S.F.
Berradi est passé d’Iris Elite à l’Europa League. Belga
Le joueur sous contrat professionnel de la Royale Union Saint-Gilloise fait partie du groupe de la D2 ACFF cette saison. Il ne voit pas cela comme une punition mais comme une opportunité. prevnext
Soulaimane Berradi, voilà un nom qui est plutôt familier chez les fans du matricule 10. Le joueur né en 2004 fait partie des rares jeunes du club à être sous contrat professionnel. Ceci dit, l’élément offensif fait partie du noyau A lors de quelques entraînements par-ci par-là ces derniers temps. Il est principalement occupé dans le noyau de Noureddine Moukrim, en D2 ACFF. Mais il ne voit pas cela d’un mauvais œil. Avant la réception de Jette ce dimanche (15h), nous sommes partis à la rencontre d’un gamin qui mesure la chance qu’il a.
Se faire les dents
Depuis le début de saison, Soulaimane – dit « Souli » – preste avec les U23 du club jaune et bleu en D2 ACFF. Celui qui a connu le Black Star, le Crossing Schaerbeek ou encore Tubize étant plus jeune, s’épanouit à l’Union. « Je mesure vraiment la chance que j’ai depuis quelques mois. Surtout que je ne pensais pas atteindre une pareille trajectoire. Lorsque j’étais jeune, je ne faisais pas partie des plus doués on va dire. Mais j’ai toujours travaillé, beaucoup travaillé ! Je ne pensais pas connaître ce que je vis actuellement. Je suis sous contrat professionnel à l’Union et, quand je regarde derrière moi, je ne me serais jamais imaginé ça. J’étais encore en Iris Élite chez les jeunes de l’Union en U17 et, il y a quelques semaines, j’étais sur le banc en Europa League contre Malmö. C’est quand même un truc de dingue (rires) », expliquait le jeune attaquant, formé sur les côtés mais qui joue en pointe avec la Réserve ces dernières semaines aux côtés de Ryan Safari.
Pour lui, la D2 ACFF est une aubaine, pas une punition. Il détaille cette expérience dans une division plus que particulière. « Vous savez, j’ai parfois plus de mal à jouer en D2 ACFF qu’avec le noyau A. En D2 ACFF, le niveau est plus lent et du coup le pressing est fait de manière plus intense sur l’homme. C’est plus difficile par moments. Mais je suis content de me confronter à des hommes dans le football adulte. Pour muscler son jeu, c’est idéal. C’est ce dont j’avais besoin et je ne vois pas cette saison en D2 ACFF comme une purge mais comme un apprentissage. Quand je pars m’entraîner avec les A puis que je reviens avec les U23, il n’y a pas une fois où j’ai mal réagi. Je profite à fond », racontait l’offensif né en 2004.
« Il faut persévérer »
Comme il l’a expliqué, ce qu’il vit actuellement, il ne pensait le vivre dans sa vie. « Pour moi, tout a changé lorsque j’ai joué un match avec mon académie de l’époque face à une équipe Élite de l’Union. J’évoluais aussi au club mais en Iris Élite. Après le match, l’entraîneur des Élite de l’USG vient me voir et me dit de passer dans le noyau Élite lors de l’entraînement qui suivait. J’y ai été et je n’ai plus lâché le groupe A », souriait le jeune Souli, qui a saisi sa chance au bon moment pour se faire une place au club. « À 16 ans, quand tu es encore en Iris, tu ne penses plus à jouer plus haut honnêtement. Cela prouve qu’il faut persévérer et que tout est possible »
À condition d’y croire… et d’avoir ce petit brin de chance.
DEUX ANS À L’USG
P-A. H.
Les hommes de Sébastien Conte ne veulent pas enregistrer une troisième défaite de rang en championnat et pour cela il faudra prendre la mesure de l’Union Saint-Gilloise B ce dimanche après-midi.
Le week-end dernier, Jette s’est incliné 0-2 sur sa pelouse face à Meux lors d’une rencontre où les occasions n’ont pas été légions.
«
Nous savions que nous allions avoir droit à un bloc bas et cela n’a pas manqué
», glisse Enzo D’Alberto. «
Nous ne sommes pas parvenus à trouver la faille et de son côté notre adversaire s’est montré réaliste. Nous ne pouvons pas faire pire et nous devrons le prouver face à l’USG. C’est un match piège qui nous attend face à une formation composée de U23. Nous allons affronter des jeunes inexpérimentés, mais avec de la qualité. La philosophie du club là-bas est claire, nous savons que cette équipe propose du jeu et ne se laissera pas faire. Nous ne devons surtout pas prendre ce match à la légère. Nous ne voulons pas enregistrer un 0/9 et nous n’avons pas d’autres possibilités que de jouer pour les trois points.
»
Passage à l’USG
Dans sa carrière, le gardien de but de 26 ans est passé par l’USG – au sein du noyau A – lors des saisons 2018-2019 et 2019-2020. Un passage dont l’intéressé garde de bons souvenirs. «
J’ai joué deux ans à l’Union lorsque l’équipe évoluait en D1B et je garde un très bon souvenir de mes années passées là-bas. Il y a notamment la rencontre de Coupe de Belgique que nous avions remportée 0-3 sur le terrain d’Anderlecht. L’image du club familial où tout le monde fait preuve de sympathie n’est pas surfaite. C’est réellement comme cela lorsque vous êtes dans la maison. Je vais retrouver une équipe de jeunes de mon ancien club et cela ne sera donc pas comme si nous affrontions l’équipe première, mais c’est toujours sympa.
»
Efficacité à trouver
Depuis le début de la compétition, Jette a engrangé quatre victoires lors des quatorze rencontres déjà disputées. Un maigre bilan qui fait du RSDJ l’un des pensionnaires du ventre mou de la D2 ACFF. Le capitaine pointe des pistes pour faire changer les choses
: «
Nous manquons d’efficacité devant pour le moment et le football se résume à cela. Si nous avons cinq opportunités franches dans une rencontre et que nous ne trouvons pas le chemin des filets, nous ne pouvons pas espérer grand-chose. Nos adversaires concrétisent pour leur part les occasions et nous sommes alors derrière au score. Il n’y a pas que l’attaque qui tousse pour le moment, nous avons pris trop de buts évitables lors de nos derniers matches. Nous devons donc retrouver une solidité derrière et une efficacité devant si nous voulons changer la dynamique dans laquelle nous nous trouvons actuellement.
»
Pour cela, il faudra signer un bon résultat dès ce dimanche face à l’USG B.