Contrairement à la saison dernière où ils avaient débuté par un partage convaincant à Tubize, les Unionistes sont, cette fois, passés à côté de leur entame devant les 7.298 spectateurs présents vendredi soir au Kiel. “Nous avons mal entamé la partie, étant en retard sur les deuxièmes ballons et dans l’impact physique. Puis nous nous sommes créés des occasions sans les convertir, contrairement au Beerschot, qui a davantage évolué en équipe. Nous devons réagir collectivement, sans rejeter la faute sur l’un ou l’autre en particulier. Il n’y a aucune raison de paniquer”, estime le défenseur Pietro Perdichizzi.
Son coach, Marc Grosjean, a consacré sa journée du samedi au visionnage des images du match et une partie de la matinée du dimanche au débriefing en compagnie de ses joueurs.
“J’ai eu du mal à encaisser le fait que certains aient abdiqué trop vite. J’attendais davantage car si les deux saisons précédentes, nous avions souvent du mal à nous libérer dans une ambiance hostile, comme à l’Antwerp par exemple, je pensais qu’avec l’arrivée de plusieurs éléments chevronnés, cela irait mieux. Mais je constate que certains n’ont pas encore l’apport escompté. Quand je vois le match avec du recul, je me dis même qu’une moitié de l’équipe exécute les tâches et forme un collectif, et l’autre pas, parce que ces joueurs n’ont pas encore assimilé nos principes de jeu. C’est un constat et il ne faut certainement pas s’affoler, mais nous devons accepter l’idée que nous n’étions pas encore prêts collectivement.”
Cette semaine, les joueurs s’entraîneront tous les matins jusqu’à jeudi inclus, vendredi étant le jour où ils se rendront au Cercle.