L’Union jouera à nouveau à Anderlecht
en Europa League, alors que des
tensions et incidents ont été rapportées
entre les deux camps ces derniers mois.
C
omme la saison
passée à partir des
huitièmes de fi-
nale et en barrages cette
saison, le stade ander-
lechtois sera la maison
unioniste le temps d’un
soir, ce jeudi 21 septem-
bre, pour la réception de
Toulouse. L’Union a fait
le choix de ne vendre
que des mini-abonne-
ments pour les trois ren-
contres de son groupe et
en a écoulé plus de
douze mille, à ce jour,
mais la vente continuera
après le premier match,
et même jusqu’à la ré-
ception de Liverpool, si
le stade n’est pas rempli,
étant donné que l’affi-
che face aux Reds est de
loin celle qui attire l’in-
térêt du plus grand
nombre.
. Plus de 12 000
abonnements vendus
Dix-sept mille places
sont disponibles dans
une enceinte qui peut
en accueillir jusqu’à
21 000 à pleine capacité ;
mais certains blocs d’ha-
bitude utilisés par des
groupes de fans comme
la Mauves Army restent
fermés, pour ne vexer
personne. La grande
question sera de savoir
combien de ces 12 000
supporters seront effec-
tivement présents ce
jeudi contre Toulouse,
étant donné que la ren-
contre a lieu à 18 h 45 et
que certains ont surtout
acheté les sésames en
pensant à la réception fi-
nale des Anglais du
14 décembre. On espère
évidemment à l’Union
que les fidèles seront au
rendez-vous, et l’on rap-
pelle qu’il est même pos-
sible d’échanger sa place
avec un ami via un sys-
tème en ligne en cas de
désistement.
. Finis les incidents ?
Enfin, se pose la ques-
tion de “l’accueil” des
supporters mauves. Si
les choses s’étaient bien
déroulées la saison pas-
sée, le passage à tabac
d’un supporter de
l’Union avant le match
de championnat contre
le RSCA et d’autres récits
de supporters unionis-
tes pris à partie avant la
rencontre face à Lugano
en août ont retendu les
relations entre les deux
camps. Qu’en sera-t-il
cette fois ? Espérons que
l’escalade ne soit pas de
mise et que la soirée soit
positive à tous points de
vue.