Nous avons passé en revue les différentes options qui s’offrent à la direction tubizienne pour remplacer Thierry Goudet à la tête de l’équipe.
Un nouveau coach. C’est le Saint Graal que recherchent actuellement les dirigeants tubiziens. Tout d’abord, ces derniers ont été persuadés de trouver l’heureux élu en la personne de Thierry Goudet. Mais deux matches et une valise face à Lommel plus tard, le Français était débarqué.
Mais Josselin Croisé l’a affirmé après le match de dimanche : on connaîtra l’identité du nouveau coach cette semaine.
Pour ce faire, Tubize a reçu près de 80 CV’s. De Dany Ost à Enzo Scifo en passant par Alexandre Czerniatynski, beaucoup ont postulé au stade Leburton.
« Nous avons reçu beaucoup de profils et on nous a proposés tout et n’importe quoi», confirme Josselin Croisé, le directeur général tubizien. « Parfois, on nous a proposé des coachs qui ne viendraient jamais ici. D’autres profils ne correspondaient pas du tout avec ce que nous cherchions. Nous avons tout de même sélectionné une dizaine de coachs et pris des infos sur certains tout en rencontrant d’autres entraîneurs. Nous voulons quelqu’un qui puisse tirer le groupe vers le haut et trouver les bons mots pour motiver le noyau. »
Hier, les dirigeants tubiziens avaient retenu deux noms dans leur short list et une décision devrait tomber dans les 24h. L’un des coachs au moins serait un Français.
Voici les options qui s’offrent aux Tubiziens et le pourcentage de chances qu’elles aboutissent
1.
Un coach français venu du réseau de Philippe Thys : 70 % de chances
C’est l’option qui serait privilégiée à Tubize. Au stade Leburton, c’est très souvent Philippe Thys qui prend les décisions finales. Et depuis le départ de Thierry Goudet, celui-ci s’est mis activement à la recherche d’un remplaçant au technicien français. Et même si Josselin Croisé affirme que « la nationalité n’est pas importante, cela peut être un coach français ou un belge. Ce n’est pas ce qui importe. » La chance est très grande de voir un T1 français débarquer via Philippe Thys.
2.
Un belge qui connaît la D2 et qui a de l’expérience : 15 % de chances
C’est l’autre option qui pourrait être envisagée par la direction. Les noms d’Enzo Scifo et Alexandre Czerniatynski ont circulé dans les travées du Leburton.
« C’est possible mais si certains connaissent parfaitement la D2 belge, c’est qu’ils y sont restés », sourit Croisé. «Un coach qui a déjà fait monter une équipe de D2 en D1 ? C’était le profil de Thierry Goudet mais l’aventure s’est terminée prématurément. Aujourd’hui, nous allons juger le nouveau coach sur ses compétences et ses caractéristiques plutôt que sur son passé. »
3.
Un coach ni belge ni français mais francophone : 15 % de chances
Tubize aime se reposer sur des valeurs sûres ou des joueurs connus des dirigeants. Il est donc peu probable de voir débarquer un coach qui ne serait ni français ni belge et qui ne serait pas connu par les membres du club. Un coach coréen n’est pas non plus une option pour la direction.
4.
Un trio composé de Salvadori, Kim et Berghmans : 0 % de chances
Certains joueurs étaient favorables à cette option mais Josselin Croisé a totalement exclu cette piste en affirmant que le staff actuel n’allait faire que la transition entre les deux coachs. C’est donc un nouveau visage qui sera en fonction dès samedi pour le match de Coupe à Torhout.