POURQUOI ÉTAIT-IL
GRILLÉ ?
Quand on avait demandé à
Felice Mazzù, au début du
mois de janvier, des précisions
sur la possible arrivée de Ca-
meron Puertas, l’ex-T1 unio-
niste avait été clair : “Nous
avons déjà un entrejeu très
fourni. S’il devait arriver, on tra-
vaillera avec lui dans le présent
mais aussi dans le futur car tout
le monde sait qu’il y aura des
ventes en fin de saison.”
Mazzù a toujours voulu
garder un certain équilibre
dans son effectif et Puertas
venait rajouter de la concur-
rence peut-être pas si indis-
pensable à ses yeux. Barré
par Nielsen, Teuma et même
Lazare un cran plus haut,
Puertas n’aura reçu que 146
minutes de jeu sur la
deuxième partie de saison. Le
Suisse a même dû sauter plus
d’une fois des sélections en
raison de l’obligation de
compter au moins six Belges
ou assimilés sur la feuille de
match.
POURQUOI EST-IL
DE RETOUR
Une fois nommé à la tête de
l’Union, Karel Geraerts a ap-
pelé certains joueurs de son
groupe dont Puertas en qui il
croit beaucoup. Le milieu de
terrain, qui a clairement res-
senti cette confiance dès le dé-
but de la préparation, n’a ja-
mais paniqué quant à son ave-
nir dans le club bruxellois.
Son plan était de réussir à
s’adapter durant les six pre-
miers mois avant de tout faire
pour s’imposer dans le onze
de base. Le plus que probable
départ de Nielsen, additionné
à la non-prolongation de con-
trat de Marcq, laisse de la
place dans le milieu unioniste
et Puertas sera sans aucun
doute l’un des joueurs qui en
profitera le plus.
A-T-IL UN AVENIR À
PLUS LONG TERME ?
Si l’Union a payé la clause de
1,2 million pour s’attacher les
services de Puertas, faisant de
lui le transfert le plus cher de
l’histoire du club, c’est que le
club croit en lui sur le long
terme. Avec un contrat jus-
qu’en 2025, et une option
pour une année supplémen-
taire, le joueur de 23 ans a les
qualités pour s’imposer
comme l’un des patrons de
l’Union à moyen terme.