À chaque jour son lot de rebondissements dans l’affaire Union – Antwerp. Après avoir dû constater que le bourgmestre de Forest avait interdit la tenue du match au Parc Duden suite à des révélations des forces de l’ordre anversoises, la direction s’est mise en quête d’un autre port d’attache. À Bruxelles, après avoir essuyé un refus d’Anderlecht, elle s’est tournée vers le RWDM. Dans un premier temps, la commune, via sa bourgmestre, Françoise Schepmans, avait donné son aval. Mais pour que le match ait lieu au stade Machtens, il fallait l’accord de toutes les parties, et donc celui du White Star également. Vendredi après-midi, Guy Brison, le vice-président, en compagnie de David Dumont, le directeur général pas nommé officiellement, a rencontré John Bico. Étonnamment, l’homme fort du RWS n’avait pas catégoriquement rejeté l’idée de
prêter ses installations, mais au moment de se mettre à table pour négocier, un appel venait interrompre les parties, faisant savoir que, finalement, la commune molenbeekoise, compte tenu du contexte politique difficile actuel, a interdit la tenue de cette rencontre sur son territoire. Sage décision à notre avis. L’on apprenait ensuite qu’une demande présidentielle de l’Union avait atterri dans la boîte mails de… Roland Duchâtelet, l’homme influent de Saint-Trond renvoyant la patate chaude au bourgmestre de sa commune. Et puis pourquoi ne jouerait-on pas à Virton ou à Tombouctou ? Soyons sérieux un moment : ce match DOIT se jouer au Parc Duden, avec 1.200 Anversois et pas un de plus. Sans quoi, on va créer un précédent dangereux. Pourquoi l’Union doit-elle être une victime alors qu’elle a un stade conforme pour jouer en D2 si, d’aventure, elle doit déclarer forfait ? On nage en plein délire…