Le défenseur en veut toujours plus.
Départ de Mazzù, coupe d’Europe, possible transfert, Diables rouges : à l’aube de cette nouvelle campagne qui s’annonce très intense, le défenseur de l’Union Siebe Van der Heyden s’est largement confié. prevnext
Pour l’Union, comme pour Siebe Van der Heyden, les défis seront nombreux cette saison. Une année qui se profile comme étant celle de tous les dangers avec près de trente matches à disputer entre fin juillet et début novembre, dont au moins huit de coupe d’Europe. Et ce, avec un noyau relifté et un nouveau coach. Autant de challenges qui ne font pas peur au défenseur saint-gillois pleinement concentré sur son club en ce début de préparation, bien que sa présence à la Butte à la fin du mercato estival ne soit pas garantie. Alors que l’Union s’apprête à disputer son second match amical ce samedi à 14h à Deinze, l’arrière gaucher s’est livré sans retenue. Comme il a l’habitude de le faire sur une pelouse.
Siebe Van der Heyden, cette préparation a plutôt bien débuté pour l’Union avec une première victoire contre Rebecq ce mardi.
Oui. Et c’était surtout très agréable d’avoir pu retrouver nos supporters, sous un temps magnifique en prime. C’est bien d’avoir remporté ce premier match. D’autant que notre adversaire n’était pas facile à jouer.
Un premier succès qui insuffle immédiatement de la confiance au groupe…
Oui. En plus, notre nouvel attaquant (NDLR : Dennis Eckert Ayensa) a marqué. C’est important pour lui de justement prendre cette confiance, de se sentir bien accueilli et d’être directement dans le bain. J’espère en tout cas qu’on pourra recréer la même atmosphère que l’an dernier.
Vous avez disputé ce match avec une équipe fortement remodelée, avec beaucoup de jeunes de l’académie. Qu’avez-vous pensé de leur prestation ?
C’était très bien et ils ont fait de leur mieux. Ils s’entraînent avec nous et disputent les matches de préparation. C’est important pour eux de se mêler au groupe et de s’adapter à l’équipe.
Évoquons la saison qui attend l’Union. Celle-ci ne s’annonce guère évidente…
Oui. Mais je pense surtout qu’avec l’Union, rien n’est jamais fini. C’est un club qui peut faire des miracles. Il faudra dès lors y croire en Europe et livrer de gros matches en déplacement. On sait que ce ne sera pas facile mais, dans un club comme l’Union, tout est toujours possible.
Comment estimez-vous vos chances de passer le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions ? Il n’y aura pas de petites équipes…
Effectivement, il n’y aura que des adversaires costauds. Mais si tu n’y crois pas, il ne faut même pas jouer ces matches. Moi, je suis un joueur qui y croit tout le temps. Mais il faut avant tout surtout se focaliser sur la préparation.
Une préparation lors de laquelle vous allez affronter Brighton, le Sporting Lisbonne et Feyenoord. Est-ce important de rencontrer de tels adversaires ?
Oui car on va effectuer des voyages aux quatre coins de l’Europe. Cela nous préparera à ce qui nous attend cette saison. Car on va avoir beaucoup de matches à disputer, on va jouer tous les trois jours. Cela va être très chargé.
Avec déjà cinq arrivées en son sein, l’Union est très active sur le marché des transferts. Avec quel œil voyez-vous ce remaniement du noyau ?
J’ai toujours eu confiance dans le club et dans ce qu’il fait. Je pense qu’il réalise du bon boulot et qu’il ramène des joueurs de qualité.
En parlant de mouvement, serez-vous toujours Unioniste à la fin du mercato ? Envisagez-vous un départ ?
Je verrai bien. Je reste tranquille. Pour le moment, je suis à l’Union et je suis bien. Je veux juste faire de mon mieux et intégrer les nouveaux joueurs. C’est le plus important.
Quels seront vos objectifs personnels cette saison ? Pensez-vous encore aux Diables rouges ?
Je suis un joueur qui ne regarde pas trop loin et essaye de s’améliorer chaque jour. Mais je veux jouer ces matches en coupe d’Europe car ce sont des rencontres lors desquelles tu peux te montrer, non seulement en Belgique, mais aussi en dehors de nos frontières. Et puis, pour le futur, on verra.
Revenons-en au départ de Felice Mazzù pour Anderlecht. Comment avez-vous vécu ces événements ?
On était tous en vacances et on a reçu un message de Felice. Mais après, ce qu’il s’est passé entre le club et Felice, cela reste entre eux. Moi, je n’en sais rien. C’est son choix et il faut l’accepter. C’est comme ça, c’est le foot. Des gens partent, d’autres viennent.
Notez-vous toutefois une sorte de continuité avec Karel Geraerts qui était son adjoint ?
On n’en est jamais qu’à la première semaine d’entraînement. Donc on ne peut pas encore se faire une vraie idée. On verra lors des prochains matches et des prochaines semaines.
Guillaume François reste à l’Union. Arrivé en 2020, l’arrière doit a signé un nouveau contrat de deux saisons chez les vice-champions de Belgique.