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« Nous voulons finir le job à Malmö »
« Nous voulons finir le job à Malmö »

Burgess et les Unionistes visent toujours plus haut.


L’Union se déplace à Malmö, en Suède, avec la ferme intention de valider définitivement sa première place du groupe synonyme d’accession directe aux huitièmes de finale de l’Europa League.
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Pour ramener un nouveau résultat positif dans cette campagne européenne, les Saint-Gillois pourront compter sur leur expérimenté (31 ans) défenseur anglais Christian Burgess. Un joueur qui profite de l’occasion pour revenir sur sa grande forme du moment. Et qui n’oublie pas de glisser un petit mot sur son ancien coach, Felice Mazzù, récemment démis de ses fonctions à Anderlecht.
Christian Burgess, est-ce important pour l’Union de terminer à la première place de son groupe ?
Oui car si tu arrives directement en huitièmes de finale, tu peux ensuite te mettre à rêver de passer en quarts. Ce qui serait dingue. Or, si tu finis, deuxième, tu as une belle affiche, c’est vrai. Tu peux prendre Barcelone, la Juventus ou l’Atlético Madrid par exemple. Mais ton aventure européenne pourrait s’arrêter là. Or, nous voulons aller le plus loin possible.
À l’aube de cette campagne européenne, vous seriez-vous imaginé vous retrouver dans une telle position après quatre journées ?
Honnêtement, je voulais juste être qualifié pour le top 3 pour pouvoir prolonger l’expérience européenne. Mais je ne pensais pas qu’on serait en tête avant la cinquième journée. Cela me surprend, mais c’est fantastique. Et cela donnerait encore plus de relief à notre campagne si on pouvait finir le job ce jeudi. Car nous ne voulons pas que les deux autres équipes (NDLR : Berlin et Braga) puissent encore nous dépasser lors de la dernière journée. Nous ne voulons pas aborder le match contre Berlin la semaine prochaine en sachant que notre adversaire pourrait encore avoir quelque chose à jouer.
Pour ce faire, vous devrez réaliser un nouveau résultat positif contre Malmö, comme à l’aller où vous aviez gagné 3-2. Quels enseignements aviez-vous tirés de cette rencontre ?
Je trouve que nous avions été naïfs. Nous avions concédé trop facilement des buts. Et cela s’est malheureusement répété contre Braga à domicile où on en a pris trois en première mi-temps. J’espère que la soirée de ce jeudi sera plus simple (sourire). Et qu’on parviendra à réaliser une clean-sheet. Mais ce sera très dur. Car Malmö n’a plus rien à jouer et fera tout pour ne pas terminer avec zéro point, surtout devant ses fans.
Vous l’évoquiez, l’Union prend des buts. Et en plus grande quantité que la saison dernière. Comment l’expliquez-vous ?
Je pense que c’est parce qu’on a un jeu plus ouvert. Mais c’est aussi cela qui rend l’Union aussi divertissante et plaisante cette saison. Il y a beaucoup de goals lors de nos matches car on attaque. Toutefois, il faut qu’on trouve le bon équilibre.
Personnellement parlant, c’est la première fois de votre carrière que vous disputez des matches européens, à 31 ans. Y croyiez-vous encore ?
En fait, j’avais déjà accepté l’idée que je ne jouerais jamais en Premier League. Quand je suis arrivé en Belgique (NDLR : durant l’été 2020), Chris O’Loughlin (NDLR : le directeur sportif de l’Union) m’avait dit qu’on pourrait peut-être atteindre l’Europe d’ici quelques années. Et on l’a fait ! Ce n’étaient pas des promesses en l’air (sourire).
Vous profitez également de ces matches européens pour vous mettre en évidence. À l’aller contre Malmö, vous aviez planté un but et un assist. Était-ce là votre meilleur souvenir avec l’Union ?
Peut-être bien, oui. Mais j’ai vécu d’autres moments très spéciaux, comme ces quatre victoires face à Anderlecht l’année dernière. Dont la dernière, en playoffs, qui nous avait permis d’assurer la deuxième place. Alors que cette année, le déplacement à Braga, avec les deux buts de Nilsson en toute fin de match, était lui aussi incroyable.
Vous êtes également en grande forme en championnat avec ce but marqué contre Bruges samedi dernier. Certains observateurs ont même affirmé que vous étiez le meilleur défenseur de Belgique actuellement…
Je ne le pense pas. Il y a des joueurs comme Toby Alderweireld et Jan Vertonghen qui ont disputé chacun plus de cent matches avec les Diables rouges. D’autres ont joué la Ligue des champions, des Coupes du monde, etc. Mais c’est clair que je suis content de mon niveau et de mes performances.
Des performances, ainsi que celles de vos coéquipiers, qui permettent à l’Union de faire partie du top 4 en championnat. Pensez-vous pouvoir vous y maintenir ?
En tout cas, je l’espère. Mais le chemin est encore très long. Ce qui est positif, c’est qu’on parvient à bien gérer l’enchaînement des matches de championnat et d’Europa League. Mais cela demande beaucoup d’énergie au groupe. En plus, on a dû composer avec des blessés, comme les attaquants à un certain moment, ou Koki Machida depuis le début de la saison.
Pour conclure, quel est votre regard sur l’éviction de Felice Mazzù, à Anderlecht, votre ancien coach ?
C’est dur mais c’est le foot. Personnellement, j’avais une bonne relation avec lui. J’ai vraiment aimé jouer deux ans sous ses ordres. J’ai regardé beaucoup de matches des Anderlechtois cette saison. Et je constate qu’ils ont pris des goals malchanceux. Comme contre Zulte par exemple, qui était un match fou. Et ils ont également manqué de réalisme. Ce qui fut notamment le cas contre le Standard et contre Bruges. Je trouve en tout cas toujours triste de voir un coach perdre son job. J’espère qu’il sera rapidement de retour aux manettes d’un autre club.

ENJEUX
« Aller le plus loin possible”

Si l’Union l’emporte à l’Eleda Stadion de Malmö (devant près de 10.000 personnes dont environ 250 fans saint-gillois), elle sera assurée de terminer à la première place du groupe D. En cas de match nul, deux cas de figure se présenteront à elle. Soit Berlin et Braga se neutralisent également et l’USG valide sa première place. Soit il y a un vainqueur dans cet autre match et elle assure au minimum la deuxième place. Enfin, en cas de défaite, l’USG pourrait encore terminer troisième. Il faudrait pour cela que Berlin et Braga partagent. Dans tous les autres cas de figure, elle terminera dans le top 2. « Mon but, et je l’ai toujours dit à mes joueurs, c’est de gagner tous les matches », lance Karel Geraerts qui ne s’embarrasse pas de ces calculs. « Terminer premier, c’est le but. Car nous voulons toujours aller le plus haut et le plus loin possible », renchérit Bart Nieuwkoop.

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