Alors que John Bico a annoncé son intention de ne pas faire appel ni de jouer en Division 1 amateurs, le flou persiste. Nous avons fait le point sur les options qui s’offrent aux Bruxellois avec David Delferiere, secrétaire de l’ACFF.
« En ce qui nous concerne, le combat s’arrête là. » C’est ce que John Bico déclarait ce lundi dans la conférence de presse qui scellait le sort du White Star. Mais le club peut toujours faire marche arrière et changer d’avis. Même dans le cas contraire, plusieurs options s’offrent à lui.
1 Il introduit tout de même un recours au tribunal civil
Même si John Bico a explicitement déclaré qu’il ne voyait pas l’intérêt d’aller au tribunal pour contester la décision de la CBAS (Cour belge d’Arbitrage pour le Sport), cela reste possible. Le club pourrait faire volte-face et décider de contester la décision pour tout de même avoir sa licence et monter en Division 1.
« Dans ce cas-ci, le règlement ne prévoit rien », explique David Delferiere. « Le département règlement de l’Union belge se réunit d’ailleurs demain à 14h (ndlr : lisez aujourd’hui) afin de décider que faire si le White Star se décidait à aller au civil. Mais en ce qui concerne l’Union belge, nous allons devoir acter la décision de la CBAS et la considérer comme définitive. »
2 Le White Star ne fait pas appel et va jouer en D1 amateurs
John Bico a eu beau déclarer qu’il ne voyait pas l’intérêt de continuer en Division 1 amateurs, le club pourrait le faire. Mais pour ce faire, le club devra aussi décrocher sa licence en Division 1 amateurs. Ce qui ne devrait être qu’une formalité. Dans le cas contraire, le White Star descendrait en D2 amateurs. Cette option est la moins envisageable au vu des déclarations du manager bruxellois. À moins qu’un autre investisseur vienne reprendre le club en Division 1 amateurs. Cette option pourrait faire l’affaire de la commune de Molenbeek. Celles-ci verraient le White Star perdurer mais sans John Bico, un homme avec qui les autorités communales ont de gros problèmes relationnels. Dans ce cas, les jeunes du club joueraient en D1 amateurs.
3 Le club cesse toute activité pendant une année seulement
Le White Star peut également se déclarer en cessation d’activité provisoire.
« Si la cessation d’activité est temporaire, le club redémarrerait en P4 un an plus tard », nous confie le secrétaire de l’ACFF. « Ils ne peuvent pas redescendre ensuite où ils ont envie, ils doivent redémarrer de l’échelon le plus bas. Mais le club peut demander que ses jeunes continuent de jouer pendant que leur équipe première n’est plus en activité. Mais alors, ceux-ci joueraient en P4. »
4 Le club cesse toute activité et disparaît définitivement
C’est la pire option envisageable bien entendu. Mais c’est malheureusement la plus probable actuellement. Le club disparaîtrait alors définitivement du paysage footballistique belge.
« Mais il peut encore faire une demande pour faire évoluer ses jeunes pendant une année après sa disparition », embraye Delferiere. « Dans ce cas-ci aussi, les jeunes joueraient en P4 comme ce fut le cas de ceux du Brussels dans le passé. »
L’Union belge est donc suspendue à la décision des dirigeants étoilés. Ceux-ci ont le destin du club en main et peuvent décider de le faire perdurer ou non.
En cas de disparition, tout le monde serait bien entendu perdant. Les jeunes du club et le football bruxellois en premier. Mais la possibilité d’une résurrection existe toujours, à l’image de celle du RWDM.