En arrachant sa place en playoffs 2 en toute fin de championnat la saison dernière, l’Union Saint-Gilloise a découvert une autre facette du football professionnel. Et dès ce vendredi, l’ambition des Saint-Gillois sera d’à nouveau se frotter aux formations de D1A dans un peu moins d’un an. Voici les quatre raisons de croire en une belle saison unioniste.
Vendredi soir, sur la pelouse du Beerschot, les Unionistes lancent leur saison. Avec des ambitions…
Football – Division 1B
Une semaine après la D1A, c’est au tour de la D1B d’ouvrir sa saison ce vendredi soir sur la pelouse du Beerschot qui
reçoit l’Union Saint-Gilloise. Après plus d’un mois de préparation, les huit équipes de l’antichambre de l’élite belge vont se lancer dans une saison folle pour tenter d’accrocher le titre ou d’éviter de basculer en D1 amateurs. L’an dernier, c’était l’Antwerp qui avait décroché les lauriers en remportant le tour final face à Roulers tandis que Lommel avait terminé dernier des playdowns. De son côté, l’Union sort d’un exercice de très bonne facture avec, en point d’orgue, la participation aux playoffs 2. Voici les quatre raisons de croire en une bonne saison des Bruxellois.
1. L’excellente expérience acquise en playoffs 2
Quatrième en D1B l’an dernier, l’Union a pu goûter aux playoffs 2. Une sorte de cerise sur le gâteau qui venait récompenser une très belle saison et qui permettait aux Unionistes de se frotter à quatre formations de l’élite belge (NDLR : Standard, Malines, Waasland-Beveren et Saint-Trond). Une expérience qui servira sans aucun doute aux ouailles de Marc Grosjean tout au long du nouvel exercice. Les Bruxellois ont en effet pu découvrir
ce qu’était réellement le haut niveau et ont appris à aller au combat. Certains ont également pu se mettre en évidence, à l’image de Rajsel et Mpati, leur offrant un tremplin inattendu vers la D1A. Cette perspective cogite actuellement dans l’esprit des pensionnaires du stade Roi Baudouin qui ambitionnent de disputer à nouveau cette phase finale.
2. La stabilité et la continuité ont été privilégiées
Convoité par plusieurs clubs, dont certaines formations de D1A, Marc Grosjean a choisi de rester aux commandes du navire unioniste. Avec son capitaine à bord, l’USG démontre une certaine envie de travailler dans la continuité et dans la sérénité. Car depuis son arrivée au stade Marien, le Liégeois a permis au club de grandir et de se professionnaliser. Aujourd’hui, l’Union fait partie des 24 clubs pros belges et ce, en partie, grâce à l’excellent travail de son mentor. Le long de la ligne de touche, il s’égosille afin de replacer sans cesse ses joueurs sur le terrain. À l’entraînement, il parvient toujours à se faire respecter et à obtenir ce qu’il attend de
ses troupes. Des atouts qui permettront une nouvelle fois aux Jaune et Bleu de vivre une belle saison, remplie de défis et d’ambitions.
3. Une préparation réussie et un stage de très bonne facture
En s’éclipsant en Allemagne pendant une bonne semaine pour préparer sa nouvelle saison, la phalange unioniste a disposé les premières bases d’une structure de jeu. Un schéma tactique que l’équipe bruxelloise a travaillé tout au long des différents matches amicaux la menant à cette dernière rencontre face à Waalwijk (1-0). Le coach unioniste ne s’y trompait d’ailleurs pas lorsqu’il tirait le bilan de la préparation.
« Nous avons réalisé une très bonne pré-saison. Nous avons travaillé comme je le souhaitais et nous sommes prêts à entrer dans le vif du sujet. »
4. Des transferts de qualité offrent de nouvelles solutions
Avec notamment les départs de Nicolas Rajsel (Ostende), Tracy Mpati (Lokeren), Yannick Aguemon (Louvain), Anthony Sadin (RWDM), Vincent Vandiepenbeeck (RWDM) et Geoffrey Cabeke (RWDM), le mercato estival de l’Union a été très mouvementé. Afin de tenir la dragée haute aux favoris pour le titre, dont fait partie le Lierse, la direction unioniste n’a pas fait dans la dentelle. Nicaise Kudimbana, Serge Tabekou, Mamadou Diallo, Kevin Kis, Yadi Bangoura, Julien Vercauteren, Soufiane El Banouhi, Thibaut Peyre, Ayrton Mboko, Kenneth Houdret et Roman Ferber ont rejoint le parc Duden et offrent de nouvelles solutions à Marc Grosjean. Une concurrence doit dès lors se mettre en place afin de permettre à l’USG de franchir un nouveau cap. « Mais je ne suis pas contre l’arrivée d’un nouvel attaquant », glissait Marc Grosjean. Diallo étant écarté sur blessure, on le comprend.