Surpris au Beerschot vendredi soir, l’Union a manqué sa première sortie de la saison concédant trois buts sans en inscrire un seul. Plus encore que le résultat, c’est la manière qui inquiète.
Pietro Perdichizzi et l’Union, forcément déçus
Football – Division 1B (Union Saint-Gilloise)
Staff et joueurs ne s’attendaient certainement pas à se prendre les pieds dans le tapis anversois du Beerschot de la sorte. Les largesses défensives ont succédé aux ratés offensifs vendredi soir tandis que les hommes de Marc Brys ont été incisifs, et même décisifs, quand il le fallait.
« C’était le pire des scénarios possibles pour commencer l’année », explique Pietro Perdichizzi. « Il faut relever la tête tous ensemble, en équipe, et réagir. »
Le défenseur central de l’Union était, forcément et à l’image de l’ensemble du noyau, déçu au moment de quitter la pelouse du Kiel.
« On avait le sentiment qu’il ne pouvait rien leur arriver ce vendredi. Ils étaient premiers dans les duels, sur les seconds ballons… Ils étaient au-dessus et nous aurions dû faire beaucoup mieux. »
Si le constat est clair et assez représentatif du niveau de jeu affiché par les Saint-Gillois, démissionnaires après le deuxième but concédé, la situation poussa Pietro Perdichizzi à relativiser.
« Le premier match est toujours important et ce n’est pas facile de démarrer comme ça mais il ne faut pas dramatiser non plus. Il vaut mieux une bonne claque 3-0 que d’enchaîner trois défaites 1-0. Ce sera à nous de nous reprendre. »
« Retirer les leçons »
Comme l’an dernier, l’Union a, à nouveau, fait pâle figure dans un stade bien garni et face à un adversaire enthousiaste. Pourtant, une bonne partie de l’effectif a été modifiée.
« Je ne pense pas que nous ayons pu être « impressionnés » par l’atmosphère. Nous comptons beaucoup de joueurs d’expérience dans l’équipe, certains ayant connu la D1A, d’autres qui comptent de nombreux matches en D1B mais je pense aussi que leur premier but a fait très mal. »
Et lorsque le second est intervenu juste avant la pause, la donne semblait quasiment impossible à changer.
« C’était devenu beaucoup plus compliqué », peste-t-il. « Le Beerschot a bien mené sa rencontre mais c’est plus facile lorsqu’on les laisse jouer comme on a pu le faire ce vendredi. Si on nous laisse jouer, on peut aussi faire mal », ajoute-t-il encore.
Ce dimanche matin déjà, le staff est revenu sur la prestation des joueurs pour pointer les (nombreuses) approximations et erreurs.
« C’est à nous de retirer les leçons de cette rencontre avant d’aller au Cercle vendredi », précise Perdichizzi.
Marc Grosjean va donc devoir trouver les mots et pointer les manquements tout au long de la semaine pour ne revoir les mêmes erreurs.
« Ce vendredi, j’ai eu le sentiment que nous étions à côté de nos pompes. Nous avons mal géré les situations où nous prenons les buts et l’adversaire a exploité nos erreurs. Le Beerschot n’a pas forcément impressionné mais j’ai été surtout surpris de ce qu’on n’a pas fait pour les contrer. On va désormais bien réfléchir à tout ça et tirer les leçons. »