Un dernier entraînement en toute décontraction.News
Déjà assurée de la première place de son groupe, l’USG accueille l’Union Berlin, privée de ses supporters, sans aucune pression. Toutefois, les Saint-Gillois ont plusieurs raisons de se retrousser les manches, qu’elles soient sportives, financières ou psychologiques. prevnext
Il y a une semaine, l’Union s’ouvrait les portes des huitièmes de finale de la Ligue Europa grâce à sa victoire à Malmö (0-2). Dénuant, au passage, de tout enjeu son dernier match de groupe. Pour autant, les Saint-Gillois auront encore des choses à aller chercher, ce jeudi soir contre le leader de la Bundesliga.
Se rapprocher du record
de points d’Anderlecht
En cas de victoire, les troupes de Karel Geraerts comptabiliseraient le deuxième meilleur total de points d’un club belge lors d’une phase de groupe de coupe d’Europe. Elles se placeraient juste derrière Anderlecht version 2011-2012. Cette saison-là, les Mauves d’Ariel Jacobs avaient remporté leurs six matches de poule de Ligue Europa (contre l’AEK Athènes, le Lokomotiv Moscou et Sturm Graz).
L’Union, qui affiche pour l’heure treize points à son compteur, pourrait dépasser le Standard version 2012-2013 qui avait pris quatorze unités en Europa League. Une campagne à laquelle avait participé un certain… Anthony Moris. Les Saint-Gillois passeraient aussi au-dessus de Genk, cuvée 2013-2014, qui avait également pris quatorze points dans cette même compétition.
Encore faire grossir
sa cagnotte de primes
L’Union a déjà bien rempli sa tirelire depuis le début de sa campagne européenne avec 9,16 millions d’euros récoltés. Un montant réparti de la manière suivante : un demi-million pour l’accession au troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions (où elle a été battue par les Rangers), 3,63 millions d’euros pour s’être hissée jusqu’en phase de groupes de l’Europa League, 2,73 millions d’euros pour les treize points déjà remportés, 1,1 million pour avoir assuré la première place du groupe et 1,2 million pour s’être qualifiée pour les huitièmes de finale. Sans oublier une prime liée à son coefficient européen.
En cas de succès, le club bruxellois empocherait 630.000 euros supplémentaires (210.000 euros en cas de match nul) et flirterait avec les 10 millions d’euros de gain ! Une somme loin d’être négligeable pour un club dont le budget tourne aux alentours des 20 millions d’euros et qui opère une perte opérationnelle de près de 6 millions d’euros par an.
Renforcer le coefficient
UEFA de la Belgique
Treizième au coefficient UEFA à l’issue de la saison dernière, notre pays avait perdu son droit à un ticket direct pour la Ligue des Champions. Depuis lors, et notamment grâce à l’accession de l’Union pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, la Belgique est remontée à la huitième place (avec 37,200 points) et devance désormais l’Écosse (36,400) et l’Autriche (33,600). Il sera compliqué de viser plus haut cette saison mais une nouvelle bonne performance de l’USG permettrait de renforcer cette position au classement. Le club saint-gillois a également l’occasion d’augmenter son propre coefficient, celui pris en compte pour répartir les équipes dans les différents chapeaux lors des tirages au sort. Ce qui pourrait lui être utile prochainement car il espère bien revivre de grandes soirées européennes la saison prochaine.
Poursuivre son impressionnante série d’invincibilité
L’Union est invaincue depuis onze rencontres, toutes compétitions confondues. Et elle ne compte pas en rester là. « Au niveau mental, une défaite contre Berlin ne serait pas bonne. Car on joue tous nos matches pour les gagner », confie Anthony Moris, rejoint dans ses propos par Karel Geraerts. « On veut finir la phase de groupe sur une bonne note, devant nos supporters. »
Et ce, dans un stade de Louvain qui sera entièrement acquis à la cause de l’Union. Les fans de Berlin étant interdits de déplacement par l’UEFA après les débordements survenus face à Malmö le 6 octobre dernier.