Le transfert d’Andreï Camargo, c’est un peu le feuilleton de cet été en Brabant wallon. Alors que son contrat avec l’AFC Tubize s’achevait le 30 juin, le joueur a voulu tenter sa chance à l’étranger. Malheureusement pour lui, entre un test non concluant et un agent qui lui a vendu du vent, Camargo s’est retrouvé sans club. Un retour à Tubize a même été envisagé mais c’est finalement du côté de Rebecq, à la surprise générale, que Camargo décidait de poser ses valises.
Dégoûté par le monde professionnel, le joueur souhaitait mettre son expérience au service d’un club qui l’avait accueilli à bras ouverts il y a trois ans. Et puis, ce mardi, comme nous vous l’indiquions, retournement de situation : Andreï Camargo s’engageait avec le Lierse.
, explique le joueur.“Après avoir donné mon accord et signé mon affiliation à Rebecq, mon ancien agent m’a contacté pour me parler de l’intérêt d’un club de D1B, ce que j’ai refusé. Et puis j’ai été approché par le Lierse. La direction m’a appelé pour me dire qu’elle avait besoin de moi, le coach m’a confié qu’il avait le choix entre trois joueurs et que j’étais son choix numéro 1. Le Lierse est un grand club et c’est le genre d’opportunité qui ne refuse pas”
S’il ne pouvait pas laisser filer une telle occasion de poursuivre sa carrière pro, Andreï Camargo a aussi une pensée pour Rebecq. “Je me suis retrouvé dans une situation délicate par rapport à Rebecq. J’ai discuté avec le Président entre quatre yeux, il m’a dit qu’il était déçu mais qu’il comprenait mon choix. Il ne m’a pas retenu et a compris que je ne pouvais pas laisser passer le train.”
Mais Rebecq restera dans son cœur. Et il pourrait y revenir… “On ne sait jamais. J’ai déjà proposé mes services au Président. S’il a besoin de moi, je ferai tout pour l’aider à faire grandir le club.”
Aujourd’hui dans un club ambitieux,
qui jouera les premiers rôles en D1B, Camargo retrouvera Tubize sur sa route.“Si je regrette la façon dont ça s’est terminé avec Tubize, je remercie le club pour ces deux années et son soutien dans les mauvais moments.”