pour garder
son avantage de deux buts, à 10 contre 11.
Tout est possible, conclut Mazzù. J’ai la
possibilité de recommencer avec l’équipe
qui a joué samedi ou d’aligner d’autres
joueurs en sachant que si je retire un gars, il
ne pourra pas se retrouver sur le banc. À
nous de faire en sorte de revenir avec les
trois points que nous avons pour le moment
à moitié entre les mains…”